La question est de savoir est ce que cela va se fermer dans la sagesse, il va dire lui-même qu’il ne sera pas président à l’âge de 100 ans car ce n’est pas raisonnable de la faire ou est ce que ce sera sous la pression des amis Sénégalais à l’extérieur ou est qu’il va aller jusqu’au chaos comme Bagdo ou d’autres oubien est ce qu’il va frauder et gagner, rester là à gouverner dans le chaos. Les options ne sont pas nombreuses puisque dans tous les cas de figure, c’est son cycle qui arrive à une fin », a confié Idrissa Seck au micro de Leral. Idrissa Seck invite les chefs de partis qui ne peuvent pas avoir plus de 2% à se fondre dans les formations politiques sérieuses. « Il appartient à la classe politique d’être plus sérieuse. En 2007, si les Sénégalais ne m’avaient pas dit en me plaçant deuxième que l’offre politique que je leur faisais était celle qu’ils préféraient en dehors de celle de Wade, j’aurais abandonné la politique pour faire de la consultance. J’organiserais un club de réflexion, des séminaires pour défendre les idéaux auxquels je crois. Je ne ferais pas perdre aux Sénégalais leur temps à vouloir insister. Il y a des gens qui sont présents sur le marché électoral depuis près d’un quart de siècle et invariablement les Sénégalais leur répondent qu’ils ne peuvent pas obtenir plus de 1% ou 2% de leur confiance et pourtant ils insistent. Ce n’est pas très crédible. Je voudrais que les gens qui ont moins de 5% en tirent les conclusions et aillent faire autre chose ou intègrent d’autres familles politiques plus solides plus susceptibles d’accéder aux stations de responsabilité mais n’encombrent pas l’espace politique indéfiniment. Toutes les idées méritent de trouver un espace d’expression. En cela, il y a des partis politiques qui ont intérêt à devenir des clubs de réflexion comme dans les pays développés. Quand on constitue un parti politique, c’est pour conquérir des stations de responsabilités, des maires, des députés, des présidents de la République, des ministres. Il ne s’agit pas de limiter administrativement ou par voie législative et réglementaire le nombre de partis, il s’agit d’inviter les acteurs politiques à plus de responsabilité et à tirer les conclusions du message que le peuple leur envoie à chaque fois qu’ils participent à des élections », dit-il.
La rédaction. Leral-Net-
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