Cela dit, comme l'affirme une récente étude, que les sénégalais, dans leur majorité intellectuellement sous-développée, ne sont pas intéressés par des débats sur les institutions et les structures étatiques en général, mais seulement et simplement par un environnement de tranquillité pour exercer librement leur métier. Cela est du, me semble-t-il, au fait que le sénégalais, non-intellectuel (qui sais ou ne sais que revendiquer), ne compte pas sur l'état et il se disqualifie naturellement de toute chose franco-intellectuelle, et la manière de gérer la cité, par politique, en fait partie.
Cependant, je pense que, certains politiques ont besoin des cours de sociopolitique sénégalaise au lieu des théories de sociologie politique occidentale inadaptées.
Cheikh Ahmadou BAMBA, le non-violent même à l'égard de ses ennemis injuste, nous reccomande : "Looy wut jaar ko ci jámm, lum yágg-yágg da nga ci jot" et a Serigne Abdou Lahad d'ajouter :
"Mbir lum la jege-jege (même boo ko moome) boo ko yóotoo ak ñákki teggin ñu xañ la ko; Niki noonu mbir lum la sori-sori (même boo ko moomul), boo ko yóotoo aki teggin ñu jottali la ko"
C'est cette même stratégie, de régler nos problèmes par la voie pacifique, que Serigne Sidy Makhtar nous a rappelé, par la voix de son porte-parole, lorsque le conseil constitutionnel a tranché. Je cite:
"En ces moments agités pour le Sénégal, le Calife recommande à tous les disciples mourides, relevant de son autorité, de se conformer aux principes de paix et de non-violence enseignés par Cheikh A. Bamba. Et de tous les citoyens, ne relevant pas de son autorité directe mais consentant au moins à prendre en compte ses conseils, au premier chef desquels les acteurs politiques, de respecter la décision du Conseil Constitutionnel au jugement duquel ils avaient tous, au préalable, consenti à se soumettre. Sachant que tous avaient reconnu le caractère laïc des lois sénégalaise au même titre que les compétences dévolues par ces dernières à ladite institution. Si la nation, qui compte près de 95% de musulmans, était régie par d’autres types de lois, l’on aurait pu se référer entièrement à l’arbitrage d’une autorité religieuse. Le Calife invite donc tous les acteurs politiques, pouvoir et opposition, à discuter et de s’accorder de sorte à établir des fondements solides pour des élections apaisées et transparentes, comme il l’avait déjà déclaré durant ses dernières adresses.
Le Calife, à l’instar de tous ses illustres devanciers au Califat des mourides, rappelle à tous l’importance de se conformer aux règles d’équité, de justice et de bienfaisance enseignées par le Coran. De sorte à ce qu’une compétition saine et équitable leur permette éventuellement d’accéder au pouvoir de manière tout à fait pacifique, car tout pouvoir acquis dans la violence s’exercera infailliblement dans la violence. Une situation qui n’épargnera aucun sénégalais, de quelque bord ou sensibilité que ce soit." Fin de citation
Cette approche de régler nos problèmes par la voie de paix, sachant que l'absence de la paix sociale est le pure des problèmes, allait nous eviter 11 vies perdues, des blessés, et tous les biens publics et privés qui ont été détruits par ces manifestatnts, et enfin une sanction éléctorale par la majorité des sénegalais qui confirme la sagesse de Cheikh Abdou Lahad qui disait " Loo yóotu ak ñákki teggin ñu xañ la ko".
La question que nous devons poser est de savoir qu'attend véritablement la population sénégalaise de ses dirigeants? En obtenant la réponse exacte à cette question, nous serons apte à juger si la majorité des sénégalais ont fait le choix qui leur convenait le mieux ou non.
Pour ma part, bien que je n'ai pas la bonne réponse, je suis convaincu que la majorité du peuple sénégalais attend prioritairement, pour ne pas dire seulement, des dirigeants de leur garantir un environnement tranquille et; luttent, j'allais dire, continuellement contre les semeurs de la discorde (yéekatu fitna).
D’où les deux expressions sénégalaises selon lesquelles "Senegaal réewu jámm la" et; "Senegaal réewu teraanga la" prennent tout leur sens.
Je ne suis pas là pour juger ou analyser si cet attitude des sénégalais de faire leur choix est bonne ou mauvaise, mais je respect leur choix en sachant qu'on ne peut pas changer un peuple, avec ses comportements et habitudes, subutement.
Yalna nu Yálla dollee dimbali.
Abdoul Khadre GUEYE - badargueye@gmail.com
Cependant, je pense que, certains politiques ont besoin des cours de sociopolitique sénégalaise au lieu des théories de sociologie politique occidentale inadaptées.
Cheikh Ahmadou BAMBA, le non-violent même à l'égard de ses ennemis injuste, nous reccomande : "Looy wut jaar ko ci jámm, lum yágg-yágg da nga ci jot" et a Serigne Abdou Lahad d'ajouter :
"Mbir lum la jege-jege (même boo ko moome) boo ko yóotoo ak ñákki teggin ñu xañ la ko; Niki noonu mbir lum la sori-sori (même boo ko moomul), boo ko yóotoo aki teggin ñu jottali la ko"
C'est cette même stratégie, de régler nos problèmes par la voie pacifique, que Serigne Sidy Makhtar nous a rappelé, par la voix de son porte-parole, lorsque le conseil constitutionnel a tranché. Je cite:
"En ces moments agités pour le Sénégal, le Calife recommande à tous les disciples mourides, relevant de son autorité, de se conformer aux principes de paix et de non-violence enseignés par Cheikh A. Bamba. Et de tous les citoyens, ne relevant pas de son autorité directe mais consentant au moins à prendre en compte ses conseils, au premier chef desquels les acteurs politiques, de respecter la décision du Conseil Constitutionnel au jugement duquel ils avaient tous, au préalable, consenti à se soumettre. Sachant que tous avaient reconnu le caractère laïc des lois sénégalaise au même titre que les compétences dévolues par ces dernières à ladite institution. Si la nation, qui compte près de 95% de musulmans, était régie par d’autres types de lois, l’on aurait pu se référer entièrement à l’arbitrage d’une autorité religieuse. Le Calife invite donc tous les acteurs politiques, pouvoir et opposition, à discuter et de s’accorder de sorte à établir des fondements solides pour des élections apaisées et transparentes, comme il l’avait déjà déclaré durant ses dernières adresses.
Le Calife, à l’instar de tous ses illustres devanciers au Califat des mourides, rappelle à tous l’importance de se conformer aux règles d’équité, de justice et de bienfaisance enseignées par le Coran. De sorte à ce qu’une compétition saine et équitable leur permette éventuellement d’accéder au pouvoir de manière tout à fait pacifique, car tout pouvoir acquis dans la violence s’exercera infailliblement dans la violence. Une situation qui n’épargnera aucun sénégalais, de quelque bord ou sensibilité que ce soit." Fin de citation
Cette approche de régler nos problèmes par la voie de paix, sachant que l'absence de la paix sociale est le pure des problèmes, allait nous eviter 11 vies perdues, des blessés, et tous les biens publics et privés qui ont été détruits par ces manifestatnts, et enfin une sanction éléctorale par la majorité des sénegalais qui confirme la sagesse de Cheikh Abdou Lahad qui disait " Loo yóotu ak ñákki teggin ñu xañ la ko".
La question que nous devons poser est de savoir qu'attend véritablement la population sénégalaise de ses dirigeants? En obtenant la réponse exacte à cette question, nous serons apte à juger si la majorité des sénégalais ont fait le choix qui leur convenait le mieux ou non.
Pour ma part, bien que je n'ai pas la bonne réponse, je suis convaincu que la majorité du peuple sénégalais attend prioritairement, pour ne pas dire seulement, des dirigeants de leur garantir un environnement tranquille et; luttent, j'allais dire, continuellement contre les semeurs de la discorde (yéekatu fitna).
D’où les deux expressions sénégalaises selon lesquelles "Senegaal réewu jámm la" et; "Senegaal réewu teraanga la" prennent tout leur sens.
Je ne suis pas là pour juger ou analyser si cet attitude des sénégalais de faire leur choix est bonne ou mauvaise, mais je respect leur choix en sachant qu'on ne peut pas changer un peuple, avec ses comportements et habitudes, subutement.
Yalna nu Yálla dollee dimbali.
Abdoul Khadre GUEYE - badargueye@gmail.com