D’abord, c’est lui-même qui monte au créneau, notamment sur les ondes de Zik Fm (privée) pour faire savoir qu’il compte “revenir plus fort qu’avant“ dans la sélection nationale de football ; alors qu’il peine à s’imposer dans son propre club Blackburn, avec qui, il n’a inscrit que deux buts après 20 journées.
Et depuis, c’est le ballet de ses thuriféraires et autres troubadours qui sont entrés dans la danse. Il ne se passe plus une seule journée sans que les “soldats“ de Diouf ne fassent des sorties dans la presse pour plaider son retour en sélection de différentes manières. La générosité de l’enfant de Balakoss oblige !
Pourtant la date 11 octobre 2008, devait être marquée à jamais dans la mémoire des Sénégalais. Quand la Gambie est venue éliminer le Sénégal dans son antre du stade Léopold Sédar Senghor, privant à tout un peuple la Can et le Mondial 2010, on croyait avoir retenu la leçon.
Ce soir là, la “génération d’orée de 2002“, tant chantée dans toutes les chaumières avait montré ses limites objectives en démontrant que le football est une question de jeunesse. Qu’on ne pouvait pas plus se confiner dans le passé plus ou moins glorieux alors que le train de l’avenir renouvelle ses passagers à chaque campagne de Coupe d’Afrique.
Mieux, la reconstruction du football national, annoncée partout notamment par l’actuel président de la Fédération sénégalaise de football (Fsf), Me Augustin Senghor, mise principalement sur la jeunesse en perspective de Gabon-Guinée Equatoriale 2012 ; mais aussi de Brésil 2014.
Pour ce, l’accent devra particulièrement être mis dans la discipline et le respect scrupuleux du code de conduite à tenir.
Ce qu’un El Hadji Diouf, ne saurait respecter. Le double Ballon d’or africain 2001 et 2002, s’est toujours illustré comme étant le joueur sénégalais, le plus réfractaire à la discipline de groupe. De Byblos au Mali 2002, à Vienna City au Ghana, 2008, en passant par Plazza en Tunisie 2004, il a toujours été au cœur des faits divers.
C’est d’ailleurs pour éviter les virées nocturnes de Diouf que la Fédération avait choisi le “bunker“ d’Ismaïlia lors de la campagne égyptienne de 2006.
Pourtant, Aimé Jacquet avait indiqué la voie à suivre lors du Mondial 1998. Contre tout le monde, le technicien français avait écarté David Ginola et Eric Cantona, pourtant considérés comme les meilleurs joueurs du moment, afin de construire une sélection digne de ce nom.
Lors de l’Euro 2008, le vieux coach, Luis Aragonès, personnage bouillant, à la limite raciste, a préféré miser sur la jeunesse des Torres, Villa, Iniesta, Xavi au détriment de la légende Raùl. Contre vents et marrées, il a assumé ses choix et s’est fait récompenser par un trophée, mettant fin à quarante quatre ans de disette de la Roja dont le dernier titre européen remonte en 1964. Les Ibères sont considérés actuellement comme la “meilleure nation de football au monde“.
Autant de faits qui démontrent que seul Lamine Ndiaye n’avait pas compris cette nécessité de changement.
Reste à savoir ce qu’il adviendra avec Amara Traoré sur qui la pression monte depuis sa désignation comme sélectionneur national.
Et depuis, c’est le ballet de ses thuriféraires et autres troubadours qui sont entrés dans la danse. Il ne se passe plus une seule journée sans que les “soldats“ de Diouf ne fassent des sorties dans la presse pour plaider son retour en sélection de différentes manières. La générosité de l’enfant de Balakoss oblige !
Pourtant la date 11 octobre 2008, devait être marquée à jamais dans la mémoire des Sénégalais. Quand la Gambie est venue éliminer le Sénégal dans son antre du stade Léopold Sédar Senghor, privant à tout un peuple la Can et le Mondial 2010, on croyait avoir retenu la leçon.
Ce soir là, la “génération d’orée de 2002“, tant chantée dans toutes les chaumières avait montré ses limites objectives en démontrant que le football est une question de jeunesse. Qu’on ne pouvait pas plus se confiner dans le passé plus ou moins glorieux alors que le train de l’avenir renouvelle ses passagers à chaque campagne de Coupe d’Afrique.
Mieux, la reconstruction du football national, annoncée partout notamment par l’actuel président de la Fédération sénégalaise de football (Fsf), Me Augustin Senghor, mise principalement sur la jeunesse en perspective de Gabon-Guinée Equatoriale 2012 ; mais aussi de Brésil 2014.
Pour ce, l’accent devra particulièrement être mis dans la discipline et le respect scrupuleux du code de conduite à tenir.
Ce qu’un El Hadji Diouf, ne saurait respecter. Le double Ballon d’or africain 2001 et 2002, s’est toujours illustré comme étant le joueur sénégalais, le plus réfractaire à la discipline de groupe. De Byblos au Mali 2002, à Vienna City au Ghana, 2008, en passant par Plazza en Tunisie 2004, il a toujours été au cœur des faits divers.
C’est d’ailleurs pour éviter les virées nocturnes de Diouf que la Fédération avait choisi le “bunker“ d’Ismaïlia lors de la campagne égyptienne de 2006.
Pourtant, Aimé Jacquet avait indiqué la voie à suivre lors du Mondial 1998. Contre tout le monde, le technicien français avait écarté David Ginola et Eric Cantona, pourtant considérés comme les meilleurs joueurs du moment, afin de construire une sélection digne de ce nom.
Lors de l’Euro 2008, le vieux coach, Luis Aragonès, personnage bouillant, à la limite raciste, a préféré miser sur la jeunesse des Torres, Villa, Iniesta, Xavi au détriment de la légende Raùl. Contre vents et marrées, il a assumé ses choix et s’est fait récompenser par un trophée, mettant fin à quarante quatre ans de disette de la Roja dont le dernier titre européen remonte en 1964. Les Ibères sont considérés actuellement comme la “meilleure nation de football au monde“.
Autant de faits qui démontrent que seul Lamine Ndiaye n’avait pas compris cette nécessité de changement.
Reste à savoir ce qu’il adviendra avec Amara Traoré sur qui la pression monte depuis sa désignation comme sélectionneur national.