Maître Abdoulaye WADE est entré sur le tas dans l’arène politique. Mais il a eu à bénéficier de la dévolution de Chef de l’Opposition. Position héritée, à la fois, de Cheikh Anta DIOP d’une part et de la faveur de Léopold Sédar Senghor, d’autre part, qui a préféré lui donner le premier récépissé de parti d’opposition. Après le long règne de l’UPS-PS en tant que parti-Etat, parti unique. Et, ce, au détriment du RND.
J’ai été, personnellement, le brain-trust de WADE pour qu’il en soit ainsi. Ma présence à Mogadiscio où j’ai convié WADE était déterminante pour que SENGHOR puisse prendre cette décision et la finaliser sans l’influence néfaste de son Cabinet d’alors dirigé par Moustapha NIASS. Notre actuel Président devait être au CM2.
Cependant ce sont les « morts » de WADE souvent véhiculés les services de renseignement et des journalistes de l’infra information, qui lui ont, curieusement, porté bonheur.
A la veille de l’Election Présidentielle de 2000, son long séjour en France était interprété comme un signe avant coureur de sa disparition. « Etant sous traitement chimiothérapique d’un cancer avancé de la prostate.» Ce qui a encouragé les dirigeants du fameux F.A.L à se souder autour d’un WADE considéré comme « un Président de transition ».
En 2012 la même rumeur voudrait qu’il ne puisse terminer un nouveau long mandat de sept ans. Et qu’il y ait dévolution institutionnelle ou pseudo-électorale en faveur de son fils Karim. Sa perte de voix, au sens propre du terme, à la fin de la campagne électorale, était pour Radio Cancan un signe évident de cette mort tant annoncée. Il est vrai que cette perte de voix au niveau de la gorge a contribué à une autre perte de voix électorales, cette fois-ci. Et qui entraînera, à son tour, une perte du pouvoir.
L’emprisonnement de son fils Karim porte toujours cette marque macabre où l’on se disait : « Emprisonnez-le jusqu’à la mort de son père presque nonagénaire pour le priver d’un soutien électoral. » Ce, et d’autant plus qu’il est soupçonné d’avoir mis de coté une cagnotte dont les chiffres renvoient à une dimension plutôt astronomique.
C’est aussi ce même esprit qui a vu les forces de l’ordre prendre de la distance pour ne pas avoir à le toucher physiquement. Evitant, par là, de provoquer une mort dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle serait fatale au pays et au régime en place.
C’est certainement immoral, bien que la politique le soit quelque part par définition, mais depuis quarante ans la classe politique s’adonne à un jeu on ne peut plus abject. Parce qu’il s’agit, purement et simplement, d’un jeu macabre.
AHMED KHALIFA NIASSE
J’ai été, personnellement, le brain-trust de WADE pour qu’il en soit ainsi. Ma présence à Mogadiscio où j’ai convié WADE était déterminante pour que SENGHOR puisse prendre cette décision et la finaliser sans l’influence néfaste de son Cabinet d’alors dirigé par Moustapha NIASS. Notre actuel Président devait être au CM2.
Cependant ce sont les « morts » de WADE souvent véhiculés les services de renseignement et des journalistes de l’infra information, qui lui ont, curieusement, porté bonheur.
A la veille de l’Election Présidentielle de 2000, son long séjour en France était interprété comme un signe avant coureur de sa disparition. « Etant sous traitement chimiothérapique d’un cancer avancé de la prostate.» Ce qui a encouragé les dirigeants du fameux F.A.L à se souder autour d’un WADE considéré comme « un Président de transition ».
En 2012 la même rumeur voudrait qu’il ne puisse terminer un nouveau long mandat de sept ans. Et qu’il y ait dévolution institutionnelle ou pseudo-électorale en faveur de son fils Karim. Sa perte de voix, au sens propre du terme, à la fin de la campagne électorale, était pour Radio Cancan un signe évident de cette mort tant annoncée. Il est vrai que cette perte de voix au niveau de la gorge a contribué à une autre perte de voix électorales, cette fois-ci. Et qui entraînera, à son tour, une perte du pouvoir.
L’emprisonnement de son fils Karim porte toujours cette marque macabre où l’on se disait : « Emprisonnez-le jusqu’à la mort de son père presque nonagénaire pour le priver d’un soutien électoral. » Ce, et d’autant plus qu’il est soupçonné d’avoir mis de coté une cagnotte dont les chiffres renvoient à une dimension plutôt astronomique.
C’est aussi ce même esprit qui a vu les forces de l’ordre prendre de la distance pour ne pas avoir à le toucher physiquement. Evitant, par là, de provoquer une mort dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle serait fatale au pays et au régime en place.
C’est certainement immoral, bien que la politique le soit quelque part par définition, mais depuis quarante ans la classe politique s’adonne à un jeu on ne peut plus abject. Parce qu’il s’agit, purement et simplement, d’un jeu macabre.
AHMED KHALIFA NIASSE