Pour régler le conflit casamançais, le collectif des cadres de la région préconise un Plan Marshall avec plus de cent milliards de francs par an pour sortir la région de la pauvreté. Il demande également l’abandon des poursuites contre Salif Sadio et sa bande pour faciliter des négociations.
« Au niveau du collectif des cadres casamançais, on estime que ce conflit est lié à la pauvreté de la région. Atab Bodian pense que les indépendantistes ont compris que ce qu’ils demandent n’aboutira jamais. C’est pourquoi, selon lui, ils luttent pour le développement de la région. Aussi, les cadres préconisent la mise en œuvre d’un programme de développement à fort impact économique. «Les populations de la Casamance, fatiguées d’une crise qui perdure, souhaitent que leur région bénéficie d’un programme spécial et en urgence. Une sorte de Plan Marshall devra être élaboré qui permettra à la Casamance de jouer pleinement son rôle de poumon économique du Sénégal, mais aussi de la sous-région», souhaite Atab Bodian, plaidant pour une «discrimination économique positive» en faveur du sud. «Au cours des dix prochaines années, la Casamance a besoin, pour sa reconstruction, d’investissements lourds dans tous les secteurs, à hauteur d’au moins cent milliards par an», poursuit-il.
Pour son désenclavement terrestre, les cadres de la Casamance conseillent la construction d’une autoroute de contournement de la Gambie et un pont sur le fleuve Gambie. D’ailleurs, un accord allant dans ce sens a été signé entre les ministres des Affaires étrangères des deux pays, il y a peu de temps. Mais cet ambitieux projet, qui allait rompre l’enclavement du sud du pays, risque de tomber à l’eau avec la tension qui règne entre le Sénégal et la Gambie. Certains observateurs soupçonnent même le président Yaya Jammeh de vouloir saborder ce projet. Et pour cause, ce projet serait préjudiciable pour l’économie gambienne qui est largement tributaire du transit des Sénégalais et de leurs marchandises dans ce pays frontalier. Au plan maritime, les camarades de Atépa réclament un deuxième bateau pour passagers et l’acquisition d’un autre pour le fret. Les cadres casamançais sollicitent également l’exploitation d’aéroglisseur pour assurer les liaisons quotidiennes. Enfin, sur le plan aérien, ils veulent la réduction du prix du billet qui coûte plus de cent mille francs «pour seulement quarante-cinq minutes de voyage». Mais également l’augmentation des rotations et surtout la construction de l’aéroport de Tobor. «Toutes ces réalisations qui engendreront des emplois et de la richesse pourraient convaincre les rebelles de déposer les armes et donc de mettre fin à ce conflit vieux de plus vingt ans», estime Atab Bodian. » Lit-on dans Walfadjri.
« Au niveau du collectif des cadres casamançais, on estime que ce conflit est lié à la pauvreté de la région. Atab Bodian pense que les indépendantistes ont compris que ce qu’ils demandent n’aboutira jamais. C’est pourquoi, selon lui, ils luttent pour le développement de la région. Aussi, les cadres préconisent la mise en œuvre d’un programme de développement à fort impact économique. «Les populations de la Casamance, fatiguées d’une crise qui perdure, souhaitent que leur région bénéficie d’un programme spécial et en urgence. Une sorte de Plan Marshall devra être élaboré qui permettra à la Casamance de jouer pleinement son rôle de poumon économique du Sénégal, mais aussi de la sous-région», souhaite Atab Bodian, plaidant pour une «discrimination économique positive» en faveur du sud. «Au cours des dix prochaines années, la Casamance a besoin, pour sa reconstruction, d’investissements lourds dans tous les secteurs, à hauteur d’au moins cent milliards par an», poursuit-il.
Pour son désenclavement terrestre, les cadres de la Casamance conseillent la construction d’une autoroute de contournement de la Gambie et un pont sur le fleuve Gambie. D’ailleurs, un accord allant dans ce sens a été signé entre les ministres des Affaires étrangères des deux pays, il y a peu de temps. Mais cet ambitieux projet, qui allait rompre l’enclavement du sud du pays, risque de tomber à l’eau avec la tension qui règne entre le Sénégal et la Gambie. Certains observateurs soupçonnent même le président Yaya Jammeh de vouloir saborder ce projet. Et pour cause, ce projet serait préjudiciable pour l’économie gambienne qui est largement tributaire du transit des Sénégalais et de leurs marchandises dans ce pays frontalier. Au plan maritime, les camarades de Atépa réclament un deuxième bateau pour passagers et l’acquisition d’un autre pour le fret. Les cadres casamançais sollicitent également l’exploitation d’aéroglisseur pour assurer les liaisons quotidiennes. Enfin, sur le plan aérien, ils veulent la réduction du prix du billet qui coûte plus de cent mille francs «pour seulement quarante-cinq minutes de voyage». Mais également l’augmentation des rotations et surtout la construction de l’aéroport de Tobor. «Toutes ces réalisations qui engendreront des emplois et de la richesse pourraient convaincre les rebelles de déposer les armes et donc de mettre fin à ce conflit vieux de plus vingt ans», estime Atab Bodian. » Lit-on dans Walfadjri.