Le motif de leur courroux ? Les cadres libéraux ouvrent, selon le journal, les dossiers Arcelor/Mittal et Petro-Tim pour, disent-ils, maintenir leurs « déclarations précédentes qui ne sont guère, jusqu'ici, démenties par le régime actuel ». En outre, ils invitent le gouvernement à « s'expliquer sur les 200 milliards de Petro- Tim, société anonyme unipersonnelle créée par le propre frère de Macky Sall, Aliou Sall, et dont l'objet est "l'exploration et la recherche pétrolière ; la prise de participation dans tous les titres miniers et pétroliers, l'exploitation, la production, le stockage temporaire, le traitement, le transport, le raffinage, la distribution, le marketing et la commercialisation"».
Sur un autre registre, nos confrères indiquent que la crème du Pds demande au gouvernement « d'éclairer la lanterne des Sénégalais sur le montant réel des dépenses effectuées pour l'organisation du 15e Sommet de la Francophonie à Dakar, dont les retombées sont méconnues des Sénégalais ». La FNCL interpelle également le gouvernement sur le coût du pavage des allées de la Vdn, « estimé à plus d'un milliard de F Cfa », et regrette « le coût exorbitant du centre de conférence de la Francophonie (60 milliards de F Cfa) ».
Par ailleurs, les cadres libéraux s'interrogent sur « les mobiles de l'ancien président de la République du Sénégal, Secrétaire général sortant de l'Oif. « Abdou Diouf, faisant fi de la dénonciation des somptueuses et nébuleuses dépenses liées à l'Organisation du Sommet de Dakar, cherche à réapparaître dans la conscience collective des Sénégalais, à travers ses 'Mémoires' par lesquels il tente d'effacer maladroitement son passage peu glorieux à la tête du Sénégal ». Loin d'en avoir fini avec l'ex-Président, Khafor Touré et Cie lui rappellent que « son magistère suprême a été empreint de violations des droits de l'homme, d'emprisonnements de son principal adversaire politique d'alors, Me Wade, de hold-up électoraux, suivis de violences (1983, 1988, 1993, 1996, 1998), de meurtres (assassinat de Me Babacar Sèye, mort de 16 policiers, des milliers de morts en Casamance), de scandales économiques ». S'y ajoute, renseignent-t-ils dans les colonnes du Pop, « la fameuse loi Niadiar Sène qui allait faire de Abdou Diouf un chef d'Etat à vie, si toutefois il était réélu en 2000 ».
« C'est ce même Abdou Diouf, au service exclusif de la Françafrique et des intérêts des lobbies français, cité à tort ou à raison parmi les complices de Blaise Compaoré dans l'assassinat de Thomas Sankara, qui a été finalement récompensé par la France en le mettant à la tête de l'Oif », assènent les cadres du Pds qui soulignent que « ses 'Mémoires' ne devraient pas certainement occulter la générosité légendaire et l'esprit de dépassement de son successeur Abdoulaye Wade qui lui a pardonné et sauvé ses hommes de la prison en 2000 ». Ils inscrivent « la sortie fortement médiatisée de Abdou Diouf dans sa logique d'appuyer la servitude de Macky Sall à la France, au détriment du Sénégal ».
Sur un autre registre, nos confrères indiquent que la crème du Pds demande au gouvernement « d'éclairer la lanterne des Sénégalais sur le montant réel des dépenses effectuées pour l'organisation du 15e Sommet de la Francophonie à Dakar, dont les retombées sont méconnues des Sénégalais ». La FNCL interpelle également le gouvernement sur le coût du pavage des allées de la Vdn, « estimé à plus d'un milliard de F Cfa », et regrette « le coût exorbitant du centre de conférence de la Francophonie (60 milliards de F Cfa) ».
Par ailleurs, les cadres libéraux s'interrogent sur « les mobiles de l'ancien président de la République du Sénégal, Secrétaire général sortant de l'Oif. « Abdou Diouf, faisant fi de la dénonciation des somptueuses et nébuleuses dépenses liées à l'Organisation du Sommet de Dakar, cherche à réapparaître dans la conscience collective des Sénégalais, à travers ses 'Mémoires' par lesquels il tente d'effacer maladroitement son passage peu glorieux à la tête du Sénégal ». Loin d'en avoir fini avec l'ex-Président, Khafor Touré et Cie lui rappellent que « son magistère suprême a été empreint de violations des droits de l'homme, d'emprisonnements de son principal adversaire politique d'alors, Me Wade, de hold-up électoraux, suivis de violences (1983, 1988, 1993, 1996, 1998), de meurtres (assassinat de Me Babacar Sèye, mort de 16 policiers, des milliers de morts en Casamance), de scandales économiques ». S'y ajoute, renseignent-t-ils dans les colonnes du Pop, « la fameuse loi Niadiar Sène qui allait faire de Abdou Diouf un chef d'Etat à vie, si toutefois il était réélu en 2000 ».
« C'est ce même Abdou Diouf, au service exclusif de la Françafrique et des intérêts des lobbies français, cité à tort ou à raison parmi les complices de Blaise Compaoré dans l'assassinat de Thomas Sankara, qui a été finalement récompensé par la France en le mettant à la tête de l'Oif », assènent les cadres du Pds qui soulignent que « ses 'Mémoires' ne devraient pas certainement occulter la générosité légendaire et l'esprit de dépassement de son successeur Abdoulaye Wade qui lui a pardonné et sauvé ses hommes de la prison en 2000 ». Ils inscrivent « la sortie fortement médiatisée de Abdou Diouf dans sa logique d'appuyer la servitude de Macky Sall à la France, au détriment du Sénégal ».