Bernard Henri Guigon, le patron de la pharmacie Guigon, a été attrait hier, à la barre de la Chambre Correctionnel du Tribunal de Grande instance de Dakar pour «entrave au libre exercice du culte» au préjudice de ses ex-employés Dame Dia et Khadim Dioum.
A en croire "L'As", il avait licencié ses deux employés pour avoir prié dans l’enceinte de la pharmacie. Cela a fait beaucoup de bruit. Devant le prétoire hier, le prévenu a nié les faits. Selon M. Guigon, les plaignants ont été licenciés pour manquements répétés à leur autorité et mise en danger des usagers. Il explique que les plaignants quittent le comptoir pour des raisons personnelles alors qu’une cinquantaine de clients attendent.
Pourtant, rappelle-t-il, dans la note de service, cela n’est pas accepté. L’avocat de la partie civile, Me Masokhna Kane, pense que cette affaire est particulièrement scandaleuse. Toutes les organisations religieuses s’étaient réunies à l’époque, pour dénoncer le comportement de Guigon.
La robe noire réclame une peine exemplaire et le franc symbolique. Pour la défense, cette procédure est vide puisqu’interdire de prier à ses employés dans leur lieu de travail, n’est pas un délit. Me Pape Leyti Ndiaye pense que ce procès est une erreur sociologique et juridique. Il sollicite la relaxe pure et simple de son client. L’affaire est mise en délibéré pour le 13 janvier prochain.
A en croire "L'As", il avait licencié ses deux employés pour avoir prié dans l’enceinte de la pharmacie. Cela a fait beaucoup de bruit. Devant le prétoire hier, le prévenu a nié les faits. Selon M. Guigon, les plaignants ont été licenciés pour manquements répétés à leur autorité et mise en danger des usagers. Il explique que les plaignants quittent le comptoir pour des raisons personnelles alors qu’une cinquantaine de clients attendent.
Pourtant, rappelle-t-il, dans la note de service, cela n’est pas accepté. L’avocat de la partie civile, Me Masokhna Kane, pense que cette affaire est particulièrement scandaleuse. Toutes les organisations religieuses s’étaient réunies à l’époque, pour dénoncer le comportement de Guigon.
La robe noire réclame une peine exemplaire et le franc symbolique. Pour la défense, cette procédure est vide puisqu’interdire de prier à ses employés dans leur lieu de travail, n’est pas un délit. Me Pape Leyti Ndiaye pense que ce procès est une erreur sociologique et juridique. Il sollicite la relaxe pure et simple de son client. L’affaire est mise en délibéré pour le 13 janvier prochain.