En faveur des mentalités copiées sur les modèles occidentaux, les Africains ne reconnaissaient plus publiquement qu’ils appréciaient les femmes en chair plutôt qu’en os.
Le matraquage publicitaire des médias occidentaux avait fini par imposer aux mentalités africaines les canons de beauté occidentales, et de Kinshasa à Lomé, Naomi Campbell était devenue l’idéale de beauté.
Aussi, les jeunes africaines et, quelques fois, des moins jeunes, avec qui la nature avait été généreuse en leur dotant d’une forte poitrine , ou d’un corps voluptueux développaient des complexes, ou tout au moins un certain mal- être.
Nul n’ignore que la course à la beauté, conduisait -et parfois continue actuellement à conduire - bon nombre d’ Africaines à recourir à des recettes prises un peu partout pour maigrir. Cela va des recettes pour maigrir en x jours découpées dans des magazines féminins, ou à des recettes de grands -mères qui auraient marché à merveille sur une voisine du quartier.
Cette tendance à idéaliser le format taille mannequin a commencé à changer à la fin des années 80. A cette époque, une certaine influence du « black is beautifull »venue des Blacks des USA toucha l’Afrique surtout grâce à la musique made in USA. C’est à ce moment là que les hommes africains revinrent « tout au moins officiellement » à leurs anciens canons de beauté concernant la femme noire.
En réalité, la volupté comme critère de beauté de la femme noire cœxistait avec les canons occidentaux mais la publicité, le désir d’occidentalisation dans les métropoles africaines faisaient en sorte que le discours officiel de l’homme africain se résumait grosso modo comme suit : « une belle femme, c’est Naomi Campbell, les grosses, j’aime pas trop... ». Pourtant dans les zones rurales (du sahel au Cap), la tendance restait officiellement aux femmes fortes et toutes en forme.
Dans les années 90, la tendance, s’est complètement inversée. C’est comme si la libéralisation des régimes politiques avait libérée quelque chose dans les mentalités des hommes. L’homme africain des villes s’était réconcilié avec sa culture . Les hommes affichaient désormais leur préférences pour les femmes en chair.
Il y’a qu’à voir les différents concours de beauté mis en place pour valoriser et promouvoir le beauté de la femme noire voluptueuse. Le premier concours du genre connu officiellement fut Miss Awoulaba, en 1987 en Côte d’Ivoire. Dans le genre, il y a Miss Diongoma au Sénégal, Miss Poog-Béedré au Burkina Faso, Miss Lolo au Togo, au Bénin, au Cameroun, reine Hanan au Bénin.
En RDC, et en Côte d’Ivoire des danses comme le « Ndombolo » et le « Mapouka » (malgré quelques excès) célèbrent ces atouts féminins.
Ce qui complexait hier les Africaines, aujourd’hui, s’assume sans complexe. L’artiste ivoirien Meiway a signé un tube extraordinaire dans ce sens en 2001 : le fameux « miss lolo » ou la danse des femmes à grosses poitrines. La célébration de la beauté de la femme noire a donc pour vocation de mettre en avant bien plus que les atouts physiques, de celle-ci, carrément toute la beauté de sa négritude.
Ce serait manquer d’honnêteté intellectuelle que de nier que dans toutes choses, les excès ne manquent pas. Néanmoins, aujourd’hui les Africaines savent que les hommes préfèrent les rondes même si toutes les beautés se valent.
Le matraquage publicitaire des médias occidentaux avait fini par imposer aux mentalités africaines les canons de beauté occidentales, et de Kinshasa à Lomé, Naomi Campbell était devenue l’idéale de beauté.
Aussi, les jeunes africaines et, quelques fois, des moins jeunes, avec qui la nature avait été généreuse en leur dotant d’une forte poitrine , ou d’un corps voluptueux développaient des complexes, ou tout au moins un certain mal- être.
Nul n’ignore que la course à la beauté, conduisait -et parfois continue actuellement à conduire - bon nombre d’ Africaines à recourir à des recettes prises un peu partout pour maigrir. Cela va des recettes pour maigrir en x jours découpées dans des magazines féminins, ou à des recettes de grands -mères qui auraient marché à merveille sur une voisine du quartier.
Cette tendance à idéaliser le format taille mannequin a commencé à changer à la fin des années 80. A cette époque, une certaine influence du « black is beautifull »venue des Blacks des USA toucha l’Afrique surtout grâce à la musique made in USA. C’est à ce moment là que les hommes africains revinrent « tout au moins officiellement » à leurs anciens canons de beauté concernant la femme noire.
En réalité, la volupté comme critère de beauté de la femme noire cœxistait avec les canons occidentaux mais la publicité, le désir d’occidentalisation dans les métropoles africaines faisaient en sorte que le discours officiel de l’homme africain se résumait grosso modo comme suit : « une belle femme, c’est Naomi Campbell, les grosses, j’aime pas trop... ». Pourtant dans les zones rurales (du sahel au Cap), la tendance restait officiellement aux femmes fortes et toutes en forme.
Dans les années 90, la tendance, s’est complètement inversée. C’est comme si la libéralisation des régimes politiques avait libérée quelque chose dans les mentalités des hommes. L’homme africain des villes s’était réconcilié avec sa culture . Les hommes affichaient désormais leur préférences pour les femmes en chair.
Il y’a qu’à voir les différents concours de beauté mis en place pour valoriser et promouvoir le beauté de la femme noire voluptueuse. Le premier concours du genre connu officiellement fut Miss Awoulaba, en 1987 en Côte d’Ivoire. Dans le genre, il y a Miss Diongoma au Sénégal, Miss Poog-Béedré au Burkina Faso, Miss Lolo au Togo, au Bénin, au Cameroun, reine Hanan au Bénin.
En RDC, et en Côte d’Ivoire des danses comme le « Ndombolo » et le « Mapouka » (malgré quelques excès) célèbrent ces atouts féminins.
Ce qui complexait hier les Africaines, aujourd’hui, s’assume sans complexe. L’artiste ivoirien Meiway a signé un tube extraordinaire dans ce sens en 2001 : le fameux « miss lolo » ou la danse des femmes à grosses poitrines. La célébration de la beauté de la femme noire a donc pour vocation de mettre en avant bien plus que les atouts physiques, de celle-ci, carrément toute la beauté de sa négritude.
Ce serait manquer d’honnêteté intellectuelle que de nier que dans toutes choses, les excès ne manquent pas. Néanmoins, aujourd’hui les Africaines savent que les hommes préfèrent les rondes même si toutes les beautés se valent.