Le sociologue Djiby Diakhaté l’a bien signalé vendredi dernier à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de la danse qui ne joue plus sa fonction cathartique, ni son rôle thérapeutique. Ndèye Guèye a fait dans la provocation pour s’imposer dans le milieu de la danse. Elle s’est bien illustrée avec son fameux « Yengal Down » pour des raisons pécuniaires. « Sabar Bou Graw » était certes passionnelle, mais elle a tristement fait le tour du monde. Salam Diallo remplit des soirées avec ses nouvelles inventions comme la (« Goana »). Mais le plus populaire d’entre toutes est cette nouvelle danse qui défraie la chronique. Je veux citer le « Youza » qui est jugée « obscène » par beaucoup d’observateurs parce qu’elle ressemble à une véritable exhibition libidinale.
Comme dans un rituel satanique, un striptease, ou une danse du ventre, les danseurs se touchent le pubis, le bas ventre et les seins, en se torpillant de manière effrontée. Voilà le spectacle « exotique » et « obscène » qu’offre la danse « Youza ». Est-ce une vraie valeur culturelle qui mérite d’être promulguée ? La réponse revient à tous les Sénégalais. Il incombe à tout un chacun d’en parler et de le dénoncer. Cette danse ne fait pas vraiment partie des valeurs culturelles à promouvoir. Elle ne nous améliore en rien du tout. Par conséquent, il n’est pas un modèle culturel viable. Le « Dialgati » (bouleversement ou renversement des choses) avait fait le même effet quelques années auparavant. On a laissé faire et tout le champ social s’est aujourd’hui renversé.
Hélas, dans un pays où les repères sont perdus et les contre-valeurs érigées en règles de vie, la dignité ne peut qu’être bafouée. Où sont-ils ces guides qui sont sensés orienter le peuple quand il perd le Nord, ceux-là qui doivent garder le temple ? Ils sont pourtant tous bien là, mais quelles sont leurs préoccupations, si ce n’est courir derrière des passeports diplomatiques, de nombreux hectares de terres, de jolies femmes et j’en passe ?
Il faut qu’il y ait le plus vite possible des assises nationales pour redéfinir ce qui est culturellement présentable au monde et à léguer à nos générations futures. Il y va de notre responsabilité dans l’histoire.
par Chérif FAYE
source Sudonline.sn
Comme dans un rituel satanique, un striptease, ou une danse du ventre, les danseurs se touchent le pubis, le bas ventre et les seins, en se torpillant de manière effrontée. Voilà le spectacle « exotique » et « obscène » qu’offre la danse « Youza ». Est-ce une vraie valeur culturelle qui mérite d’être promulguée ? La réponse revient à tous les Sénégalais. Il incombe à tout un chacun d’en parler et de le dénoncer. Cette danse ne fait pas vraiment partie des valeurs culturelles à promouvoir. Elle ne nous améliore en rien du tout. Par conséquent, il n’est pas un modèle culturel viable. Le « Dialgati » (bouleversement ou renversement des choses) avait fait le même effet quelques années auparavant. On a laissé faire et tout le champ social s’est aujourd’hui renversé.
Hélas, dans un pays où les repères sont perdus et les contre-valeurs érigées en règles de vie, la dignité ne peut qu’être bafouée. Où sont-ils ces guides qui sont sensés orienter le peuple quand il perd le Nord, ceux-là qui doivent garder le temple ? Ils sont pourtant tous bien là, mais quelles sont leurs préoccupations, si ce n’est courir derrière des passeports diplomatiques, de nombreux hectares de terres, de jolies femmes et j’en passe ?
Il faut qu’il y ait le plus vite possible des assises nationales pour redéfinir ce qui est culturellement présentable au monde et à léguer à nos générations futures. Il y va de notre responsabilité dans l’histoire.
par Chérif FAYE
source Sudonline.sn