Le Sénégal se classe actuellement huitième au monde pour les risques de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme. Selon l’Évaluation nationale des risques de blanchiment d’argent, l’un des principaux facteurs dans le pays, est le trafic de drogue, une économie illégale qui génère près de 360 millions de dollars (200 milliards de francs Cfa) par an. Les trafiquants de drogue utilisent diverses opérations pour blanchir leur argent, l’immobilier et la construction étant les secteurs privilégiés.
La flexibilité de l’immobilier, qui permet de dissimuler l’origine des fonds de l’investissement et l’identité du propriétaire, rend le secteur attractif pour quiconque souhaite faire passer des fonds illicites dans l’économie légitime. En 2011 déjà, l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) affirmait que la facilité d’acquisition de biens immobiliers au Sénégal était exploitée par les trafiquants de drogue basés en Europe, dans le but de blanchir de l’argent. L’absence de registre central et le recours à des noms d’emprunt par les investisseurs, constituent une couverture.
Le Sénégal au 8e rang mondial pour les risques de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme
La flexibilité de l’immobilier, qui permet de dissimuler l’origine des fonds de l’investissement et l’identité du propriétaire, rend le secteur attractif pour quiconque souhaite faire passer des fonds illicites dans l’économie légitime. En 2011 déjà, l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) affirmait que la facilité d’acquisition de biens immobiliers au Sénégal était exploitée par les trafiquants de drogue basés en Europe, dans le but de blanchir de l’argent. L’absence de registre central et le recours à des noms d’emprunt par les investisseurs, constituent une couverture.
Le Sénégal au 8e rang mondial pour les risques de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme
Le Sénégal se classe actuellement au huitième rang mondial pour les risques de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme. Ces dernières années, le Sénégal a renforcé son cadre juridique et institutionnel pour lutter contre le blanchiment d’argent. Cependant, certaines de ces dispositions ne sont pas encore pleinement mises en œuvre. Malgré l’engagement du gouvernement à collaborer avec le Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (GIABA) et le GAFI pour lutter contre le blanchiment d’argent, la présence du Sénégal sur la liste grise de ce dernier, indique que les progrès sont lents.
Source: issafrica.org
Source: issafrica.org