A l’origine, le procureur des chambres africaines avait demandé à entendre Abdoul Mbaye, l’ancien directeur d’une banque sénégalaise, afin de livrer des informations sur la valeur des biens emportés par Hissène Habré au moment de son arrivée au Sénégal, en 1990. Son éventuelle audition a suscité de vifs débats dans la presse. Mais selon des sources proches du dossier, le procureur a finalement renoncé à cette audition, car cet interrogatoire aurait prolongé de nouveau la phase d’instruction. Or les membres du tribunal semblent avoir la volonté de boucler l’instruction au mois de janvier.
Les armes de Habré conservées par le tribunal
Par ailleurs, dans un communiqué diffusé cette semaine, les chambres africaines listent trois armes saisies au domicile de Hissène Habré. Des armes que le tribunal a décidé de conserver, car elles constituent, selon une source, « des pièces à conviction » dans ce dossier. Joint par RFI, l’un des avocats de Habré dénonce une forme de diversion : « Les chambres veulent masquer leur impuissance au moment où Ndjamena ne collabore pas avec Dakar, en refusant d’extrader des co-inculpés importants dans cette affaire », rappelle Me El Hadji Diouf, qui estime que « sans ces personnages, le dossier va vers une impasse ».
Les armes de Habré conservées par le tribunal
Par ailleurs, dans un communiqué diffusé cette semaine, les chambres africaines listent trois armes saisies au domicile de Hissène Habré. Des armes que le tribunal a décidé de conserver, car elles constituent, selon une source, « des pièces à conviction » dans ce dossier. Joint par RFI, l’un des avocats de Habré dénonce une forme de diversion : « Les chambres veulent masquer leur impuissance au moment où Ndjamena ne collabore pas avec Dakar, en refusant d’extrader des co-inculpés importants dans cette affaire », rappelle Me El Hadji Diouf, qui estime que « sans ces personnages, le dossier va vers une impasse ».