"Je n'ai pas mis de force. D'habitude, j'ouvre bien le pied, là pas assez. Il n'y avait rien dans cette frappe, elle ne pouvait pas aller au fond des filets. » Auteur d'un match correct, l'attaquant a eu le droit à une bordée de sifflets du public strasbourgeois lors de son remplacement, à cause de ce raté. «?Je ne les ai pas trop mal pris. Les supporters étaient déçus de la façon dont j'avais tiré.?» Le réconfort est venu de ses coéquipiers, qui l'ont entouré et incité à relever la tête. Cet échec ne l'a pas refroidi. Si un nouveau penalty se présente, Basile de Carvalho prendra ses responsabilités et le tirera. «?Sauf si je le provoque. On manque alors de lucidité, il vaut mieux laisser un autre le transformer?», explique le joueur natif de Ziguinchor, en Casamance (sud du Sénégal). Bien intégré dans le collectif strasbourgeois depuis son arrivée fin janvier, BDC estime que «?le Racing est le club qu'il [lui] fallait, [qu'il a] envie de grandir avec?». Comme il l'a fait avec le Stade Brestois pendant cinq ans et demi. En cours d'installation à Bischheim, avec sa femme et sa fille de deux mois, l'ancien séminariste est sur le point de trouver sa paroisse. «?Dimanche, Rodrigo [son coéquipier brésilien du Racing] m'emmène à la messe?», annonce avec un grand sourire Basile de Carvalho. En quête de rachat, il tentera d'abord de faire gagner le RCS à Vannes, vendredi prochain.
Samba Biagui Leral.net
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