Non, ce n’est pas acceptable dans une république normale, qui se réclame comme telle. Alors, chacun a son rôle, le pouvoir doit gouverner et l’opposition a le devoir moral de jouer sa pleine partition républicaine, plutôt de s’abonner docilement aux piètres godillots pour n’être qu’une caisse de résonnance, dressée en coupe réglée au service d’un exécutif ragaillardi, qui s’autorise tout, en se blanchissant lui-même en imam imaginaire, doit nécessairement apporter la réplique par les contradictions politiques pour animer le débat public.
Au prétexte fallacieux de laisser travailler tranquillement la nouvelle équipe complaisamment crédible et exemplaire dans la transparence de la Com, qui ne résulte que d’une vue de l’esprit, les sénégalais accepteront-ils de se mouler dans la pensée mécanique au point de lui donner gracieusement un quitus, qui ne repose que sur du fil blanc ? Une seule chose compte, la pression salutairement nécessaire, car la confiance n’exclut pas le contrôle et les promesses de campagne électorale doivent refléter la réalité des faits palpables sur le terrain.
Par devoir moral, conformément à notre éthique républicaine, le candidat de la voie obscure, Abdoulaye Wade a été admirablement défenestré par les urnes plus que tangibles au soir du 25 mars 2012, Macky Sall, a été donc choisi à défaut et par dépit, car entre la peste et le choléra, un seul choix s’imposait, celui du moindre mal. Pour autant, pourrions-nous être les porte-paroles des rapines politiques au point que nous soyons des moutons éternellement tondus ?
La seule chose qui compte pour nous c’est d’être vigilants pour que s’opèrent dans les faits, les conditions nécessaires d’un changement réel par la rupture totale avec le passé et non des effets d’annonce stériles aux motivations éminemment politiques. En politique, point d’état d’âme, rien que des intérêts immédiats, peu importe les moyens pour y parvenir.
Si par ordinaire, ce que nous excluons d’avance pour des raisons d’éthique, Moustapha Cissé Lô, le plus loufoque de la république, le plus bavard par excellence de l’incompétence avérée, l’homme des scandales de l’indécence par ses qualités remarquablement opportunistes déclarées, le porte- voix, les yeux et la chaussure du premier magistrat suprême, est choisi en lieu et place de Moustapha Niasse ou de Tanor Dieng, qui constituent non seulement et la colonne vertébrale et l’épine dorsale au sein de Bennoo yakaar, cette force républicaine, qui a permis de façon indiscutable, la majorité présidentielle, ce sera assurément le premier clash
d’une faute politique lourde aux conséquences incalculables d’un exécutif complice par son esprit partisan et partiel.
Les audits tapageurs à grand renfort de publicité, sans retenue aucune, ne sont-ils pas en définitive, une instrumentalisation voilée, éhontée pour créer la transhumance programmée vers la nouvelle prairie de la bonne posture au bon endroit et au bon moment ? Quand ceux qui occupent aujourd’hui, le haut du pavé, déclarent 4 MDS de FCFA comme patrimoine, en un temps record, qui contrastaient avec leur milieu social d’antan, sans compter une kyrielle de biens immobiliers, poussant comme des champignons ici ou là et ailleurs, dans l’hémisphère nord que leur conférait leur posture politique, on se demande dans quelque pays sommes-nous ? Apparemment, les investigations sur les enrichissements illicites ne doivent concerner que les autres, aux petites mains baladeuses, en mauvaise posture, car l’immunité du statut du Chef de l’Etat devient, en réalité, une impunité, dans les faits tangibles. Nous parions que dans l’hypothèse où les juges seraient nommés au suffrage universel, au même titre que l’élection du président de la république, à l’instar de l’Oncle Sam, il y aurait incontestablement un watergate des nouveaux ploutocrates de l’alternance des années 2000 à nos jours, car ceux qui se couvrent derrière une respectabilité apparente, sous les lambris dorés d’un certain palais, répondraient devant leur forfaiture. En Afrique, comme toujours, le dernier venu aux commandes est le meilleur, en attendant, demain, un déchantement général.
Depuis 2000 à 2012, rien n’y fait, les mêmes esbroufeurs inféodés, déclarés et non-éclairés, sur des oripeaux victimaires par l’entregent des hautes officines nébuleuses, extérieures, doivent être nécessairement les mêmes vainqueurs des élections présidentielles savamment orchestrées par la ruse. Un parrainage taillé sur mesure pour l’honneur des démocrates sombres, triés au volet depuis les indépendances d’une république convertie, en réalité, en symbole de la « tropicalitude » ou plus exactement d’une certaine « normalitude » aux contours obscurs devant l’éternel. C’est bien une constante sur commande recommandée.
Le combat continue !
Ahmadou Diop
http://www.diop-ahmadou.com
Au prétexte fallacieux de laisser travailler tranquillement la nouvelle équipe complaisamment crédible et exemplaire dans la transparence de la Com, qui ne résulte que d’une vue de l’esprit, les sénégalais accepteront-ils de se mouler dans la pensée mécanique au point de lui donner gracieusement un quitus, qui ne repose que sur du fil blanc ? Une seule chose compte, la pression salutairement nécessaire, car la confiance n’exclut pas le contrôle et les promesses de campagne électorale doivent refléter la réalité des faits palpables sur le terrain.
Par devoir moral, conformément à notre éthique républicaine, le candidat de la voie obscure, Abdoulaye Wade a été admirablement défenestré par les urnes plus que tangibles au soir du 25 mars 2012, Macky Sall, a été donc choisi à défaut et par dépit, car entre la peste et le choléra, un seul choix s’imposait, celui du moindre mal. Pour autant, pourrions-nous être les porte-paroles des rapines politiques au point que nous soyons des moutons éternellement tondus ?
La seule chose qui compte pour nous c’est d’être vigilants pour que s’opèrent dans les faits, les conditions nécessaires d’un changement réel par la rupture totale avec le passé et non des effets d’annonce stériles aux motivations éminemment politiques. En politique, point d’état d’âme, rien que des intérêts immédiats, peu importe les moyens pour y parvenir.
Si par ordinaire, ce que nous excluons d’avance pour des raisons d’éthique, Moustapha Cissé Lô, le plus loufoque de la république, le plus bavard par excellence de l’incompétence avérée, l’homme des scandales de l’indécence par ses qualités remarquablement opportunistes déclarées, le porte- voix, les yeux et la chaussure du premier magistrat suprême, est choisi en lieu et place de Moustapha Niasse ou de Tanor Dieng, qui constituent non seulement et la colonne vertébrale et l’épine dorsale au sein de Bennoo yakaar, cette force républicaine, qui a permis de façon indiscutable, la majorité présidentielle, ce sera assurément le premier clash
d’une faute politique lourde aux conséquences incalculables d’un exécutif complice par son esprit partisan et partiel.
Les audits tapageurs à grand renfort de publicité, sans retenue aucune, ne sont-ils pas en définitive, une instrumentalisation voilée, éhontée pour créer la transhumance programmée vers la nouvelle prairie de la bonne posture au bon endroit et au bon moment ? Quand ceux qui occupent aujourd’hui, le haut du pavé, déclarent 4 MDS de FCFA comme patrimoine, en un temps record, qui contrastaient avec leur milieu social d’antan, sans compter une kyrielle de biens immobiliers, poussant comme des champignons ici ou là et ailleurs, dans l’hémisphère nord que leur conférait leur posture politique, on se demande dans quelque pays sommes-nous ? Apparemment, les investigations sur les enrichissements illicites ne doivent concerner que les autres, aux petites mains baladeuses, en mauvaise posture, car l’immunité du statut du Chef de l’Etat devient, en réalité, une impunité, dans les faits tangibles. Nous parions que dans l’hypothèse où les juges seraient nommés au suffrage universel, au même titre que l’élection du président de la république, à l’instar de l’Oncle Sam, il y aurait incontestablement un watergate des nouveaux ploutocrates de l’alternance des années 2000 à nos jours, car ceux qui se couvrent derrière une respectabilité apparente, sous les lambris dorés d’un certain palais, répondraient devant leur forfaiture. En Afrique, comme toujours, le dernier venu aux commandes est le meilleur, en attendant, demain, un déchantement général.
Depuis 2000 à 2012, rien n’y fait, les mêmes esbroufeurs inféodés, déclarés et non-éclairés, sur des oripeaux victimaires par l’entregent des hautes officines nébuleuses, extérieures, doivent être nécessairement les mêmes vainqueurs des élections présidentielles savamment orchestrées par la ruse. Un parrainage taillé sur mesure pour l’honneur des démocrates sombres, triés au volet depuis les indépendances d’une république convertie, en réalité, en symbole de la « tropicalitude » ou plus exactement d’une certaine « normalitude » aux contours obscurs devant l’éternel. C’est bien une constante sur commande recommandée.
Le combat continue !
Ahmadou Diop
http://www.diop-ahmadou.com