Elles ne sont ni ministre, ni Pca. Mais samedi, on a découvert des femmes engagées, véridiques, unies comme les trois mousquetaires pour juste faire triompher le Pds en 2012.
La débâcle de leur formation le 22 mars dernier est une arête qui leur est laissée en travers de la gorge. Marième Tall en est la présidente. Elle a choisi la salle de l’Endss pour communier avec ses sœurs. Marie Pierre Sarr Traoré, la conférencière du jour et Awa Diop ont diagnostiqué les maux. Ils sont divers. Celle qui a passé 20 ans aux côtés du pape du Sopi, a tenu un discours de vérité. La « vérité » qui selon l’ancienne ministre des Pme n’est plus monnaie courante au Pds, bien que Me Abdoulaye Wade ait toujours enseigné cette qualité à ses militants. Comme un toubib devant un patient, Marie Pierre Sarr Traoré est revenue sur la baisse de tonus du Pds, dûe à « l’impopularité de certains maires, têtes de listes », à « ces partis alliés qui n’ont pas joué franc jeu, ces ministres sans base, les assises, le tripatouillage des listes au dernier moment », en passant par « le colportage, l’indiscipline dans le parti, du genre ôte-toi que je m’y mette, le déficit de communication », sans oublier « cette guerre des banderoles, la crise économique, les mouvements de soutien… ». Un check-up difficile mais qu’il a fallu accepter. Mais pour Marie Pierre Sarr Traoré, des mots et des remèdes existent pour que ce grand malade se porte à nouveau comme un charme. Il faut que l’école qui formait les militants aux valeurs du Sopi qui sont la « dignité, la justice et la fraternité », ouvre de nouveau ses portes. Face à la crise économique qui n’épargne aucune nation, l’ancienne ministre prône « l’anticipation ». Il s’agit comme elle en avait émis le vœu, d’insérer les jeunes dans les magasins de référence ou les centrales d’achats. Endossant toujours sa blouse de docteur « politique », la conférencière du jour a jeté une pierre « dans l’entourage présidentiel et des mouvements de soutien : des structures qui doivent se dissoudre au sein du Pds ». Marie Pierre Sarr n’a pas non plus oublié l’intégration des anciens, qui à ses yeux, « constituent la fondation du parti des bleus ». Auparavant d’autres amazones avaient pris la parole. Pour Awa Diop, la salle de l’Endss lui rappelle beaucoup de bons souvenirs. Comme le jour où elle a été portée à la tête de la présidence nationale des femmes. Mais aujourd’hui, le Pds a reçu un camouflet comme en ce 22 mars. L’amazone de la vieille ville a tressé des lauriers à ses sœurs qui avec leurs propres moyens s’organisent et se démènent. Leur seul objectif étant de faire revivre le Pds. Autre intervenante, Innocente Ntab Ndiaye. 500 kilomètres séparent sa ville de Ziguinchor de Dakar, mais c’est si près quand on a comme devise « l’attachement à Me Wade ». L’ancienne ministre de la Fonction publique a réitéré son « engagement derrière les amazones ». Leur présidente qui a lancé son mouvement, il y a quelques mois, en a vu des vertes et des pas mûres ; du fait de certains responsables comme Gnagna Touré qui a tout simplement refusé de prendre le carton d’invitation. Pour Marième Tall, cette attitude de la maire sortante des Sicap en dit long : « Me Abdoulaye Wade gnorou ka ».
Fatou Aïcha NDIAYE
L’as.
La débâcle de leur formation le 22 mars dernier est une arête qui leur est laissée en travers de la gorge. Marième Tall en est la présidente. Elle a choisi la salle de l’Endss pour communier avec ses sœurs. Marie Pierre Sarr Traoré, la conférencière du jour et Awa Diop ont diagnostiqué les maux. Ils sont divers. Celle qui a passé 20 ans aux côtés du pape du Sopi, a tenu un discours de vérité. La « vérité » qui selon l’ancienne ministre des Pme n’est plus monnaie courante au Pds, bien que Me Abdoulaye Wade ait toujours enseigné cette qualité à ses militants. Comme un toubib devant un patient, Marie Pierre Sarr Traoré est revenue sur la baisse de tonus du Pds, dûe à « l’impopularité de certains maires, têtes de listes », à « ces partis alliés qui n’ont pas joué franc jeu, ces ministres sans base, les assises, le tripatouillage des listes au dernier moment », en passant par « le colportage, l’indiscipline dans le parti, du genre ôte-toi que je m’y mette, le déficit de communication », sans oublier « cette guerre des banderoles, la crise économique, les mouvements de soutien… ». Un check-up difficile mais qu’il a fallu accepter. Mais pour Marie Pierre Sarr Traoré, des mots et des remèdes existent pour que ce grand malade se porte à nouveau comme un charme. Il faut que l’école qui formait les militants aux valeurs du Sopi qui sont la « dignité, la justice et la fraternité », ouvre de nouveau ses portes. Face à la crise économique qui n’épargne aucune nation, l’ancienne ministre prône « l’anticipation ». Il s’agit comme elle en avait émis le vœu, d’insérer les jeunes dans les magasins de référence ou les centrales d’achats. Endossant toujours sa blouse de docteur « politique », la conférencière du jour a jeté une pierre « dans l’entourage présidentiel et des mouvements de soutien : des structures qui doivent se dissoudre au sein du Pds ». Marie Pierre Sarr n’a pas non plus oublié l’intégration des anciens, qui à ses yeux, « constituent la fondation du parti des bleus ». Auparavant d’autres amazones avaient pris la parole. Pour Awa Diop, la salle de l’Endss lui rappelle beaucoup de bons souvenirs. Comme le jour où elle a été portée à la tête de la présidence nationale des femmes. Mais aujourd’hui, le Pds a reçu un camouflet comme en ce 22 mars. L’amazone de la vieille ville a tressé des lauriers à ses sœurs qui avec leurs propres moyens s’organisent et se démènent. Leur seul objectif étant de faire revivre le Pds. Autre intervenante, Innocente Ntab Ndiaye. 500 kilomètres séparent sa ville de Ziguinchor de Dakar, mais c’est si près quand on a comme devise « l’attachement à Me Wade ». L’ancienne ministre de la Fonction publique a réitéré son « engagement derrière les amazones ». Leur présidente qui a lancé son mouvement, il y a quelques mois, en a vu des vertes et des pas mûres ; du fait de certains responsables comme Gnagna Touré qui a tout simplement refusé de prendre le carton d’invitation. Pour Marième Tall, cette attitude de la maire sortante des Sicap en dit long : « Me Abdoulaye Wade gnorou ka ».
Fatou Aïcha NDIAYE
L’as.
Accueil
Envoyer à un ami
Partager sur facebook
