De plus en plus, les usagers font recours aux groupes électrogènes pour pallier les insuffisances dans la fourniture de l’énergie électrique. Mais, avec le rythme d’acquisition de ce matériel, l'on a tendance à penser que ces groupes se substituent à la Société nationale d'électricité (Senelec). Mais pour le Conseil national du patronat (Cnp), il n'est pas question qu'il en soit ainsi. Dans sa déclaration prononcée avant-hier lors de l'édition 2008 des Assises de l'entreprise, M. Baïdy Agne a opposé un refus catégorique à cet état de fait, tout en dénonçant la cherté de l'électricité. ‘17 % de hausse du tarif annoncé. Plus de 50 % d'augmentation ont été constatés dans les factures d'électricité. Et que dire de la qualité de l'énergie électrique distribuée, si ce n'est qu'il faut refuser que le groupe électrogène ne se substitue pas à la Senelec. Comment imaginer demain que ce groupe de secours soit notre principal fournisseur d'énergie électrique’, a-t-il souligné.
Cependant, il a reconnu les efforts déployés par le gouvernement pour améliorer la qualité du service. Toutefois, constatant la récurrence avec laquelle se pose la problématique de l'énergie, M. Agne est d'avis que celle-ci doit être l'affaire de toute la nation. Aussi a-t-il préconisé l'ouverture d'un débat national pour résoudre cette crise. ‘Si le prix à payer représente une part significative des ressources budgétaires de l'Etat, les Sénégalais apprécieront les sacrifices nécessaires pour la résolution définitive de cette problématique’, a-t-il indiqué. Et de soutenir, avec force, que ‘cela facilitera et renforcera l'action gouvernementale’. Et ce ne sont pas les ressources énergétiques qui manquent pour y arriver : soleil, vent, eau et biomasse. Voilà ce qu'il faut pour régler le problème. Ce qui manque, de l'avis du président du Cnp, c'est la mise en place des instruments financiers de promotion en concertation avec les banques et établissements financiers. L'Etat a certes manifesté sa volonté de défiscaliser des investissements et équipements en énergies renouvelables. Mais pour Baïdy Agne, il doit aller au-delà de ces mesures incitatives
Cependant, il a reconnu les efforts déployés par le gouvernement pour améliorer la qualité du service. Toutefois, constatant la récurrence avec laquelle se pose la problématique de l'énergie, M. Agne est d'avis que celle-ci doit être l'affaire de toute la nation. Aussi a-t-il préconisé l'ouverture d'un débat national pour résoudre cette crise. ‘Si le prix à payer représente une part significative des ressources budgétaires de l'Etat, les Sénégalais apprécieront les sacrifices nécessaires pour la résolution définitive de cette problématique’, a-t-il indiqué. Et de soutenir, avec force, que ‘cela facilitera et renforcera l'action gouvernementale’. Et ce ne sont pas les ressources énergétiques qui manquent pour y arriver : soleil, vent, eau et biomasse. Voilà ce qu'il faut pour régler le problème. Ce qui manque, de l'avis du président du Cnp, c'est la mise en place des instruments financiers de promotion en concertation avec les banques et établissements financiers. L'Etat a certes manifesté sa volonté de défiscaliser des investissements et équipements en énergies renouvelables. Mais pour Baïdy Agne, il doit aller au-delà de ces mesures incitatives