Alioune Badara Samb a fait un volte-face troublant en moins de trois mois. Après avoir interdit les rassemblements des organisations “d’obédience maçonnique”, par arrêté daté du 31 janvier 2018, il a fini par les autoriser par un autre arrêté publié le 25 avril et abrogeant les dispositions du précédent.
“Une décision aux allures de volte-face”, argumente Jeune Afrique qui a livré l’information documents à l’appui sur son site, expliquant que le préfet a justifié sa décision par “la nécessité de sauvegarde des libertés publiques” et “la limitation d’une situation d’exception”.
Le premier arrêté, dans lequel la préfecture invoquait “des menaces de troubles à l’ordre public” et “des risques d’affrontements entre organisations opposées”, a été pris alors qu’il y avait une vive tension au sujet de la tenue à Dakar des 26es Rencontres humanistes et fraternelles africaines et malgaches (Rehfram). Des organisations religieuses, une partie de l’opinion et notamment la société civile, s’étaient levées contre cet événement jugé contraire à nos croyances et coutumes.
Au Sénégal, commente Jeune Afrique, la question des francs-maçons alimente régulièrement la controverse. Après leur levée de boucliers autour de la tenue des Rehfram, des associations sénégalaises – majoritairement religieuses – avaient même décrété le branle-bas de combat contre la venue au Sénégal de la chanteuse Rihanna, qu’elles soupçonnaient d’appartenance maçonnique.
Hasard du calendrier ? En tout cas, trois jours après la publication d’un article par le magazine panafricain, la préfecture de Dakar a publié un nouvel arrêté, daté du 25 avril, qui abroge les dispositions du précédent.
Senego
“Une décision aux allures de volte-face”, argumente Jeune Afrique qui a livré l’information documents à l’appui sur son site, expliquant que le préfet a justifié sa décision par “la nécessité de sauvegarde des libertés publiques” et “la limitation d’une situation d’exception”.
Le premier arrêté, dans lequel la préfecture invoquait “des menaces de troubles à l’ordre public” et “des risques d’affrontements entre organisations opposées”, a été pris alors qu’il y avait une vive tension au sujet de la tenue à Dakar des 26es Rencontres humanistes et fraternelles africaines et malgaches (Rehfram). Des organisations religieuses, une partie de l’opinion et notamment la société civile, s’étaient levées contre cet événement jugé contraire à nos croyances et coutumes.
Au Sénégal, commente Jeune Afrique, la question des francs-maçons alimente régulièrement la controverse. Après leur levée de boucliers autour de la tenue des Rehfram, des associations sénégalaises – majoritairement religieuses – avaient même décrété le branle-bas de combat contre la venue au Sénégal de la chanteuse Rihanna, qu’elles soupçonnaient d’appartenance maçonnique.
Hasard du calendrier ? En tout cas, trois jours après la publication d’un article par le magazine panafricain, la préfecture de Dakar a publié un nouvel arrêté, daté du 25 avril, qui abroge les dispositions du précédent.
Senego