Le FBI (la police fédérale américaine) a annoncé avoir «maintenant suffisamment d'informations pour conclure que le gouvernement de Corée du nord est responsable» du piratage informatique de Sony pictures, de la diffusion de données confidentielles et privées du studio de cinéma et après un certain nombre de menace d'avoir obtenu la non diffusion en salles du film «The Interview». Ce film a pour sujet un projet d'assassinat loufoque contre le suprême leader nord-coréen Kim Jong-un.
Lors d'une conférence de presse à la fin de la semaine dernière, le Président des Etats-Unis, Barack Obama, s'est impliqué dans cette affaire affirmant à la fois que la décision de Sony de ne pas diffuser le film en salles était «une erreur» et que les Etats-Unis «allaient répondre proportionnellement et au moment et de la façon que nous choisirons».
Le problème que souligne The Atlantic, c'est que les menaces de Barack Obama ne sont pas vraiment crédibles, et ce n'est pas une première. Tout le monde se souvient des mises en garde à Bashar el-Assad, le dictateur syrien, contre la ligne rouge à ne pas franchir, à savoir l'utilisation d'armes chimiques. La ligne rouge a été franchie et les menaces n'ont pas été mises à exécution.
Dans le cas de la Corée du nord, les options de la Maison Blanche sont presque nulles sauf de déclarer la guerre à Pyongyang ce qui est exclu. En dépit de décennies de sanctions contre le régime communiste presque totalement isolé, le Trésor américain «n'a jusqu'à aujourd'hui pris des mesures que contre 41 sociétés et 22 personnes» pour avoir commercé avec la Corée du nord. Autant les économies de la Russie et de l'Iran sont vulnérables aux sanctions, autant celle de la Corée du nord qui confine à l'autarcie et où la misère est générale est à peu près intouchable. En plus, le système bancaire nord-coréen n'a à peu près aucun lien avec le reste du monde et la clandestinité des quelques opérations (...) Lire la suite sur Slate.fr
Lors d'une conférence de presse à la fin de la semaine dernière, le Président des Etats-Unis, Barack Obama, s'est impliqué dans cette affaire affirmant à la fois que la décision de Sony de ne pas diffuser le film en salles était «une erreur» et que les Etats-Unis «allaient répondre proportionnellement et au moment et de la façon que nous choisirons».
Le problème que souligne The Atlantic, c'est que les menaces de Barack Obama ne sont pas vraiment crédibles, et ce n'est pas une première. Tout le monde se souvient des mises en garde à Bashar el-Assad, le dictateur syrien, contre la ligne rouge à ne pas franchir, à savoir l'utilisation d'armes chimiques. La ligne rouge a été franchie et les menaces n'ont pas été mises à exécution.
Dans le cas de la Corée du nord, les options de la Maison Blanche sont presque nulles sauf de déclarer la guerre à Pyongyang ce qui est exclu. En dépit de décennies de sanctions contre le régime communiste presque totalement isolé, le Trésor américain «n'a jusqu'à aujourd'hui pris des mesures que contre 41 sociétés et 22 personnes» pour avoir commercé avec la Corée du nord. Autant les économies de la Russie et de l'Iran sont vulnérables aux sanctions, autant celle de la Corée du nord qui confine à l'autarcie et où la misère est générale est à peu près intouchable. En plus, le système bancaire nord-coréen n'a à peu près aucun lien avec le reste du monde et la clandestinité des quelques opérations (...) Lire la suite sur Slate.fr