Assurément, les élections législatives de 2012 ne passionnent pas vraiment les Sénégalais, alors pas du tout. La preuve, samedi 23 et dimanche 24 juin, jours réservés au vote des corps militaires et paramilitaires, très peu d’hommes en tenue ont estimé nécessaire d’aller introduire leur bulletin dans les urnes. Et au regard d’une campagne électorale, terne morne comme une messe de requiem, on ne s’attend point à un grand rush le 1er juin prochain.
Le vote des corps militaires et paramilitaires, comptant pour les Législatives 2012, a eu lieu sur l’étendue du territoire sénégalais. Mais, constatent les tabloïds de ce lundi 25 juin 2012, comme il fallait s’y attendre, il n’a pas connu une grande affluence, comme si les Sénégalais se désintéressent de leur Assemblée nationale. Les militaires, policiers, gendarmes, douaniers, gardes pénitentiaires, sapeurs-pompiers, agents des Eaux et Forêts et gardiens des Parcs nationaux et du Service national d’Hygiène, en somme les hommes de tenue ont préféré «rester dans les casernes». Visiblement, cette corporation ne se sent pas concernée par cette élection, d’autant plus d’ailleurs que rien, au regard de la constitution des coalitions et des listes n’est censé les représenter.
La Présidentielle de février-mars derniers, bien qu’ayant enregistré un faible taux de participation, avait mobilisé bien plus que ces Législatives. Notez, par exemple, que dans les populeux départements de Pikine et Guédiawaye, un triste taux de participation de 13% seulement y a été enregistré. C’est encore pire à Thiès avec ses camps militaires et son énorme grand camp du Groupement mobile d’Intervention (GMI) de la Police où, sur 2366 inscrits, seuls 296 électeurs ont accompli leur devoir. Soit un peut plus du 10e des inscrits.
Dans le département de Tivaouane, renseigne "l’Observateur", sur les 186 inscrits, on n’a décompté que 27 votants, comme à Bambey, la ville de l’ex-ministre Aïda Mbodj, où 67 électeurs s’étaient inscrits avec seulement 17 votants à la fermeture des bureaux de vote. Pire encore, à Dagana, le fief de la tête de liste du Pds, Oumar Sarr, 130 militaires s’étaient inscrits. Au décompte final, ils n’ont été que quatre (bien 4) électeurs à avoir déposé leur bulletin dans l’urne..
Une désaffection qui en dit long sur cette lassitude apparente des Sénégalais vis-à-vis de la chose politique. Est-ce l’annonce d’une prochaine Assemblée nationale très peu représentative. Les politiciens ne mobilisent-ils plus, comme semble en attester le nombre élevé de candidats provenant de la société civile ? Les 1er juillet prochain nous édifiera.
By Lesenegalais
Le vote des corps militaires et paramilitaires, comptant pour les Législatives 2012, a eu lieu sur l’étendue du territoire sénégalais. Mais, constatent les tabloïds de ce lundi 25 juin 2012, comme il fallait s’y attendre, il n’a pas connu une grande affluence, comme si les Sénégalais se désintéressent de leur Assemblée nationale. Les militaires, policiers, gendarmes, douaniers, gardes pénitentiaires, sapeurs-pompiers, agents des Eaux et Forêts et gardiens des Parcs nationaux et du Service national d’Hygiène, en somme les hommes de tenue ont préféré «rester dans les casernes». Visiblement, cette corporation ne se sent pas concernée par cette élection, d’autant plus d’ailleurs que rien, au regard de la constitution des coalitions et des listes n’est censé les représenter.
La Présidentielle de février-mars derniers, bien qu’ayant enregistré un faible taux de participation, avait mobilisé bien plus que ces Législatives. Notez, par exemple, que dans les populeux départements de Pikine et Guédiawaye, un triste taux de participation de 13% seulement y a été enregistré. C’est encore pire à Thiès avec ses camps militaires et son énorme grand camp du Groupement mobile d’Intervention (GMI) de la Police où, sur 2366 inscrits, seuls 296 électeurs ont accompli leur devoir. Soit un peut plus du 10e des inscrits.
Dans le département de Tivaouane, renseigne "l’Observateur", sur les 186 inscrits, on n’a décompté que 27 votants, comme à Bambey, la ville de l’ex-ministre Aïda Mbodj, où 67 électeurs s’étaient inscrits avec seulement 17 votants à la fermeture des bureaux de vote. Pire encore, à Dagana, le fief de la tête de liste du Pds, Oumar Sarr, 130 militaires s’étaient inscrits. Au décompte final, ils n’ont été que quatre (bien 4) électeurs à avoir déposé leur bulletin dans l’urne..
Une désaffection qui en dit long sur cette lassitude apparente des Sénégalais vis-à-vis de la chose politique. Est-ce l’annonce d’une prochaine Assemblée nationale très peu représentative. Les politiciens ne mobilisent-ils plus, comme semble en attester le nombre élevé de candidats provenant de la société civile ? Les 1er juillet prochain nous édifiera.
By Lesenegalais