Le président de la République a reculé face à la détermination du peuple qui a vomi son ticket présidentiel. Mais le chef de l’Etat n’a pas été mis en minorité que par l’opposition. Dans son propre camp, des voix se sont élevées pour lui signifier qu’il a emprunté une voie qui peut faire basculer le pays dans la violence. Moussa Sy fait partie de ces libéraux qui ont su dire non au moment opportun. Mieux, le député maire des Parcelles Assainies a tenu un discours responsable et réaliste à ses collègues en leur faisant savoir qu’ils étaient les seuls responsables de leurs destinées. « Le peuple est dehors et il ne nous laissera pas faire. Je ne me sacrifierai pas pour Wade », lâche Moussa Sy qui installe ainsi la peur dans le cœur de ses frères de parti. Le président Wade a eu écho de cette « fronde ». Son projet venait de tomber à l’eau.
Sept mois après cette position courageuse sur le ticket de Wade, Moussa Sy prend le contrepied du camp présidentiel pour apporter son soutien indéfectible au responsable des jeunesses socialistes, Barthélémy Dias qui est accusé d’avoir tué un nervi. Pour Moussa Sy qui s’est rendu au commissariat central de Dakar pour témoigner toute sa compassion à son homologue maire, les seuls responsables de la mort de Ndiaga Diouf, c’est ceux-là qui ont envoyé des nervis pour intimider un adversaire politique jusque dans son fief. Il ne rase pas les murs comme certains pour prendre de la hauteur et se mettre au-dessus de la mêlée. Une position qui, à coup sûr ne plaira pas au Pape du sopi qui doit regretter d'avoir fait des pieds et des mains pour le maintenir à la tête de la mairie des Parcelles assainies que d’aucuns voyaient déjà dans l’escarcelle du Mac de Demba Dia.
Sept mois après cette position courageuse sur le ticket de Wade, Moussa Sy prend le contrepied du camp présidentiel pour apporter son soutien indéfectible au responsable des jeunesses socialistes, Barthélémy Dias qui est accusé d’avoir tué un nervi. Pour Moussa Sy qui s’est rendu au commissariat central de Dakar pour témoigner toute sa compassion à son homologue maire, les seuls responsables de la mort de Ndiaga Diouf, c’est ceux-là qui ont envoyé des nervis pour intimider un adversaire politique jusque dans son fief. Il ne rase pas les murs comme certains pour prendre de la hauteur et se mettre au-dessus de la mêlée. Une position qui, à coup sûr ne plaira pas au Pape du sopi qui doit regretter d'avoir fait des pieds et des mains pour le maintenir à la tête de la mairie des Parcelles assainies que d’aucuns voyaient déjà dans l’escarcelle du Mac de Demba Dia.