«Parce que leurs enseignants n’ont pas de logements, les élèves sont allés en mouvement de grève», disent-ils. Et ils y sont allés très fort, car s’en prenant à tout sur leur chemin. Danthiady n’ayant pas des symboles qui représentent l’Etat, exceptée l’école, les mômes ont commencé par le domicile du ministre. Là-bas, ils ont cassé le robinet familial et les ustensiles de cuisine. Mais avec l’intervention des voisins, ils n’ont pas endommagé plus que cela. Puis, ils ont mis le cap sur le domicile du Chef de village, Mamadou Baïdy Sall, mais n’ont pu rien faire là-bas. Ensuite, ils ont fait un tour au forage du village. Là également, la résistance des populations ne leur a pas permis de faire des casses. Ils visiteront le domicile du président de l’Association des parents d’élèves Silèye Sambayel Diallo, par ailleurs, parent du ministre, mais se limiteront seulement à taper sur la porte d’entrée de la maison avant de se rendre au centre de santé communautaire sis à quelques mètres. Là-bas, ils renverseront le matériel médical. Surtout les chaises et les tables. Toujours selon nos sources, «ils auront des échanges aigre-doux avec des chauffeurs de transport qui desservent l’axe Ourossogui-Danthiady, car voulant les obliger à faire une journée morte».
Du côté des élèves, on laisse entendre que «la grève se poursuivra tant que les enseignants n’auront pas de logement». Et leurs responsables disent «n’avoir rien cassé».
Finalement avec l’arrivée des forces de l’ordre tout va rentrer dans l’ordre. Et une réunion présidée par le sous-préfet d’Ogo, M. Momar Cissé et les inspecteurs de l’enseignement avec les notables du village et les élèves ont tout arrangé, avec beaucoup de promesses : la construction prochaine du nouveau collège financé par la banque mondiale, l’installation de la cantine scolaire, l’électrification du collège et son équipement en matériel hydraulique… Mais avant cela, les élèves ont dit soutenir les enseignants parce que l’année dernière, pour les mêmes raisons ils n’ont obtenu que le taux de 1% au Bfem. Quant aux enseignants, les autorités de l’Education leur ont fait savoir qu’ils ne doivent vouloir dire qu’il leur faut coûte que coûte des maisons en dur. Si on leur propose des cases, ils doivent les occuper. Pour rappel, tout est parti de la transformation de l’ancienne case de santé de santé qui servait de logement aux enseignants en une case des tout-petits. Quand les enseignants de cette nouvelle école veulent travailler, les enseignants du collège occupent leur lieu de travail où ils s’étaient installés provisoirement. Quand les populations du village leur ont demandé de cesser d’occuper illégalement ces lieux et d’aller de se trouver des chambres à louer, ils ont vu rouge.
Ferloo.com
Du côté des élèves, on laisse entendre que «la grève se poursuivra tant que les enseignants n’auront pas de logement». Et leurs responsables disent «n’avoir rien cassé».
Finalement avec l’arrivée des forces de l’ordre tout va rentrer dans l’ordre. Et une réunion présidée par le sous-préfet d’Ogo, M. Momar Cissé et les inspecteurs de l’enseignement avec les notables du village et les élèves ont tout arrangé, avec beaucoup de promesses : la construction prochaine du nouveau collège financé par la banque mondiale, l’installation de la cantine scolaire, l’électrification du collège et son équipement en matériel hydraulique… Mais avant cela, les élèves ont dit soutenir les enseignants parce que l’année dernière, pour les mêmes raisons ils n’ont obtenu que le taux de 1% au Bfem. Quant aux enseignants, les autorités de l’Education leur ont fait savoir qu’ils ne doivent vouloir dire qu’il leur faut coûte que coûte des maisons en dur. Si on leur propose des cases, ils doivent les occuper. Pour rappel, tout est parti de la transformation de l’ancienne case de santé de santé qui servait de logement aux enseignants en une case des tout-petits. Quand les enseignants de cette nouvelle école veulent travailler, les enseignants du collège occupent leur lieu de travail où ils s’étaient installés provisoirement. Quand les populations du village leur ont demandé de cesser d’occuper illégalement ces lieux et d’aller de se trouver des chambres à louer, ils ont vu rouge.
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