La mesure a été prise vendredi, à l’occasion de la 36-ème session du Comité du patrimoine mondial de l’UNESCO, ouverte à Saint-Pétersbourg (Russie) depuis le 24 juin, pour 12 jours.
Les "Paysages culturels du Pays bassari" sont à cheval sur trois régions géographiques différentes : celle des Bassari (zone de Salémata), celle des Bédik (zone de Bandafassi) et celle des Peul (zone de Dindéfello).
Ces régions géographiques présentent chacune des traits morphologiques particuliers, souligne le communiqué émanant du Bureau régional de l’UNESCO à Dakar.
Ce site de la région de Kédougou ‘’est un paysage multiculturel extrêmement bien conservé, abritant des cultures autochtones originales et toujours vivantes’’, explique la même source.
Elle rappelle que le classement d’un site au Patrimoine mondial de l’humanité suscite la curiosité des professionnels du tourisme dans le monde et, donc, fait venir ‘’de potentiels visiteurs’’.
La mission principale de la liste du Patrimoine mondial est de faire connaître et de protéger des sites qui présentent une valeur universelle exceptionnelle pour l’humanité, explique le communiqué.
Il rappelle que ‘’de rigoureux principes d'excellence scientifique et d'impartialité [ont présidé]’’ au classement des "Paysages culturels du Pays bassari" au Patrimoine mondial de l’humanité.
L’UNESCO rappelle en outre que l’inscription de ce site sénégalais sur cette liste intervient un an après celle du Delta du Saloum, dans le centre-ouest du Sénégal.
Ce classement est aussi ‘’le résultat d’un travail de longue haleine mené par le ministère de la Culture et du Tourisme, à travers la Direction du patrimoine culturel (DPC) et cinq agences onusiennes : l’Unesco, le Programme des nations unies pour le développement (PNUD), l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI), l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) et le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA, sigle anglais)''.
A ce travail a participé le ministère sénégalais de l’Ecologie et de la Protection de la nature, à travers l’exécution du projet MDG-F Culture et développement, qui est financé par l’Espagne, selon le communiqué.
Le Parc national de Niokolo Koba (sud-est), l’île de Saint –Louis (nord), l’île de Gorée (ouest), les Mégalithes de Sénégambie et le Delta du Saloum (centre-ouest) étaient jusqu'ici les sites sénégalais inscrits sur la liste du Patrimoine mondial de l’humanité, rappelle l'UNESCO.
Les peuples bassari, peul et bédik se sont installés entre le 11-ème et le 19-ème siècle sur l'espace de l’actuelle région de Kédougou et y ont développé des ''cultures spécifiques’’.
Ils y vivent en symbiose avec l’environnement naturel, selon le communiqué, qui fait savoir que le paysage bassari est organisé en terrasses et rizières entrecoupées de villages et de hameaux.
Les villages des Bédik sont formés de denses groupes de huttes aux toits faits de chaume, rapporte l’institution onusienne.
Elle indique que les expressions culturelles des Bédik présentent des traits originaux dans leurs pratiques agro-pastorales, sociales, rituelles et spirituelles et représentent une réponse exceptionnelle et originale aux contraintes imposées par l’environnement et aux pressions anthropiques.
SOURCE:ESF/CTN
Les "Paysages culturels du Pays bassari" sont à cheval sur trois régions géographiques différentes : celle des Bassari (zone de Salémata), celle des Bédik (zone de Bandafassi) et celle des Peul (zone de Dindéfello).
Ces régions géographiques présentent chacune des traits morphologiques particuliers, souligne le communiqué émanant du Bureau régional de l’UNESCO à Dakar.
Ce site de la région de Kédougou ‘’est un paysage multiculturel extrêmement bien conservé, abritant des cultures autochtones originales et toujours vivantes’’, explique la même source.
Elle rappelle que le classement d’un site au Patrimoine mondial de l’humanité suscite la curiosité des professionnels du tourisme dans le monde et, donc, fait venir ‘’de potentiels visiteurs’’.
La mission principale de la liste du Patrimoine mondial est de faire connaître et de protéger des sites qui présentent une valeur universelle exceptionnelle pour l’humanité, explique le communiqué.
Il rappelle que ‘’de rigoureux principes d'excellence scientifique et d'impartialité [ont présidé]’’ au classement des "Paysages culturels du Pays bassari" au Patrimoine mondial de l’humanité.
L’UNESCO rappelle en outre que l’inscription de ce site sénégalais sur cette liste intervient un an après celle du Delta du Saloum, dans le centre-ouest du Sénégal.
Ce classement est aussi ‘’le résultat d’un travail de longue haleine mené par le ministère de la Culture et du Tourisme, à travers la Direction du patrimoine culturel (DPC) et cinq agences onusiennes : l’Unesco, le Programme des nations unies pour le développement (PNUD), l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI), l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) et le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA, sigle anglais)''.
A ce travail a participé le ministère sénégalais de l’Ecologie et de la Protection de la nature, à travers l’exécution du projet MDG-F Culture et développement, qui est financé par l’Espagne, selon le communiqué.
Le Parc national de Niokolo Koba (sud-est), l’île de Saint –Louis (nord), l’île de Gorée (ouest), les Mégalithes de Sénégambie et le Delta du Saloum (centre-ouest) étaient jusqu'ici les sites sénégalais inscrits sur la liste du Patrimoine mondial de l’humanité, rappelle l'UNESCO.
Les peuples bassari, peul et bédik se sont installés entre le 11-ème et le 19-ème siècle sur l'espace de l’actuelle région de Kédougou et y ont développé des ''cultures spécifiques’’.
Ils y vivent en symbiose avec l’environnement naturel, selon le communiqué, qui fait savoir que le paysage bassari est organisé en terrasses et rizières entrecoupées de villages et de hameaux.
Les villages des Bédik sont formés de denses groupes de huttes aux toits faits de chaume, rapporte l’institution onusienne.
Elle indique que les expressions culturelles des Bédik présentent des traits originaux dans leurs pratiques agro-pastorales, sociales, rituelles et spirituelles et représentent une réponse exceptionnelle et originale aux contraintes imposées par l’environnement et aux pressions anthropiques.
SOURCE:ESF/CTN