Dans les starting-blocks de la Banque Islamique du Sénégal, qui a décroché le visa du CREPMF (Conseil Régional de l’Epargne Publique et des Marchés Financiers), le premier emprunt obligataire islamique « sukuk », garanti par l’Etat du Sénégal qui en est l’émetteur met la pédale douce. Du côté de la Banque Islamique du Sénégal qui a fait 1 milliard 900 millions de bénéfices Fcfa affectés à des actions sociales, tout était fin prêt pour le lancement de ce premier instrument islamique sur le marché subsaharien.
L’Etat du Sénégal était engagé à émettre ce sukuk (emprunt obligataire islamique) adossé à des actifs en sollicitant la BIS (Banque Islamique du Sénégal). Une grosse prouesse pour la filiale de la BID (Banque Islamique du Développement).
Dans un entretien exclusif accordé à Les Afriques, le Directeur général de la BIS, le Sénégalais Babacar Ndoye, estime que le marché ouest-africain regorge de potentialités et se prête bien à la finance islamique. Il n y a pas d’hypothèque. « Beaucoup de grands projets tels que des infrastructures de pointe en Asie et dans certains pays d’Afrique sont financés à travers cet instrument » avoue M. Babacar Ndoye.
Perçue comme une bouée de sauvetage depuis quelques années au profit de bon nombre de pays, la finance islamique peine à prendre ses marques en Afrique subsaharienne. La non appropriation du concept de produit financier islamique sur le marché explique selon plusieurs analystes la timidité de son attractivité.
Au Sénégal, le financement de l’économie par les banques locales ne dépassant pas la barre des 20% a poussé l’Etat en 2011 à solliciter les sukuks pour lever la bagatelle de 100 milliards Fcfa sur un volume d’emprunt de plus de 400 milliards auprès des institutions financières. L’implantation de la BIS (filiale de la BID) qui remonte à 1983 ne lui a pas permis de capter des flux de capitaux arabes pour le financement du développement de ce mécanisme aussi bien au Sénégal que dans la zone régionale ouest-africaine.
Une tendance que compte inverser la filiale de la BID au Sénégal qui a décidé de passer à la vitesse supérieure en communiquant sur les enjeux des nouveaux produits proposés par la finance islamique.
Par Ismael Aidara (Les Afriques.com)
L’Etat du Sénégal était engagé à émettre ce sukuk (emprunt obligataire islamique) adossé à des actifs en sollicitant la BIS (Banque Islamique du Sénégal). Une grosse prouesse pour la filiale de la BID (Banque Islamique du Développement).
Dans un entretien exclusif accordé à Les Afriques, le Directeur général de la BIS, le Sénégalais Babacar Ndoye, estime que le marché ouest-africain regorge de potentialités et se prête bien à la finance islamique. Il n y a pas d’hypothèque. « Beaucoup de grands projets tels que des infrastructures de pointe en Asie et dans certains pays d’Afrique sont financés à travers cet instrument » avoue M. Babacar Ndoye.
Perçue comme une bouée de sauvetage depuis quelques années au profit de bon nombre de pays, la finance islamique peine à prendre ses marques en Afrique subsaharienne. La non appropriation du concept de produit financier islamique sur le marché explique selon plusieurs analystes la timidité de son attractivité.
Au Sénégal, le financement de l’économie par les banques locales ne dépassant pas la barre des 20% a poussé l’Etat en 2011 à solliciter les sukuks pour lever la bagatelle de 100 milliards Fcfa sur un volume d’emprunt de plus de 400 milliards auprès des institutions financières. L’implantation de la BIS (filiale de la BID) qui remonte à 1983 ne lui a pas permis de capter des flux de capitaux arabes pour le financement du développement de ce mécanisme aussi bien au Sénégal que dans la zone régionale ouest-africaine.
Une tendance que compte inverser la filiale de la BID au Sénégal qui a décidé de passer à la vitesse supérieure en communiquant sur les enjeux des nouveaux produits proposés par la finance islamique.
Par Ismael Aidara (Les Afriques.com)