Les socialistes devraient avoir droit une belle surprise en découvrant ces jours-ci une candidature aux primaires à laquelle personne ne s’attendait. Yaya Lam, 46 ans, contrôleur des finances publiques, veut en effet profiter d’une « faille » dans le règlement pour déposer sa propre candidature. Et si celle-ci peut sembler loufoque au premier abord, lui croit dur comme fer à sa capacité à retourner le système à son avantage et même pourquoi pas, à une victoire aux Présidentielles ( !).
« Le monde a changé. » sourit-il en évoquant Barak Obama. « Quand il s’est lancé, il n’avait personne avec lui. » Il ne va pas jusqu’à se comparer avec le président des États unis mais évoque un cheminement qui l’a conduit à cette candidature. « J’ai travaillé dans les Hauts de Seine, le Val de Marne, à Montmorillon (NDLR : où vit sa mère adoptive) et Poitiers. Au fil des ans, un réseau s’est constitué où nous échangions des idées. Et ces amis m’ont incité à me présenter. » Le premier moment d’incrédulité passé, Yaya Lam se décide. « Ça a fait boule-de-neige. Aujourd’hui, 500 à 600 personnes sont au courant de cette candidature. »
Un candidat qui sait être classé dans la catégorie des farfelus
Un parti, « Pour la France - à Gauche », a été créé. Son message « Oser la France ». « On nous parle tout le temps de perte d’emplois, de déficits publics et des comptes sociaux… Quand je vais dans une grande surface, je ne vois plus derrière les produits, des Français qui travaillent mais des Chinois qui travaillent. Nous devons retrouver nos valeurs, nos racines. » « La France a des valeurs culturelles, elle a toujours entraîné les autres. » reprend Yaya Lam. « Je ne suis pas contre la mondialisation mais je ne peux pas intégrer les autres si je ne sais pas qui je suis. » poursuit le candidat favorable à un service national généralisé aux deux sexes comme creuset républicain. Yaya Lam sait être d’emblée classé dans la catégorie des farfelus. Ses propositions peuvent sembler naïves mais il les argumente avec passion et rigueur. « Mais c’est ce handicap du ridicule qui va me permettre de gagner. Les Français ont vu tous ces gens qui plastronnent et n’ont rien réussi. J’ai tout ce qu’il faut pour ne pas gagner. » Derrière lui, Yaya pense pouvoir notamment compter sur les Français d’origine étrangère. « Entre Jospin et Chirac, il y avait environ 1,5 millions de voix. Si une partie seulement des 4 à 5 millions de Français d’origine étrangère se mobilise, ils peuvent désigner un président. »
ferloo.com
« Le monde a changé. » sourit-il en évoquant Barak Obama. « Quand il s’est lancé, il n’avait personne avec lui. » Il ne va pas jusqu’à se comparer avec le président des États unis mais évoque un cheminement qui l’a conduit à cette candidature. « J’ai travaillé dans les Hauts de Seine, le Val de Marne, à Montmorillon (NDLR : où vit sa mère adoptive) et Poitiers. Au fil des ans, un réseau s’est constitué où nous échangions des idées. Et ces amis m’ont incité à me présenter. » Le premier moment d’incrédulité passé, Yaya Lam se décide. « Ça a fait boule-de-neige. Aujourd’hui, 500 à 600 personnes sont au courant de cette candidature. »
Un candidat qui sait être classé dans la catégorie des farfelus
Un parti, « Pour la France - à Gauche », a été créé. Son message « Oser la France ». « On nous parle tout le temps de perte d’emplois, de déficits publics et des comptes sociaux… Quand je vais dans une grande surface, je ne vois plus derrière les produits, des Français qui travaillent mais des Chinois qui travaillent. Nous devons retrouver nos valeurs, nos racines. » « La France a des valeurs culturelles, elle a toujours entraîné les autres. » reprend Yaya Lam. « Je ne suis pas contre la mondialisation mais je ne peux pas intégrer les autres si je ne sais pas qui je suis. » poursuit le candidat favorable à un service national généralisé aux deux sexes comme creuset républicain. Yaya Lam sait être d’emblée classé dans la catégorie des farfelus. Ses propositions peuvent sembler naïves mais il les argumente avec passion et rigueur. « Mais c’est ce handicap du ridicule qui va me permettre de gagner. Les Français ont vu tous ces gens qui plastronnent et n’ont rien réussi. J’ai tout ce qu’il faut pour ne pas gagner. » Derrière lui, Yaya pense pouvoir notamment compter sur les Français d’origine étrangère. « Entre Jospin et Chirac, il y avait environ 1,5 millions de voix. Si une partie seulement des 4 à 5 millions de Français d’origine étrangère se mobilise, ils peuvent désigner un président. »
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