S’exprimant à l’occasion de levée du corps de Joseph Ndiaye, décédé vendredi à Dakar à l’âge de 87 ans, le chef de l’Etat a dit qu’il souhaite que le dernier livre écrit par l’ancien conservateur de la Maison des esclaves de Gorée, intitulé : ‘’il fut un jour à Gorée… L’esclavage raconté à nos enfants’’ soit ‘’lu et commenté dans les écoles’’.
Boubacar Joseph Ndiaye ‘’savait exprimer à sa façon, dans un langage vibrant’’, l’histoire de l’île de Gorée qu’il a contribué plus que quiconque sans doute à faire connaître l’histoire de cette localité à travers l’épisode de l’esclavage, ‘’symbole de ce qu’il y a de pus odieux dans l’histoire du monde’’, selon le président Wade.
Depuis qu’il a été engagé en 1962 comme conservateur de la Maison des esclaves de Gorée, Joseph Ndiaye a conté comme jamais personne n’a su le faire, l’enfer quotidien des esclaves détenus dans cette île située à 3 Km au large de Dakar avant d’être expédiés en Amérique.
Selon le président Wade, la présence de la diaspora à la troisième édition du Festival mondial des arts nègres (FESMAN III), prévue en décembre prochain à Dakar, sera la ‘’consécration sans aucun doute de l’œuvre de Boubacar Joseph Ndiaye’’.
L’œuvre de l’ancien conservateur de la Maison des esclaves de Gorée ne peut pas ne pas être ‘’au cœur’’ de ce festival, du fait notamment ‘’de milliers et de milliers d’ouvrages’’ écrits sur l’esclavage en général et la contribution particulière de Joseph Ndiaye à cette problématique liée à la mémoire des peuples noires, a-t-il expliqué.
Boubacar Joseph Ndiaye ‘’savait exprimer à sa façon, dans un langage vibrant’’, l’histoire de l’île de Gorée qu’il a contribué plus que quiconque sans doute à faire connaître l’histoire de cette localité à travers l’épisode de l’esclavage, ‘’symbole de ce qu’il y a de pus odieux dans l’histoire du monde’’, selon le président Wade.
Depuis qu’il a été engagé en 1962 comme conservateur de la Maison des esclaves de Gorée, Joseph Ndiaye a conté comme jamais personne n’a su le faire, l’enfer quotidien des esclaves détenus dans cette île située à 3 Km au large de Dakar avant d’être expédiés en Amérique.
Selon le président Wade, la présence de la diaspora à la troisième édition du Festival mondial des arts nègres (FESMAN III), prévue en décembre prochain à Dakar, sera la ‘’consécration sans aucun doute de l’œuvre de Boubacar Joseph Ndiaye’’.
L’œuvre de l’ancien conservateur de la Maison des esclaves de Gorée ne peut pas ne pas être ‘’au cœur’’ de ce festival, du fait notamment ‘’de milliers et de milliers d’ouvrages’’ écrits sur l’esclavage en général et la contribution particulière de Joseph Ndiaye à cette problématique liée à la mémoire des peuples noires, a-t-il expliqué.