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« Le soufisme est le cœur vivant de l’Islam »

Rédigé par leral.net le Mardi 24 Juillet 2012 à 17:46 | | 2 commentaire(s)|

Carrefour de toutes les doctrines et de toutes les religions, les confréries ne sont pas en reste. Le Sénégal est endoctriné par la culture du soufisme. Hier, lundi 23 juillet, à Fass Delorme, l’Ambassade des Etats Unis à Dakar, en collaboration avec la Fondation Seydi Djamil, a organisé une conférence religieuse sur « Le Soufisme et la démocratie au Sénégal ».


« Le soufisme est le cœur vivant de l’Islam »
Une occasion pour Serigne Mansour Sy Djamil d’éclairer sur le rôle qu’il compte jouer à l’Assemblée nationale.
Il existe plusieurs confréries, depuis l’arrivée de l’Islam au Sénégal. Ce qui signifie que notre pays est enraciné dans la culture du soufisme. Ce dernier est « une quête ontologique et religieuse dans l’Islam spirituel, mystique qui est une voie intérieure apparue avec la révélation prophétique de ladite religion ». Ce qui fait dire au professeur de philosophie, Souleymane Bachir Diagne que « le soufisme est le cœur vivant de l’Islam ».

C’était à l’occasion d’une conférence religieuse organisée par l’Ambassade des Etats-Unis, en collaboration avec la Fondation Seydi Djamil sur le thème « Le soufisme et la démocratie au Sénégal », hier, lundi 23 juillet au domicile de Serigne Mansour Sy Djamil, à Fass Delorme. « Il est bon de rappeler la place qu’occupe le soufisme dans l’Islam car sa capacité de réponse est produite par celui-ci », a poursuivi Souleymane Bachir Diagne.

Cette conférence entre dans le cadre du programme intellectuel qui est inscrit dans l’agenda culturel de l’Ambassade des Etats-Unis au Sénégal durant ce mois du Ramadan. « On ne peut pas dissocier au Sénégal la démocratie et le soufisme », a précisé la Doctoresse Souad Ali, Chef du département des sciences religieuses de l’université de l’Etat d’Arizona aux Etats-Unis, sur l’interaction qui existe entre le soufisme et la démocratie. Cela montre les bonnes relations qu’il y a entre les hommes politiques et les religieux, depuis les indépendances à nos jours.

Toutefois, le rôle des hommes religieux à l’Assemblée nationale était une occasion, avec leur percée, à l’issue des précédentes législatives, pour Serigne Mansour Sy Djamil de faire une certaine précision. « Je ne vais pas à l’Assemblée nationale pour faire des serments, mais pour participer à la réflexion d’ensemble sur les questions qui interpellent notre pays », a-t-il rappelé, en soulignant qu’il y sera en tant que citoyen. « C’est aux députés de choisir qui sera le Président de l’Assemblée nationale », dit-il


Source:sudonline



1.Posté par mesgo le 26/07/2012 16:49 | Alerter
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Le thème central de cette prestigieuse rencontre organisée par Mansour Sy Djamil, animé par le Professeur Souleymane Bachir Diagne montre encore une fois de plus que seul la foi peut faire vivre le coeur de tout croyant. Mieux, cette pluralité qui fait qu'UN (Dieu), justifie le mérte de Djamil dans cette bataille infernale mais exaltante de sa vie spirituelle doublé ausii d'un homme politique depuis les années 66, 67, 68,.... Politique dans le sens de construire des idées positives pour l'intérêt général sans distinction de coloration ou d'appartenance idéologique. Un député doit être un défenseur et non un partisan. Je lui souhaite une bonne participation à l'assemblée nationale. D'être plus regardant sur les lois votées à l'assemblée nationale, de contrôler l'action gouvernementale, de mettre en place des commissions de veille dans différents secteurs pour articuler l'action gouvernementale au contrôle parlementaire. Le fort de Djamil, c'est de croire en soi même. Au finish, il a gagné mais tout en respectant ces adversaires. Bonne suite

2.Posté par mesgo le 26/07/2012 17:03 | Alerter
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C'est pourquoi, la démocratie reste et restera toujours encrée dans nos moeurs. Les Sénégalais aiment la bataille des idées et non la guerre. Ceux qui l'ont compris iront au temple de Thèmis et ceux qui privilégient la violence iront à NDOUGOUSINE. Cela est du tout simplement à l'enseignement religieux et/ou moderme acquis par bon nombre de citoyens en contact avec l'occident, les arabes et les asiatiques pour mieux appréhender l'essence de la vie humaine. On est suffisamment armé pour défendre notre patrie. Nous avons reçu une bonne formation dans tous les domaines; ce qui nous a valu d'être au coeur du monde et de participer à 80% aux prises de décisions dans les institutions les plus prestigieuses du monde. UNESCO / FAO / BANQUE MONDIALE / UA / OMS / FMI / etc...

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