Le PROCAS a été fermé en juin dernier par la coopération allemande au développement (GIZ), invoquant des malversations financières.
"Il est temps que l’Etat prenne ses engagements. On parle de malversations financières, mais si ce projet arrête ses programmes, la porte qui mène vers la paix est inéluctablement fermée", a dit Madia Diop Sané, le président de "Vision citoyenne", un mouvement qui œuvre pour le retour de la paix en Casamance.
S'exprimant au cours d’un point de presse, Madia Diop Sané a invité le gouvernement à continuer ce projet sans compter sur l’aide des bailleurs de fonds.
La GIZ a envoyé le 30 juin dernier, un courrier à différentes organisations et institutions pour les informer de la fermeture du PROCAS, évoquant des malversations (fraudes, magouilles) révélées par un audit.
Selon la coopération allemande, les principaux responsables seraient des employés sénégalais du PROCAS, qui ont bénéficié de complicité de partenaires de terrain.
Richard Sambou
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"Il est temps que l’Etat prenne ses engagements. On parle de malversations financières, mais si ce projet arrête ses programmes, la porte qui mène vers la paix est inéluctablement fermée", a dit Madia Diop Sané, le président de "Vision citoyenne", un mouvement qui œuvre pour le retour de la paix en Casamance.
S'exprimant au cours d’un point de presse, Madia Diop Sané a invité le gouvernement à continuer ce projet sans compter sur l’aide des bailleurs de fonds.
La GIZ a envoyé le 30 juin dernier, un courrier à différentes organisations et institutions pour les informer de la fermeture du PROCAS, évoquant des malversations (fraudes, magouilles) révélées par un audit.
Selon la coopération allemande, les principaux responsables seraient des employés sénégalais du PROCAS, qui ont bénéficié de complicité de partenaires de terrain.
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