Pendant deux jours, une commission d’experts a établi plusieurs domaines dans lesquels Dakar et Banjul peuvent développer leurs liens. Pour les deux pays, la priorité est de renforcer la sécurité à la frontière, plus précisément, en Casamance, région en proie à des violences ces deux derniers mois. L'annonce de cette collaboration a été faite le 24 février par le ministre sénégalais des Affaires étrangères, Madické Niang :
« Nous nous sommes engagés à faire des patrouilles communes le long de nos frontières. Ces patrouilles vont veiller à ce que la Gambie ne puisse être le refuge pour les gens du MFDC (Mouvement des forces démocratiques de Casamance) mais pour qu’aussi d’autres personnes qui sont engagées dans une déstabilisation de la Gambie ne puissent trouver refuge au Sénégal. Ces patrouilles communes vont nous permettre de lutter contre la criminalité transfrontalière. Tout cela pour qu’il n’y ait point, je dis, point d’aucune forme pouvant déboucher sur des problèmes entre le Sénégal et la Gambie ».
Aller de l'avant
Cette mesure est prise alors même que Banjul a avoué, selon Madické Niang, s’être approvisionné en armes auprès de la République islamique d’Iran en 2005. « Ces armes, affirme le ministre, n’étaient destinées qu’à assurer la sécurité de la Gambie ». Or pendant longtemps, les observateurs ont soupçonné la Gambie de soutenir les rebelles indépendantistes de Casamance.
Mais aujourd’hui les deux pays voisins affirment vouloir aller de l’avant dans leurs relations, lever toute suspicion et bâtir des projets en commun. Plus d’entrave au commerce, plus d’obstacle à la mobilité des personnes et de biens. Le tout sera surveillé par un secrétariat permanent qui sera opérationnel à partir du 30 avril prochain.
rfi
« Nous nous sommes engagés à faire des patrouilles communes le long de nos frontières. Ces patrouilles vont veiller à ce que la Gambie ne puisse être le refuge pour les gens du MFDC (Mouvement des forces démocratiques de Casamance) mais pour qu’aussi d’autres personnes qui sont engagées dans une déstabilisation de la Gambie ne puissent trouver refuge au Sénégal. Ces patrouilles communes vont nous permettre de lutter contre la criminalité transfrontalière. Tout cela pour qu’il n’y ait point, je dis, point d’aucune forme pouvant déboucher sur des problèmes entre le Sénégal et la Gambie ».
Aller de l'avant
Cette mesure est prise alors même que Banjul a avoué, selon Madické Niang, s’être approvisionné en armes auprès de la République islamique d’Iran en 2005. « Ces armes, affirme le ministre, n’étaient destinées qu’à assurer la sécurité de la Gambie ». Or pendant longtemps, les observateurs ont soupçonné la Gambie de soutenir les rebelles indépendantistes de Casamance.
Mais aujourd’hui les deux pays voisins affirment vouloir aller de l’avant dans leurs relations, lever toute suspicion et bâtir des projets en commun. Plus d’entrave au commerce, plus d’obstacle à la mobilité des personnes et de biens. Le tout sera surveillé par un secrétariat permanent qui sera opérationnel à partir du 30 avril prochain.
rfi