Dans un rapport intitulé «SOS Europe», sur l’impact des droits de l’homme dans le contrôle de l’immigration, Amnesty international dénonce en effet un pacte secret signé entre les gouvernements italien et libyen.
Ce pacte viole de façon flagrante les droits de l’homme, puisqu’il autorise les Italiens «à repousser les migrants qui veulent rejoindre l’Italie en leur déniant le droit de demander l’asile ou d’obtenir le titre de réfugié politique», rapporte le quotidien.
Toujours selon Amnesty international, cet accord qui aurait été signé le 3 avril 2012 prévoit que tous les migrants libyens peuvent être renvoyés chez eux, «sans aucune forme de protection humanitaire», contredisant ainsi la Convention européenne des droits de l’homme. Surtout, il ne tient aucunement compte de «la situation compliquée de personnes qui fuient un pays qui sort à peine de quarante ans d’un régime et d’une guerre sanglante».
L’Italie —peut-on encore lire dans le rapport de l’organisation internationale— a «dans la meilleure des hypothèses, ignoré la situation terrible des migrants et dans la pire, a volontairement mis de côté les droits de l’homme pour en tirer un bénéfice sur le terrain politique».
«La situation des Libyens qui veulent partir est encore pire aujourd’hui que du temps de Kadhafi, parce que les centres de détention en Libye sont aux mains des milices et que la chasses aux mercenaires qui ont combattu dans les rangs de l’armée du Raïs est ouverte», précise le porte parole d’Amnesty international en Italie, Riccardo Noury.
Mais l’Italie n’est pas seule, souligne Amnesty International.
«D’autres pays européens s’assoient sur les droits de l’homme dans leur lutte contre l’immigration clandestine.»
Lu sur La Repubblica
Ce pacte viole de façon flagrante les droits de l’homme, puisqu’il autorise les Italiens «à repousser les migrants qui veulent rejoindre l’Italie en leur déniant le droit de demander l’asile ou d’obtenir le titre de réfugié politique», rapporte le quotidien.
Toujours selon Amnesty international, cet accord qui aurait été signé le 3 avril 2012 prévoit que tous les migrants libyens peuvent être renvoyés chez eux, «sans aucune forme de protection humanitaire», contredisant ainsi la Convention européenne des droits de l’homme. Surtout, il ne tient aucunement compte de «la situation compliquée de personnes qui fuient un pays qui sort à peine de quarante ans d’un régime et d’une guerre sanglante».
L’Italie —peut-on encore lire dans le rapport de l’organisation internationale— a «dans la meilleure des hypothèses, ignoré la situation terrible des migrants et dans la pire, a volontairement mis de côté les droits de l’homme pour en tirer un bénéfice sur le terrain politique».
«La situation des Libyens qui veulent partir est encore pire aujourd’hui que du temps de Kadhafi, parce que les centres de détention en Libye sont aux mains des milices et que la chasses aux mercenaires qui ont combattu dans les rangs de l’armée du Raïs est ouverte», précise le porte parole d’Amnesty international en Italie, Riccardo Noury.
Mais l’Italie n’est pas seule, souligne Amnesty International.
«D’autres pays européens s’assoient sur les droits de l’homme dans leur lutte contre l’immigration clandestine.»
Lu sur La Repubblica