« Les disposition de la loi 2000-39 du 29 décembre 2000, modifiant le Code de procédure pénale et le Décret 2001-362 du 4 mai 2001 relatif aux procédures d’exécution et d’aménagement des sanctions pénales, prévoient le transfèrement administratif d’un détenu pour cause de surpopulation d’un établissement pénitentiaire, de sécurité ou de santé. En l’espèce, la décision relève exclusivement de l’autorité chargée de l’administration pénitentiaire », notent les services de Cheikh Tidiane Diallo.
L’administration pénitentiaire fait remarquer que « la Maison d’arrêt et de correction de Thiès est un établissement pénitentiaire hors classe ayant largement dépassé sa capacité d’accueil. Cette situation entraîne la promiscuité et l’insécurité dans la détention. Il s’y ajoute que plus de mille personnes autorisées par le magistrat instructeur y sont reçues à l’occasion des visites hebdomadaires ».
Pour toutes ces raisons, note Cheikh Tidiane Diallo, le transfèrement de Cheikh Béthio Thioune dans un établissement pénitentiaire plus sécurisé parait opportun, « afin de mieux assurer sa propre sécurité, conformément aux recommandations des Nations-Unies sur le traitement des détenus ».
Les opérations, rassure-t-il, se sont déroulés normalement selon les dispositions légales et réglementaires.
Cheikh Béthio Thioune, né en 1940 à Mbour, administrateur civil de classe exceptionnelle à la retraite, a été placé sous mandat de dépôt par le Juge d’instruction du premier cabinet du Tribunal régional de Thiès, le 26 avril 2012, pour association de malfaiteurs, complicité de meurtre, recel de malfaiteurs, recel de cadavres, infraction sur la loi concernant les inhumations, non dénonciation de cadavres, port d’armes sans autorisation et incarcéré à la maison d’arrêt et de correction de Thiès.
Mamadou Ndiaye
Nettali
L’administration pénitentiaire fait remarquer que « la Maison d’arrêt et de correction de Thiès est un établissement pénitentiaire hors classe ayant largement dépassé sa capacité d’accueil. Cette situation entraîne la promiscuité et l’insécurité dans la détention. Il s’y ajoute que plus de mille personnes autorisées par le magistrat instructeur y sont reçues à l’occasion des visites hebdomadaires ».
Pour toutes ces raisons, note Cheikh Tidiane Diallo, le transfèrement de Cheikh Béthio Thioune dans un établissement pénitentiaire plus sécurisé parait opportun, « afin de mieux assurer sa propre sécurité, conformément aux recommandations des Nations-Unies sur le traitement des détenus ».
Les opérations, rassure-t-il, se sont déroulés normalement selon les dispositions légales et réglementaires.
Cheikh Béthio Thioune, né en 1940 à Mbour, administrateur civil de classe exceptionnelle à la retraite, a été placé sous mandat de dépôt par le Juge d’instruction du premier cabinet du Tribunal régional de Thiès, le 26 avril 2012, pour association de malfaiteurs, complicité de meurtre, recel de malfaiteurs, recel de cadavres, infraction sur la loi concernant les inhumations, non dénonciation de cadavres, port d’armes sans autorisation et incarcéré à la maison d’arrêt et de correction de Thiès.
Mamadou Ndiaye
Nettali