La campagne électorale, on y est à nouveau : Elle est tristement marquée comme toujours par une pauvreté du discours politique. C’est devenu malheureusement une tradition pour les Sénégalais. Le titre de cette contribution nous semble assez évocateur des attitudes et autres comportements des acteurs politiques notamment ceux de l’opposition et de tous leurs souteneurs. Pourquoi assistons-nous à cela ?
Le problème, pour ses houspilleurs du régime du Président Macky Sall, c’est qu’ils n’ont réussi à ce jour, à retrouver un second souffle depuis la bérézina qui les a emporté du pouvoir. Etant incapables du moindre rêve pour ce pays, et dans un réflexe de survie, ils prennent simplement en otage le « discours » avec un contenu truffé de contre- vérités, d’amalgames, à la limite même diffamant.
Les élections ne se gagnent pas uniquement sur le terrain, c’est un refrain connu. Elles sont également un enjeu de communication et de tout temps, la propagande a joué son rôle. Tenir des propos qui ne sont pas vrais, mais qui sonnent vrai, c’est tout ce qui compte. On les plaindrait presque, ces houspilleurs nés.
L’Affaire Karim Wade n’en est-il pas une illustration parfaite ?
D’ ici, nous entendons les cris de ces alarmistes sur le dossier de Karim Wade, arrêté et mis en prison dans le cadre de la traque des biens mal acquis. Ils pestent partout qu’il y’a ingérence du pouvoir dans cette affaire. Le fantôme, c’est cette insistance selon laquelle la justice est sous la coupe réglée de l’exécutif. Ainsi supposé, le politique se substitue au juge pour dire le droit !
Ces confusionnistes invétérés tentent maladroitement de faire croire à l’opinion que l’arrestation du fils d’Abdoulaye Wade a des dessous politiques et n’est qu’une manœuvre des juges de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI ) , « bras armé » du Président Macky Sall, pour museler un dangereux potentiel adversaire pour la Présidentielle de 2017. Ne mettent- ils pas le beurre dans le placard et le sucre dans le frigo !
De même, tous les derniers développements vertigineux autour de la décision du juge du parquet financier français de classer sans suite la plainte pour détournement de fonds publics de l’Etat du Sénégal contre Karim Wade, ne sont pour ces opposants d’aujourd’hui, gouvernants d’hier, qu’une stratégie cruelle et insensée pour jeter l’opprobre sur la justice de notre pays.
Aussi pourquoi en vouloir au garde des Sceaux et Ministre de la justice Sidiki kaba ? Il a parfaitement raison de s’offusquer contre la justice Française et surtout de préciser que nous n’avons de leçons à recevoir, surtout en matière de droit, de personne et même pas de la France. Ce n’est pas élégant ni neutre, vu les rapports diplomatiques que nos deux pays entretiennent, que cette décision concernant le dossier de Karim Wade soit rendue publique dans la presse en premier lieu. Quel signal veut donner la France ?
Mais cette diversion ne prospérera pas car il est clair que les Sénégalais ont déjà leur idée sur la gestion de l’ancien « Tout puissant » Ministre du ciel et de la terre. En réalité, il était le vice-Président de la « République » de son père Abdoulaye ; C’est-à-dire celui qui devait lui succéder monarchiquement au pouvoir. Heureusement que le bon DIEU est Sénégalais !
L’on devrait même comprendre que toute cette agitation contestataire n’est qu’une manière délibérée de préparer les Sénégalais à une issue moins heureuse pour Karim ? En tout cas, un début de réponse à notre interrogation peut être trouvé dans les propos d’un de ses conseils rapportés par la presse : « ils (tenants du pouvoir) ont perdu partout et il ne leur reste que le Sénégal où ils comptent corrompre les magistrats .»
Par-delà ces vociférations partisanes, ce qui reste factuel, c’est que Karim Wade a eu à gérer des deniers publics et ne serait-ce que sur le principe, il doit rendre compte de sa gestion. Il appartiendra uniquement à sa défense, à l’occasion de son procès, d’être à la hauteur de l’accusation en prouvant son innocence.
Ce que nous savons, et c’est une certitude, sous la gouvernance du Président Macky Sall, le principe de la séparation des pouvoirs n’est pas juste que théorique. Le droit est dit et bien dit dans toutes les affaires que connaissent les juges.
Nous devons donc plus d’égards et de respect à nos magistrats, juges et à tout le personnel de justice de manière générale car ils constituent un pan important dans l’équilibre de notre démocratie. Nous ne devons les fragiliser pour quelque raison que ce soit. D’ailleurs, n’est-ce pas que tout pays s’honore d’avoir une justice indépendante et impartiale ?
Les Sénégalais, dans leur écrasante majorité, ont compris et disent NON à un remake d’un passé judiciaire à jamais révolu. Rappelons- nous sous le Magistère d’Abdoulaye Wade, toutes les tentatives de mettre la lumière dans les affaires politico- judiciaires (agressions par marteaux, détournements, meurtres…) ont échoué car leurs auteurs, avec la protection d’Abdoulaye Wade, arrivaient à couvrir de leurs cris leurs subterfuges.
Terminons par là où nous avons commencé, les consultations locales du 29 Juin prochain, pour lancer une invite aux électeurs d’accorder leur confiance aux candidats « légitimes » de la mouvance Présidentielle afin de renforcer davantage le Président Macky Sall dans sa vision de faire du Sénégal, un pays émergent.
Entre le non-sens et le bon sens, le peuple va aller vers le bon sens.
badaraniangjunior@gmail.com
Le problème, pour ses houspilleurs du régime du Président Macky Sall, c’est qu’ils n’ont réussi à ce jour, à retrouver un second souffle depuis la bérézina qui les a emporté du pouvoir. Etant incapables du moindre rêve pour ce pays, et dans un réflexe de survie, ils prennent simplement en otage le « discours » avec un contenu truffé de contre- vérités, d’amalgames, à la limite même diffamant.
Les élections ne se gagnent pas uniquement sur le terrain, c’est un refrain connu. Elles sont également un enjeu de communication et de tout temps, la propagande a joué son rôle. Tenir des propos qui ne sont pas vrais, mais qui sonnent vrai, c’est tout ce qui compte. On les plaindrait presque, ces houspilleurs nés.
L’Affaire Karim Wade n’en est-il pas une illustration parfaite ?
D’ ici, nous entendons les cris de ces alarmistes sur le dossier de Karim Wade, arrêté et mis en prison dans le cadre de la traque des biens mal acquis. Ils pestent partout qu’il y’a ingérence du pouvoir dans cette affaire. Le fantôme, c’est cette insistance selon laquelle la justice est sous la coupe réglée de l’exécutif. Ainsi supposé, le politique se substitue au juge pour dire le droit !
Ces confusionnistes invétérés tentent maladroitement de faire croire à l’opinion que l’arrestation du fils d’Abdoulaye Wade a des dessous politiques et n’est qu’une manœuvre des juges de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI ) , « bras armé » du Président Macky Sall, pour museler un dangereux potentiel adversaire pour la Présidentielle de 2017. Ne mettent- ils pas le beurre dans le placard et le sucre dans le frigo !
De même, tous les derniers développements vertigineux autour de la décision du juge du parquet financier français de classer sans suite la plainte pour détournement de fonds publics de l’Etat du Sénégal contre Karim Wade, ne sont pour ces opposants d’aujourd’hui, gouvernants d’hier, qu’une stratégie cruelle et insensée pour jeter l’opprobre sur la justice de notre pays.
Aussi pourquoi en vouloir au garde des Sceaux et Ministre de la justice Sidiki kaba ? Il a parfaitement raison de s’offusquer contre la justice Française et surtout de préciser que nous n’avons de leçons à recevoir, surtout en matière de droit, de personne et même pas de la France. Ce n’est pas élégant ni neutre, vu les rapports diplomatiques que nos deux pays entretiennent, que cette décision concernant le dossier de Karim Wade soit rendue publique dans la presse en premier lieu. Quel signal veut donner la France ?
Mais cette diversion ne prospérera pas car il est clair que les Sénégalais ont déjà leur idée sur la gestion de l’ancien « Tout puissant » Ministre du ciel et de la terre. En réalité, il était le vice-Président de la « République » de son père Abdoulaye ; C’est-à-dire celui qui devait lui succéder monarchiquement au pouvoir. Heureusement que le bon DIEU est Sénégalais !
L’on devrait même comprendre que toute cette agitation contestataire n’est qu’une manière délibérée de préparer les Sénégalais à une issue moins heureuse pour Karim ? En tout cas, un début de réponse à notre interrogation peut être trouvé dans les propos d’un de ses conseils rapportés par la presse : « ils (tenants du pouvoir) ont perdu partout et il ne leur reste que le Sénégal où ils comptent corrompre les magistrats .»
Par-delà ces vociférations partisanes, ce qui reste factuel, c’est que Karim Wade a eu à gérer des deniers publics et ne serait-ce que sur le principe, il doit rendre compte de sa gestion. Il appartiendra uniquement à sa défense, à l’occasion de son procès, d’être à la hauteur de l’accusation en prouvant son innocence.
Ce que nous savons, et c’est une certitude, sous la gouvernance du Président Macky Sall, le principe de la séparation des pouvoirs n’est pas juste que théorique. Le droit est dit et bien dit dans toutes les affaires que connaissent les juges.
Nous devons donc plus d’égards et de respect à nos magistrats, juges et à tout le personnel de justice de manière générale car ils constituent un pan important dans l’équilibre de notre démocratie. Nous ne devons les fragiliser pour quelque raison que ce soit. D’ailleurs, n’est-ce pas que tout pays s’honore d’avoir une justice indépendante et impartiale ?
Les Sénégalais, dans leur écrasante majorité, ont compris et disent NON à un remake d’un passé judiciaire à jamais révolu. Rappelons- nous sous le Magistère d’Abdoulaye Wade, toutes les tentatives de mettre la lumière dans les affaires politico- judiciaires (agressions par marteaux, détournements, meurtres…) ont échoué car leurs auteurs, avec la protection d’Abdoulaye Wade, arrivaient à couvrir de leurs cris leurs subterfuges.
Terminons par là où nous avons commencé, les consultations locales du 29 Juin prochain, pour lancer une invite aux électeurs d’accorder leur confiance aux candidats « légitimes » de la mouvance Présidentielle afin de renforcer davantage le Président Macky Sall dans sa vision de faire du Sénégal, un pays émergent.
Entre le non-sens et le bon sens, le peuple va aller vers le bon sens.
badaraniangjunior@gmail.com