Selon le verdict de la cour d’Appel, l’affaire est désormais renvoyée au tribunal correctionnel de Niamey chargé de traiter le dossier. Réagissant à sa libération, Moussa Kaka a confié être revenu de très loin, « des portes de l’enfer », remerciant tous ceux qui se sont mobilisés pour rendre possible sa libération, à savoir les dirigeants de RFI, l’ensemble des médias et confrères nigériens et étrangers qui ont plaidé sa cause. On rappelle qu’en fin septembre dernier, le Président-directeur général de l’Audiovisuel extérieur de la France et directeur général de RFI, Alain de Pouzilhac, en visite au Niger, avait demandé la clémence du président Tanja en vue de la libération de son correspondant au Niger.
Moussa Kaka avait été écroué sous le chef d’inculpation « d’atteinte à l’autorité de l’Etat », accusé d’être en complicité avec le MNJ, le mouvement rebelle touareg en conflit contre Niamey depuis février 2007. Par ailleurs, le Secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Abdou Diouf, a salué hier, dans un communiqué, la libération le même jour du journaliste nigérien Moussa Kaka, souhaitant qu’elle devienne définitive. « Au moment où nous nous apprêtons à ouvrir le 12ème sommet de la Francophonie à Québec, j’apprends avec grande joie la remise en liberté du journaliste nigérien Moussa Kaka », souligne l’ancien chef de l’Etat sénégalais.
« Cette libération provisoire, dont nous espérons qu’elle sera suivie d’une issue favorable et définitive, mérite d’être saluée », poursuit M. Diouf, dans son communiqué, en établissant un « lien inextricable entre démocratie et liberté de presse ». Selon son Secrétaire général, l’OIF entend continuer à se mobiliser pour que tous ses Etats et gouvernements membres suppriment les peines d’emprisonnement pour tous les délits de presse « autres que l’incitation aux crimes, à la violence ou au meurtre, à la haine ethnique ou raciale ».
Poursuivi sur la base d’interception de ses conversations téléphoniques avec des responsables du Mouvement des Nigériens pour la justice (MNJ), un mouvement de rébellion touareg opérant dans le Nord du Niger, Moussa Kaka a passé 384 jours à la prison civile de Niamey, en dépit d’une mobilisation internationale pour obtenir sa libération.
Moussa Kaka avait été écroué sous le chef d’inculpation « d’atteinte à l’autorité de l’Etat », accusé d’être en complicité avec le MNJ, le mouvement rebelle touareg en conflit contre Niamey depuis février 2007. Par ailleurs, le Secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Abdou Diouf, a salué hier, dans un communiqué, la libération le même jour du journaliste nigérien Moussa Kaka, souhaitant qu’elle devienne définitive. « Au moment où nous nous apprêtons à ouvrir le 12ème sommet de la Francophonie à Québec, j’apprends avec grande joie la remise en liberté du journaliste nigérien Moussa Kaka », souligne l’ancien chef de l’Etat sénégalais.
« Cette libération provisoire, dont nous espérons qu’elle sera suivie d’une issue favorable et définitive, mérite d’être saluée », poursuit M. Diouf, dans son communiqué, en établissant un « lien inextricable entre démocratie et liberté de presse ». Selon son Secrétaire général, l’OIF entend continuer à se mobiliser pour que tous ses Etats et gouvernements membres suppriment les peines d’emprisonnement pour tous les délits de presse « autres que l’incitation aux crimes, à la violence ou au meurtre, à la haine ethnique ou raciale ».
Poursuivi sur la base d’interception de ses conversations téléphoniques avec des responsables du Mouvement des Nigériens pour la justice (MNJ), un mouvement de rébellion touareg opérant dans le Nord du Niger, Moussa Kaka a passé 384 jours à la prison civile de Niamey, en dépit d’une mobilisation internationale pour obtenir sa libération.