Le ministre a lancé au Secrétaire général démissionnaire dudit ministère, Pape Massène Sène : « Votre place n’est pas là, mais ici (il lui indique où s’asseoir à ses côtés)». « Non, elle est là où je suis, vous oubliez que je ne suis plus votre Secrétaire général ? », a répondu M. Sène au ministre. Et ce dernier d’enchaîner aussitôt : « Il y a trop de mouchards encagoulés ici qui vont raconter n’importe quoi aux journalistes pour me discréditer, mais je m’en fous ! J’ai été ambassadeur à l’Union européenne, je suis riche, moi ». Sur ce, il sort de l’argent de sa poche et le balance : « Je reviens de la banque comme ça et mon argent, je l’investis pour régler les problèmes du ministère ». Selon La Tribune, qui donne cette information, Abdou Aziz Mbaye se tourne vers l’administrateur général du monument de la Renaissance africaine, Abdel Kader Pierre Fall et lui dit : « D’ailleurs, il y a trop de bruits autour du monument…». Décidé à faire toutes la lumière sur cette affaire, M. Fall invite le ministre à ne pas se limiter aux allusions. « Monsieur le ministre, ne vous limitez pas aux allusions, soyez précis sur la nature des bruits que vous entendez », lui a-t-il rétorqué. « Nous en reparlerons en tête à tête ». L’administrateur ne lâche pas pour autant l’affaire et interpelle à nouveau Abdou Aziz Mbaye : « Non, nous n’avons pas besoin de tête à tête pour cela, vous avez dit des choses devant tout le monde, il faut les éclairer et les préciser devant tout le monde ».
Se tournant vers Pape Massène Sène, M. Mbaye l'interroge : « Depuis quand avez-vous démissionné ? Vous ne m’avez pas fait parvenir de courrier m’informant de votre démission ». L'interpellé de répliquer : « Je l’ai adressé à qui de droit, je n’ai pas été nommé par vous, mais par un arrêté signé par le Premier ministre ». Et le ministre Abdou Aziz Mbaye, selon La Tribune, de démentir : « C’est faux, c’est moi qui vous ai nommé à ce poste ». Furieux Pape Masséne Séne rétorque : « Vous ne dites pas la vérité, et je vais apporter la preuve ici et l’exhiber devant tout le monde ». Au moment où le désormais ex-Secrétaire général du ministère de la Culture sort pour aller chercher l’arrêté attestant que le ministre n’est en rien concerné par sa nomination, ce dernier en profite pour prendre ses clics et ses clacs et se barrer. M. Séne revient quelques petites minutes après avec le papier qu’il montre à toute l’assistance. La réunion s'est terminé là.
Aujourd’hui à 10 heures au Théâtre Sorano, Abdou Aziz Mbaye fait face à un sit-in du collectif des animateurs culturels contractuels, ainsi que des sortants de l’Université des Mutants et des étudiants de l’école nationale des Arts. Ils vont se prononcer sur la crise qui prévaut au ministère, de la démission du Secrétaire général, de la privation du ministère, de la mise à l’écart des cadres de la culture, du non-paiement des salaires des agents, de la tournée politique sur la diversité culturelle, de l’amateurisme érigée en mode de fonctionnement entre autres sujets.
Se tournant vers Pape Massène Sène, M. Mbaye l'interroge : « Depuis quand avez-vous démissionné ? Vous ne m’avez pas fait parvenir de courrier m’informant de votre démission ». L'interpellé de répliquer : « Je l’ai adressé à qui de droit, je n’ai pas été nommé par vous, mais par un arrêté signé par le Premier ministre ». Et le ministre Abdou Aziz Mbaye, selon La Tribune, de démentir : « C’est faux, c’est moi qui vous ai nommé à ce poste ». Furieux Pape Masséne Séne rétorque : « Vous ne dites pas la vérité, et je vais apporter la preuve ici et l’exhiber devant tout le monde ». Au moment où le désormais ex-Secrétaire général du ministère de la Culture sort pour aller chercher l’arrêté attestant que le ministre n’est en rien concerné par sa nomination, ce dernier en profite pour prendre ses clics et ses clacs et se barrer. M. Séne revient quelques petites minutes après avec le papier qu’il montre à toute l’assistance. La réunion s'est terminé là.
Aujourd’hui à 10 heures au Théâtre Sorano, Abdou Aziz Mbaye fait face à un sit-in du collectif des animateurs culturels contractuels, ainsi que des sortants de l’Université des Mutants et des étudiants de l’école nationale des Arts. Ils vont se prononcer sur la crise qui prévaut au ministère, de la démission du Secrétaire général, de la privation du ministère, de la mise à l’écart des cadres de la culture, du non-paiement des salaires des agents, de la tournée politique sur la diversité culturelle, de l’amateurisme érigée en mode de fonctionnement entre autres sujets.