Les mariages mixtes sont très fréquents entre certaines couches populaires, aussi bien occidentales qu’africaines. Les expériences tirées de ces couples sont souvent fâcheuses, et moralement difficiles. Tel fut le cas de cette dame du nom de K. N, qui avait épousé le Français M. Y. M., dans le cadre d’un mariage mixte. Lequel a malheureusement tourné court. Toutefois, un enfant naîtra de ce mariage éphémère, T. J. M., âgé présentement de 5 ans. Les deux parents divorcés, ne pouvant s’entendre sur la garde de leur enfant, le divorce a été tranché par la justice à la barre du tribunal Régional Hors Classe de Dakar, le 18 novembre 2008. L’affaire était en délibéré pour le 26 décembre dernier. Le jugement fut alors rendu, conformément à la loi. Le tribunal a ordonné le divorce des deux époux. Tout en donnant la garde de T. J. M., âgé de 5 ans, à sa maman. Avec, toutefois, l’autorisation de visite au père, y compris le droit d’hébergement pendant les vacances de Noël et de Pâques. Concernant la nourriture de l’enfant, le tribunal fixera un montant de 150.000 francs mensuellement, que le père est contraint de verser à la maman. Probablement en désaccord sur la décision du tribunal, le sieur M. prendra la fuite, en France, avec l’enfant, sans verser le moindre franc à son ex-épouse. C’était à l’occasion des vacances de Noël, du 26 décembre au 11 janvier 2009 qui devait être la date de retour de l’enfant, scolarisé ici à Dakar. Aujourd’hui, la dame K. N. attend toujours le retour de son enfant... Mais le sieur M., domicilié en France, reste introuvable. Car, ayant déserté cette maison avec l’enfant... Selon des sources concordantes, M. Y. G. se déplace régulièrement, d’un lieu à l’autre. Il a rompu tout contact avec la dame K. N., qui ignore aujourd’hui la situation de son enfant mineur. Cette dame meurtrie, vient de saisir son conseil, lequel a déposé une plainte entre les mains du procureur, pour délit de non-restitution de l’enfant mineur, âgé seulement de 5 ans. Ces faits constitutifs du « délit de non représentation de l’enfant », sont prévus et réprimés par les articles 345 et 349 du code Pénal du Sénégal, et 357 du code français, qui prévoit un emprisonnement de deux mois à deux ans, et une amende de 200.000 francs. Affaire à suivre.
Auteur: Lassana Sidibé L'Office
Auteur: Lassana Sidibé L'Office