Doit-on parler de fanfaronnade ou d’irresponsabilité, lorsqu’un Ministre de la république fait publiquement une déclaration aussi grave à l’endroit d’un fonctionnaire de l’administration? Dans tous les cas c’est une atteinte à l’honneur d’un fonctionnaire de l’administration territoriale.
S’il est vrai que monsieur le gouverneur Dieng, qui n’a pas encore démenti les propos du ministre, est un wadiste, nous demandons ouvertement sa démission et prenons l’opinion nationale et internationale à témoin par rapport aux conséquences que peuvent engendrer de tels propos. Comme le dit le communiqué de l’Amicale des administrateurs civils du Sénégal, « ces allégations de soutien (…) risquent de compromettre la crédibilité des hautes institutions de la République et l’exercice correct des missions qui sont assignées aux autorités administratives.» Heureusement qu’il y a encore des républicains qui s’assument !
En effet, la légèreté avec laquelle le ministre Khouraichi Thiam a tenu ses propos montre qu’il ne se soucie pas de la décence et des principes républicains. C’est pourquoi le tollé que ses déclarations fracassantes ont soulevé au sein de l’opinion nationale ne l’émeut guère car ce qui compte pour lui c’est de profiter de son statut de ministre pour embarquer, dans un combat perdu d’avance, des fonctionnaires de l’administration territoriale dont la mission est de veiller à la bonne marche de l’Etat.
En analysant les propos du ministre, nous sommes en droit de dire que les principes de la république ont, chez les tenants du pouvoir, un autre sens car parler de « gouverneur wadiste » n’est rien d’autre que le symptôme de la transvaluation des valeurs républicaines. Nous assistons ainsi à une déliquescence de l’Etat, à une décomposition et à un effritement des vertus de la république. Cette politisation des fondements de l’Etat a jeté un discrédit sur les autorités de l’administration territoriale et a mis la neutralité républicaine en berne. Cela risque d’influer considérablement sur la transparence et la sincérité des élections en 2012.
Dès lors, un climat de méfiance et de soupçon vis-à-vis des agents du commandement territorial va légitimement s’installer parce que les principes d’égalité et d’équité sont brisés, l’Etat est bafoué et fragilisé.
Au-delà de cette déclaration maladroite et malheureuse, nous voudrions dire aux fonctionnaires de l’administration territoriale que leur mission est de servir la République et non de se soumettre à un vieil homme centenaire au crépuscule de sa vie.
Aux sénégalaises et aux sénégalais, nous voudrions rappeler que ce Khouraichi Thiam, dont la mission politique est de semer le désordre partout où il passe, est coutumier des sales besognes.
N’est-ce pas lui qui était monté sur ses chevaux le 02 mars 2011 pour taxer le président Macky Sall de poltron après qu’il eut armé des nervis et commandité l’attaque du cortège du leader de l’APR à Maka Coulibantang ?
N’est-ce pas lui qui a organisé le pillage de nos ressources halieutiques par le procédé douteux et sombre de délivrance de licences de pêche il y a de cela quelques mois? Tout le monde sait que ces autorisations sont une manière scandaleuse de légaliser des méthodes sauvages qui sont aux antipodes des règles de pêche. Avec lui, cette mafia organisée a transformé notre poisson en poison.
N’est-ce pas Khouraichi Thiam qui avait, à l’époque, ouvertement accusé un leader d’un parti d’opposition de fomenter un coup d’état contre le pouvoir du président Wade? Nous sommes convaincus que les véritables putshistes sont dans le camp du pouvoir. Ceux qui sont prêts à violer la constitution pour imposer un troisième mandat illégal ne sont rien d’autre que des putshistes.
Wade et son clan n’ont pas seulement réussi à faire l’unanimité contre eux mais aussi ils sont devenus la risée des hommes attachés aux valeurs et aux principes de la république. La candidature à un troisième mandat illégal du plus vieux président au monde est la parfaite illustration de ce ridicule que l’ancien ambassadeur de France au Sénégal considère comme une « curiosité ».
Puisque chez les tenants du pouvoir la fin justifie les moyens, ils n’éprouvent aucune gêne à s’abreuver dans les eaux troubles de la manipulation et de la politique politicienne.
Aujourd’hui, force est de constater que l’administration territoriale sénégalaise est plongée dans un profond malaise par la faute d’un politicien mythomane sans morale républicaine. Cet anarchiste formaté pour semer la pagaille partout où il passe, est prêt à fouler au pied, chaque fois qu’il en a l’occasion, les principes les plus élémentaires de la république.
En tous cas, les agents du commandement territorial sont mis devant leur responsabilité historique de choisir entre servir les intérêts bassement politiciens d’un vieil homme au crépuscule de sa vie et accomplir avec impartialité leur mission. Il est maintenant claire que l’obstination à vouloir imposer une troisième candidature illégale, coûte que coûte et par tous les moyens, est devenue une pathologie chez Wade. Son désir de s’accrocher au pouvoir et d’imposer une succession dynastique du pouvoir le pousse à remettre en cause les acquis d’hier et à vouloir plonger notre pays dans la pagaille et le chao.
Sous ce rapport Abdoulaye Wade se présente comme un prédateur des libertés, un affameur des populations, un braconnier de la constitution et un véritable fossoyeur de la démocratie et de la république.
Cette volonté affichée du chef de l’état, de mettre aux ordres des maillons essentiels du processus électoral, se manifeste, chaque jour, à travers des actes de corruption matérialisés par des indemnités et autres avantages accordés aux magistrats, aux juges du conseil constitutionnel, aux généraux, aux officiers, aux gouverneurs, aux préfets, et aux sous-préfets.
Tout est mis en branle pour perpétrer un coup de force électoral et les propos de Khouraichi Thiam constituent un dévoilement. Il faut noter avec regret et indignation que la panique et l’affolement qui se sont emparés du pouvoir ont fait que le discours raisonné et responsable a cédé le pas au délire, et aucune combine, aucune manipulation ne répugne aux libéraux, aucun mot n’est de trop. La cause est entendue et les sénégalais ont compris que l’absence de morale républicaine est la chose la mieux partagée dans le camp du pouvoir. Alors, le 26 février 2012, il faut sonner le glas de cette minorité d’arrivistes arrogants et insolents.
Diamé Diouf
Membre de la Convergence de Cadres Républicains de l’APR / YAAKAAR
Vice-président du Conseil Rural de Thiombi
S’il est vrai que monsieur le gouverneur Dieng, qui n’a pas encore démenti les propos du ministre, est un wadiste, nous demandons ouvertement sa démission et prenons l’opinion nationale et internationale à témoin par rapport aux conséquences que peuvent engendrer de tels propos. Comme le dit le communiqué de l’Amicale des administrateurs civils du Sénégal, « ces allégations de soutien (…) risquent de compromettre la crédibilité des hautes institutions de la République et l’exercice correct des missions qui sont assignées aux autorités administratives.» Heureusement qu’il y a encore des républicains qui s’assument !
En effet, la légèreté avec laquelle le ministre Khouraichi Thiam a tenu ses propos montre qu’il ne se soucie pas de la décence et des principes républicains. C’est pourquoi le tollé que ses déclarations fracassantes ont soulevé au sein de l’opinion nationale ne l’émeut guère car ce qui compte pour lui c’est de profiter de son statut de ministre pour embarquer, dans un combat perdu d’avance, des fonctionnaires de l’administration territoriale dont la mission est de veiller à la bonne marche de l’Etat.
En analysant les propos du ministre, nous sommes en droit de dire que les principes de la république ont, chez les tenants du pouvoir, un autre sens car parler de « gouverneur wadiste » n’est rien d’autre que le symptôme de la transvaluation des valeurs républicaines. Nous assistons ainsi à une déliquescence de l’Etat, à une décomposition et à un effritement des vertus de la république. Cette politisation des fondements de l’Etat a jeté un discrédit sur les autorités de l’administration territoriale et a mis la neutralité républicaine en berne. Cela risque d’influer considérablement sur la transparence et la sincérité des élections en 2012.
Dès lors, un climat de méfiance et de soupçon vis-à-vis des agents du commandement territorial va légitimement s’installer parce que les principes d’égalité et d’équité sont brisés, l’Etat est bafoué et fragilisé.
Au-delà de cette déclaration maladroite et malheureuse, nous voudrions dire aux fonctionnaires de l’administration territoriale que leur mission est de servir la République et non de se soumettre à un vieil homme centenaire au crépuscule de sa vie.
Aux sénégalaises et aux sénégalais, nous voudrions rappeler que ce Khouraichi Thiam, dont la mission politique est de semer le désordre partout où il passe, est coutumier des sales besognes.
N’est-ce pas lui qui était monté sur ses chevaux le 02 mars 2011 pour taxer le président Macky Sall de poltron après qu’il eut armé des nervis et commandité l’attaque du cortège du leader de l’APR à Maka Coulibantang ?
N’est-ce pas lui qui a organisé le pillage de nos ressources halieutiques par le procédé douteux et sombre de délivrance de licences de pêche il y a de cela quelques mois? Tout le monde sait que ces autorisations sont une manière scandaleuse de légaliser des méthodes sauvages qui sont aux antipodes des règles de pêche. Avec lui, cette mafia organisée a transformé notre poisson en poison.
N’est-ce pas Khouraichi Thiam qui avait, à l’époque, ouvertement accusé un leader d’un parti d’opposition de fomenter un coup d’état contre le pouvoir du président Wade? Nous sommes convaincus que les véritables putshistes sont dans le camp du pouvoir. Ceux qui sont prêts à violer la constitution pour imposer un troisième mandat illégal ne sont rien d’autre que des putshistes.
Wade et son clan n’ont pas seulement réussi à faire l’unanimité contre eux mais aussi ils sont devenus la risée des hommes attachés aux valeurs et aux principes de la république. La candidature à un troisième mandat illégal du plus vieux président au monde est la parfaite illustration de ce ridicule que l’ancien ambassadeur de France au Sénégal considère comme une « curiosité ».
Puisque chez les tenants du pouvoir la fin justifie les moyens, ils n’éprouvent aucune gêne à s’abreuver dans les eaux troubles de la manipulation et de la politique politicienne.
Aujourd’hui, force est de constater que l’administration territoriale sénégalaise est plongée dans un profond malaise par la faute d’un politicien mythomane sans morale républicaine. Cet anarchiste formaté pour semer la pagaille partout où il passe, est prêt à fouler au pied, chaque fois qu’il en a l’occasion, les principes les plus élémentaires de la république.
En tous cas, les agents du commandement territorial sont mis devant leur responsabilité historique de choisir entre servir les intérêts bassement politiciens d’un vieil homme au crépuscule de sa vie et accomplir avec impartialité leur mission. Il est maintenant claire que l’obstination à vouloir imposer une troisième candidature illégale, coûte que coûte et par tous les moyens, est devenue une pathologie chez Wade. Son désir de s’accrocher au pouvoir et d’imposer une succession dynastique du pouvoir le pousse à remettre en cause les acquis d’hier et à vouloir plonger notre pays dans la pagaille et le chao.
Sous ce rapport Abdoulaye Wade se présente comme un prédateur des libertés, un affameur des populations, un braconnier de la constitution et un véritable fossoyeur de la démocratie et de la république.
Cette volonté affichée du chef de l’état, de mettre aux ordres des maillons essentiels du processus électoral, se manifeste, chaque jour, à travers des actes de corruption matérialisés par des indemnités et autres avantages accordés aux magistrats, aux juges du conseil constitutionnel, aux généraux, aux officiers, aux gouverneurs, aux préfets, et aux sous-préfets.
Tout est mis en branle pour perpétrer un coup de force électoral et les propos de Khouraichi Thiam constituent un dévoilement. Il faut noter avec regret et indignation que la panique et l’affolement qui se sont emparés du pouvoir ont fait que le discours raisonné et responsable a cédé le pas au délire, et aucune combine, aucune manipulation ne répugne aux libéraux, aucun mot n’est de trop. La cause est entendue et les sénégalais ont compris que l’absence de morale républicaine est la chose la mieux partagée dans le camp du pouvoir. Alors, le 26 février 2012, il faut sonner le glas de cette minorité d’arrivistes arrogants et insolents.
Diamé Diouf
Membre de la Convergence de Cadres Républicains de l’APR / YAAKAAR
Vice-président du Conseil Rural de Thiombi