Les « Pharaons », maîtres d’Afrique aux premières heures de la compétition au début des années 1960, semblent rentrés dans les rangs, puisque leur dernier titre remontre à 1983. Quant aux « Lions », ils n’ont plus goûté aux joies d’une victoire finale depuis 1997 à Dakar. Et autant pour les Egyptiens que pour les Sénégalais, le temps est certainement venu de mettre un terme à l’hégémonie angolaise. En tout cas, telle est l’ambition de l’équipe entraînée par Abdourahmane Ndiaye « Adidas ». Pour une fois qu’elle a commencé sa préparation à temps, que celle-ci n’a connu que quelques petits couacs et qu’elle est constituée des « meilleurs joueurs sénégalais actuels », selon l’expression même du coach, elle peut nourrir de réelles ambitions.
Avec le même technicien aux commandes mais sans certains ténors comme DeSagana Diop, le Sénégal avait terminé à la deuxième place continentale derrière l’Angola en 2005, en Algérie. C’est certainement ce qui a fait dire à Boniface Ndong qui avait alors été meilleur joueur, meilleur marqueur et meilleur rebondeur de ce tournoi, que « ce groupe est plus fort que celui d’Alger ». De là à voir les « Lions » sur la plus haute marche du podium, le 15 août à Tripoli, il n’y a qu’un pas que certains joueurs n’ont pas hésité à franchir. « J’en ai marre qu’on ne nous parle que de l’Angola », s’est même emporté l’un d’eux.
« Elite africaine et vision mondiale »
Leur coach semble cependant un peu plus mesuré. « Le seul projet devant nous, c’est de remettre le basket sur l’élite africaine et avec une vision mondiale », avait-il déclaré après avoir publié la liste des 12 « guerriers » sur lesquels il compte pour l’opération reconquête des cimes continentales.
En clair, « Adidas » se contenterait volontiers d’une place sur le podium libyen. D’abord parce que ce serait une belle avancée par rapport au dernier championnat d’Afrique disputé il y a deux ans en Angola (où l’équipe avait fini 9è). Ensuite et surtout parce que ce serait synonyme d’une qualification automatique aux prochains championnats du monde de basketball masculin prévus à l’été 2010 en Grèce. Mais, compétiteur comme on le connaît, il ne laissera filer aucune opportunité de brouiller totalement les cartes à ce 25è Afrobasket Libya 2009 pour signer un sixième succès continental avec les « Lions ». Il sait ce qu’il lui faut pour espérer gagner son pari : « notre force doit être de conjuguer le talents de ces joueurs », disait-il récemment. En fait, il sait qu’il dispose d’individualités de très haut niveau. Le défi, c’est d’en faire un groupe homogène. Une équipe quoi ! Boniface Ndong, fraîchement transféré à Barcelone ne disait pas autre chose lorsqu’il soutenait dernièrement que « la réussite du Sénégal passera par l’ensemble du groupe ».
C’est à croire qu’il a compris (on espère que ses coéquipiers aussi) le message sous forme de défi que leur entraîneur leur a lancé : « vous réussissez de bonnes choses individuellement, mais comme équipe souvenez-vous que vous n’avez encore rien gagné », leur a-t-il dit en substance. Si cela ne suffit pas à les galvaniser, que leur faudra-t-il alors ?
B.K.N
Source Le Soleil
Avec le même technicien aux commandes mais sans certains ténors comme DeSagana Diop, le Sénégal avait terminé à la deuxième place continentale derrière l’Angola en 2005, en Algérie. C’est certainement ce qui a fait dire à Boniface Ndong qui avait alors été meilleur joueur, meilleur marqueur et meilleur rebondeur de ce tournoi, que « ce groupe est plus fort que celui d’Alger ». De là à voir les « Lions » sur la plus haute marche du podium, le 15 août à Tripoli, il n’y a qu’un pas que certains joueurs n’ont pas hésité à franchir. « J’en ai marre qu’on ne nous parle que de l’Angola », s’est même emporté l’un d’eux.
« Elite africaine et vision mondiale »
Leur coach semble cependant un peu plus mesuré. « Le seul projet devant nous, c’est de remettre le basket sur l’élite africaine et avec une vision mondiale », avait-il déclaré après avoir publié la liste des 12 « guerriers » sur lesquels il compte pour l’opération reconquête des cimes continentales.
En clair, « Adidas » se contenterait volontiers d’une place sur le podium libyen. D’abord parce que ce serait une belle avancée par rapport au dernier championnat d’Afrique disputé il y a deux ans en Angola (où l’équipe avait fini 9è). Ensuite et surtout parce que ce serait synonyme d’une qualification automatique aux prochains championnats du monde de basketball masculin prévus à l’été 2010 en Grèce. Mais, compétiteur comme on le connaît, il ne laissera filer aucune opportunité de brouiller totalement les cartes à ce 25è Afrobasket Libya 2009 pour signer un sixième succès continental avec les « Lions ». Il sait ce qu’il lui faut pour espérer gagner son pari : « notre force doit être de conjuguer le talents de ces joueurs », disait-il récemment. En fait, il sait qu’il dispose d’individualités de très haut niveau. Le défi, c’est d’en faire un groupe homogène. Une équipe quoi ! Boniface Ndong, fraîchement transféré à Barcelone ne disait pas autre chose lorsqu’il soutenait dernièrement que « la réussite du Sénégal passera par l’ensemble du groupe ».
C’est à croire qu’il a compris (on espère que ses coéquipiers aussi) le message sous forme de défi que leur entraîneur leur a lancé : « vous réussissez de bonnes choses individuellement, mais comme équipe souvenez-vous que vous n’avez encore rien gagné », leur a-t-il dit en substance. Si cela ne suffit pas à les galvaniser, que leur faudra-t-il alors ?
B.K.N
Source Le Soleil