Il a beau essayer de passer inaperçu, tous les regards convergent vers lui. On dévore des yeux sa silhouette à peine plus voûtée qu’au temps où, tout sourires, il prenait des bains de foule à Libreville en compagnie de son ami Bongo.
Aujourd’hui, l’heure est au recueillement, et l’armée s’apprête à honorer la mémoire du défunt par un défilé militaire, avant le départ de la dépouille vers sa terre natale, dans le Haut-Ogooué. Les conversations évoquent, avec une pointe de nostalgie, le panache de l’ancien locataire de l’Élysée quand il« s’agissait de flatter le chatouilleux orgueil national gabonais.
Face à l’océan. Parmi eux, l’Afrique centrale est représentée en masse: le Tchadien Idriss Déby Itno, le Camerounais Paul Biya, le Congolais Denis Sassou Nguesso, l’Équato-Guinéen Teodoro Obiang Nguema et le Centrafricain François Bozizé pour la Cemac (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale), mais aussi Joseph Kabila (RD Congo), Fradique de Menezes (São Tomé) et Pierre Nkurunziza (Burundi).
Pour l’Afrique de l’Ouest, le Béninois Boni Yayi, le Burkinabè Blaise Compaoré, le Sénégalais Abdoulaye Wade et le Malien Amadou Toumani Touré ont fait le déplacement.
Installée sur un catafalque à quelques mètres des vagues de l’océan Atlantique, la dépouille d’Omar Bongo Ondimba entame sa dernière étape librevilloise, avant de quitter définitivement une capitale où tous les panneaux publicitaires affichent des messages d’affection, de reconnaissance et de regrets éternels. Pendant trois jours et trois nuits, des dizaines de milliers de personnes ont fait patiemment la queue pour rendre hommage à «Papa Bongo».
Aujourd’hui, l’heure est au recueillement, et l’armée s’apprête à honorer la mémoire du défunt par un défilé militaire, avant le départ de la dépouille vers sa terre natale, dans le Haut-Ogooué. Les conversations évoquent, avec une pointe de nostalgie, le panache de l’ancien locataire de l’Élysée quand il« s’agissait de flatter le chatouilleux orgueil national gabonais.
Face à l’océan. Parmi eux, l’Afrique centrale est représentée en masse: le Tchadien Idriss Déby Itno, le Camerounais Paul Biya, le Congolais Denis Sassou Nguesso, l’Équato-Guinéen Teodoro Obiang Nguema et le Centrafricain François Bozizé pour la Cemac (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale), mais aussi Joseph Kabila (RD Congo), Fradique de Menezes (São Tomé) et Pierre Nkurunziza (Burundi).
Pour l’Afrique de l’Ouest, le Béninois Boni Yayi, le Burkinabè Blaise Compaoré, le Sénégalais Abdoulaye Wade et le Malien Amadou Toumani Touré ont fait le déplacement.
Installée sur un catafalque à quelques mètres des vagues de l’océan Atlantique, la dépouille d’Omar Bongo Ondimba entame sa dernière étape librevilloise, avant de quitter définitivement une capitale où tous les panneaux publicitaires affichent des messages d’affection, de reconnaissance et de regrets éternels. Pendant trois jours et trois nuits, des dizaines de milliers de personnes ont fait patiemment la queue pour rendre hommage à «Papa Bongo».