Bâti sur une superficie de 8200 m2, le musée "Xelcom" est une gigantesque infrastructure située à l’entrée de ladite station balnéaire. Sa collection regroupe près de 300 œuvres appartenant toutes à son promoteur qui affirme disposer encore de réserves à Dakar.
En plus des 2000 à 2500 œuvres qu’il garde encore en réserve, Mourtala Diop a dit qu’il a également mis à la disposition du musée national 83 autres pièces qui lui appartiennent.
Les œuvres exposées au niveau du musée de "Xelcom" portent la signature d’artistes de renom, originaires d’Amérique, d’Europe, d’Afrique, de la Corée, etc. Elles ont toutes été achetées ou échangées contre d’autres objets d’art par le promoteur, qui a commencé à collectionner depuis maintenant plusieurs années.
Selon Mourtala Diop, le choix porté sur la Petite Côte pour abriter une telle infrastructure s’explique par le fait la forte urbanisation de Dakar ne permet pas de disposer d’un site pouvant abriter ce musée. Contrairement à Saly, une station balnéaire caractérisée par son accessibilité, à quelques kilomètres de la capitale.
"A travers la construction de ce musée, nous avons voulu permettre à la jeune génération d’avoir une éducation et une culture artistique. Nous voulons que les jeunes Africains connaissent la culture de leurs ancêtres", a déclaré le promoteur, appelant la population à s’approprier les œuvres exposées.
"Je n’ai pas créé ce musée pour de l’argent. Depuis six ans que je suis en train de travailler sur ce projet, je n’ai jamais demandé de soutien à qui que ce soit et personne ne m’est venu en aide, si ce n’est ma volonté de faire quelque chose pour la culture qui est ma passion", a fait valoir M. Diop, parti en Europe dès l’âge de 16 ans. Il en a aujourd’hui 62 ans.
Il a précisé que la décoration du musée porte la signature de Djibril Ndiaye, ancien pensionnaire de l’Ecole nationale des beaux arts du Sénégal où il exerce aujourd’hui comme professeur.
L’accès au musée est gratuit pour les élèves et étudiants qui pourront même sur place bénéficier d’une bonne documentation, avec l’appui du conservateur qui va être recruté ainsi que de l’équipe de gestion.
Pour les touristes qui le désirent, le ticket d’entrée ne coûtera pas cher, a assuré le collectionneur, qui a reçu la visite du secrétaire général du ministère de la Culture et des Loisirs, Moussa Kâ, et du directeur du Patrimoine, Amady Bocoum. Ils ont tous visité le musée samedi, en attendant son inauguration officielle par le chef de l’Etat, Me Abdoulaye Wade, dont l’emploi du temps ne lui a pas permis de faire le déplacement.
Après avoir visité le musée, en compagnie du promoteur, Moussa Kâ a indiué que cette infrastructure culturelle permettra au ministère de la Culture et des Loisirs d’opérer une décentralisation de ses activités.
Il a relevé que cette perspective s’inscrit dans le cadre du troisième Festival mondial des arts nègres (10-31 décembre), axé sur le thème "La renaissance africaine", soulignant que dans ce musée, on trouve des œuvres originaires de toute l’Afrique.
ADE/BK
En plus des 2000 à 2500 œuvres qu’il garde encore en réserve, Mourtala Diop a dit qu’il a également mis à la disposition du musée national 83 autres pièces qui lui appartiennent.
Les œuvres exposées au niveau du musée de "Xelcom" portent la signature d’artistes de renom, originaires d’Amérique, d’Europe, d’Afrique, de la Corée, etc. Elles ont toutes été achetées ou échangées contre d’autres objets d’art par le promoteur, qui a commencé à collectionner depuis maintenant plusieurs années.
Selon Mourtala Diop, le choix porté sur la Petite Côte pour abriter une telle infrastructure s’explique par le fait la forte urbanisation de Dakar ne permet pas de disposer d’un site pouvant abriter ce musée. Contrairement à Saly, une station balnéaire caractérisée par son accessibilité, à quelques kilomètres de la capitale.
"A travers la construction de ce musée, nous avons voulu permettre à la jeune génération d’avoir une éducation et une culture artistique. Nous voulons que les jeunes Africains connaissent la culture de leurs ancêtres", a déclaré le promoteur, appelant la population à s’approprier les œuvres exposées.
"Je n’ai pas créé ce musée pour de l’argent. Depuis six ans que je suis en train de travailler sur ce projet, je n’ai jamais demandé de soutien à qui que ce soit et personne ne m’est venu en aide, si ce n’est ma volonté de faire quelque chose pour la culture qui est ma passion", a fait valoir M. Diop, parti en Europe dès l’âge de 16 ans. Il en a aujourd’hui 62 ans.
Il a précisé que la décoration du musée porte la signature de Djibril Ndiaye, ancien pensionnaire de l’Ecole nationale des beaux arts du Sénégal où il exerce aujourd’hui comme professeur.
L’accès au musée est gratuit pour les élèves et étudiants qui pourront même sur place bénéficier d’une bonne documentation, avec l’appui du conservateur qui va être recruté ainsi que de l’équipe de gestion.
Pour les touristes qui le désirent, le ticket d’entrée ne coûtera pas cher, a assuré le collectionneur, qui a reçu la visite du secrétaire général du ministère de la Culture et des Loisirs, Moussa Kâ, et du directeur du Patrimoine, Amady Bocoum. Ils ont tous visité le musée samedi, en attendant son inauguration officielle par le chef de l’Etat, Me Abdoulaye Wade, dont l’emploi du temps ne lui a pas permis de faire le déplacement.
Après avoir visité le musée, en compagnie du promoteur, Moussa Kâ a indiué que cette infrastructure culturelle permettra au ministère de la Culture et des Loisirs d’opérer une décentralisation de ses activités.
Il a relevé que cette perspective s’inscrit dans le cadre du troisième Festival mondial des arts nègres (10-31 décembre), axé sur le thème "La renaissance africaine", soulignant que dans ce musée, on trouve des œuvres originaires de toute l’Afrique.
ADE/BK