Puis le Président Obama est rentré dans la danse, en appellant plusieurs chefs d'état concernés, notamment les drigeants israeléliens turcs, anglais, et le Roi d'arabie séoudite pour les informer de l'inflexion américaine, et de sa volonté qu'une transition en bon ordre ait lieu.
Les USA, principaux alliés de l'Egypte, ont donc entammé un virage historique. L'alliance stratégique avec le pays n'est pas remise en cause, mais c'est la fin de partie pour Moubarak qui est sonnée.
On peut penser que l'impulsion a été donnée vendredi dernier, alors que le chef d'état-major égyptien, le général Sami Anan, se trouvait à washington, avec une importante délégation militaire. C'est à ce moment que les contacts entre le chef d'état-major et ses généraux au Caire, ont débouché sur un forcing, obligeant Hosni Moubarak à nommer un vice-président, en l'occurence, Omar Souleimane, chef des services de renseignements, fin diplomate, très apprécié à Washington. Un homme d'envergure maitrisant tous les dossiers étrangers, et disposant de réseaux solides au sein de l'armée dont il est issu. Omar Souleimane est celui qui a été le plus directement actif dans le cadre du très difficile processus de paix israélo-palestinien. Omar Souleimane, et c'est aussi un point très important pour les USA, nourrit des liens étroits avec plusieurs hauts dirigeants israéliens. Il est aussi celui qui a su se montrer impitoyable avec les frères musulmans.
Depuis qu'il a prété serment en tant que vice-président, et ruiné le rêve d'Hosni Moubarak de voir son fils lui succéder, Omar Souleimane, est techniquement et constitutionellement prêt à gerer le pays, en tant que président intérimaire jusqu'à d'éventuelles nouvelles élections.
Il pourrait selon des sources occidentales et arabes former un tandem avec Mohamed el Barradei, l'ancien directeur de l'agence internationale à l'énergie atomique, revenu dans son pays pour y devenir un des leaders de la contestation. Ce serait en quelque sorte un gouvernement de consensus transitoire...
Mais ce scénario relève encore de la pure fiction, car même laché par les Etats-Unis, Hosni Moubarak n'a en rien montré un quelconque signe de faiblesse, ou une intention de lacher les rênes du pouvoir. On l'a vu dimanche au centre de commandement de l'armée, aux cotés de...son vice président Omar Souleimane. Puis à la télévision nationale ou, comme si de rien n'était, il a déclaré avoir donné des ordres à son nouveau premier ministre pour faire baisser le cout de la vie, trouver de nouveaux emplois...
Tout dépendra, on ne le dira jamais assez de l'attitude de l'armée. Chars d'assaut, blindés, avions de chasse et hélicoptères dans le ciel.: Cette puisssante armée égyptienne se déploie progressivement de plus en plus massivement, sans pour autant user de sa force pour réprimer l'élan protestataire qui ne faiblit pas. Les hommes de troupes s'efforcent de concentrer leurs efforts sur les pillards, et semblent en tous les cas se montrer solidaires des manifestants, qu'ils n'empechent pas de monter sur les chars, pour qu'ils puissent y déployer leur banderoles, ou s'en servir de promontoires afin de lancer leur cri favori: Moubarak dégages!
Si la décision amércicaine apparait comme un signal fondamental, rien n'est joué actuellement. Les heures, les jours qui vont suivre seront déterminants. Moubarak est au pied du mur, mais ne semble pas vouloir entendre le message. L'avenir du pays est donc entre les mains des militaires, comme ce fut le cas en Tunisie.
Les USA, principaux alliés de l'Egypte, ont donc entammé un virage historique. L'alliance stratégique avec le pays n'est pas remise en cause, mais c'est la fin de partie pour Moubarak qui est sonnée.
On peut penser que l'impulsion a été donnée vendredi dernier, alors que le chef d'état-major égyptien, le général Sami Anan, se trouvait à washington, avec une importante délégation militaire. C'est à ce moment que les contacts entre le chef d'état-major et ses généraux au Caire, ont débouché sur un forcing, obligeant Hosni Moubarak à nommer un vice-président, en l'occurence, Omar Souleimane, chef des services de renseignements, fin diplomate, très apprécié à Washington. Un homme d'envergure maitrisant tous les dossiers étrangers, et disposant de réseaux solides au sein de l'armée dont il est issu. Omar Souleimane est celui qui a été le plus directement actif dans le cadre du très difficile processus de paix israélo-palestinien. Omar Souleimane, et c'est aussi un point très important pour les USA, nourrit des liens étroits avec plusieurs hauts dirigeants israéliens. Il est aussi celui qui a su se montrer impitoyable avec les frères musulmans.
Depuis qu'il a prété serment en tant que vice-président, et ruiné le rêve d'Hosni Moubarak de voir son fils lui succéder, Omar Souleimane, est techniquement et constitutionellement prêt à gerer le pays, en tant que président intérimaire jusqu'à d'éventuelles nouvelles élections.
Il pourrait selon des sources occidentales et arabes former un tandem avec Mohamed el Barradei, l'ancien directeur de l'agence internationale à l'énergie atomique, revenu dans son pays pour y devenir un des leaders de la contestation. Ce serait en quelque sorte un gouvernement de consensus transitoire...
Mais ce scénario relève encore de la pure fiction, car même laché par les Etats-Unis, Hosni Moubarak n'a en rien montré un quelconque signe de faiblesse, ou une intention de lacher les rênes du pouvoir. On l'a vu dimanche au centre de commandement de l'armée, aux cotés de...son vice président Omar Souleimane. Puis à la télévision nationale ou, comme si de rien n'était, il a déclaré avoir donné des ordres à son nouveau premier ministre pour faire baisser le cout de la vie, trouver de nouveaux emplois...
Tout dépendra, on ne le dira jamais assez de l'attitude de l'armée. Chars d'assaut, blindés, avions de chasse et hélicoptères dans le ciel.: Cette puisssante armée égyptienne se déploie progressivement de plus en plus massivement, sans pour autant user de sa force pour réprimer l'élan protestataire qui ne faiblit pas. Les hommes de troupes s'efforcent de concentrer leurs efforts sur les pillards, et semblent en tous les cas se montrer solidaires des manifestants, qu'ils n'empechent pas de monter sur les chars, pour qu'ils puissent y déployer leur banderoles, ou s'en servir de promontoires afin de lancer leur cri favori: Moubarak dégages!
Si la décision amércicaine apparait comme un signal fondamental, rien n'est joué actuellement. Les heures, les jours qui vont suivre seront déterminants. Moubarak est au pied du mur, mais ne semble pas vouloir entendre le message. L'avenir du pays est donc entre les mains des militaires, comme ce fut le cas en Tunisie.