Le 22 mars 1967, Seydou Sow se souvient toujours. « Je rappelle qu’à l’époque des faits, J’avais fait onze ans de services sans égratignures j’ai toujours ramené mes hommes vivants ». Pour ce qui du drame, le sergent, aujourd’hui de la mosquée de son quartier, explique qu’il était au mole 8 du port de Dakar, et lorsqu’il regardait la mer qui s’étendait à perte de vue ou l’océan était calme en ce moment « j’avais senti que Collette Senghor l’épouse du président était à mes côtés tout ça dans le rêve », martèle le sergent avant de revenir au film proprement dit.
Le déroulement de l’incident
« J’étais monté à bord de la voiture radio conduite par Ba Dicko Diallo. C’est cela qui m’a permis de sauver le président Senghor. Arrivés à la grande mosquée de Dakar on a prié comme tout le monde. Le président était installé à la tribune d’honneur aménagé à cette effet en face de la mosquée », narre le sergent Sow qui ajoute qu’ « il y avait d’autres personnalités comme le défunt Mamadou Cissé à l’époque Ministre de l’intérieur. En effet dès que j’ai senti le coup, j’ai sauté sur lui et je l’ai plaqué au sol et j’ai mes genoux sur sa poitrine. Voilà en quelques sortes comment j’ai réussi le neutraliser. »
Mais ce qui aura retenu l’attention de l’ancien garde du corps du président Senghor, c’est la discrétion dans laquelle s’est passée son intervention. « Mais le plus intéressant dans cette histoire, c’est le fait que tout soit fait dans la plus grande discrétion. C’est après les faits que les rumeurs ont commencés. Beaucoup ignorait que le président venait d’échapper à un assassinat. Le président a été informé bien après. Puisque, la voiture a démarrée en trombe après qu’Abdou Diouf a fini de monter. C’est en cours de route qu’il a été informé », ressasse Sow.
Direction : le commissariat central de Dakar. Il raconte : « Arrivé à la police j’ai déshabillé Moustapha Lô à moitié en lui laissant son sabadore. Dès qu’on l’a amené à la police, un policier la giflé et j’ai dit à ce dernier qu’il n’avait pas le droit de lui frapper. Je leur ai alors intimé l’ordre de ne pas le frapper et qu’il répondra à toutes les questions ». c’est dans ces conditions que Moustapha Lô a été arrêté par le sergent Sow qui a baptisé l’un des petits-fils de Moustapha Lô des années après avoir fait échoué le projet de ce dernier. Car le destin a fait qu’il habite le même quartier qu’une des filles de Moustapha Lô, condamné à mort le 21 juin 1967 et exécuté le 27 juin de la même année.
En outre le sergent Sow révèle qu'il n'a pas été récompensé pour sa bravoure. «Le président m'avait promis de m’élever au rang d'officier de l'Armée. Ce qui permettrait de passer une retraite paisible. Ce qu'il n'a jamais fait», regrette ce sexagénaire qui révèle que le président Senghor n'a pas démissionné avant de promettre de le prouver dans un ouvrage qui sera publié dans les semaines à venir.
Le déroulement de l’incident
« J’étais monté à bord de la voiture radio conduite par Ba Dicko Diallo. C’est cela qui m’a permis de sauver le président Senghor. Arrivés à la grande mosquée de Dakar on a prié comme tout le monde. Le président était installé à la tribune d’honneur aménagé à cette effet en face de la mosquée », narre le sergent Sow qui ajoute qu’ « il y avait d’autres personnalités comme le défunt Mamadou Cissé à l’époque Ministre de l’intérieur. En effet dès que j’ai senti le coup, j’ai sauté sur lui et je l’ai plaqué au sol et j’ai mes genoux sur sa poitrine. Voilà en quelques sortes comment j’ai réussi le neutraliser. »
Mais ce qui aura retenu l’attention de l’ancien garde du corps du président Senghor, c’est la discrétion dans laquelle s’est passée son intervention. « Mais le plus intéressant dans cette histoire, c’est le fait que tout soit fait dans la plus grande discrétion. C’est après les faits que les rumeurs ont commencés. Beaucoup ignorait que le président venait d’échapper à un assassinat. Le président a été informé bien après. Puisque, la voiture a démarrée en trombe après qu’Abdou Diouf a fini de monter. C’est en cours de route qu’il a été informé », ressasse Sow.
Direction : le commissariat central de Dakar. Il raconte : « Arrivé à la police j’ai déshabillé Moustapha Lô à moitié en lui laissant son sabadore. Dès qu’on l’a amené à la police, un policier la giflé et j’ai dit à ce dernier qu’il n’avait pas le droit de lui frapper. Je leur ai alors intimé l’ordre de ne pas le frapper et qu’il répondra à toutes les questions ». c’est dans ces conditions que Moustapha Lô a été arrêté par le sergent Sow qui a baptisé l’un des petits-fils de Moustapha Lô des années après avoir fait échoué le projet de ce dernier. Car le destin a fait qu’il habite le même quartier qu’une des filles de Moustapha Lô, condamné à mort le 21 juin 1967 et exécuté le 27 juin de la même année.
En outre le sergent Sow révèle qu'il n'a pas été récompensé pour sa bravoure. «Le président m'avait promis de m’élever au rang d'officier de l'Armée. Ce qui permettrait de passer une retraite paisible. Ce qu'il n'a jamais fait», regrette ce sexagénaire qui révèle que le président Senghor n'a pas démissionné avant de promettre de le prouver dans un ouvrage qui sera publié dans les semaines à venir.