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Les chantiers de Thiès, une fausse piste pour masquer la haute trahison au sommet de l’Etat.

Rédigé par leral.net le Mercredi 23 Avril 2014 à 10:46 | | 0 commentaire(s)|

Le 2 avril 2009, votre fidèle serviteur, à travers une contribution écrivait ceci : «Macky Sall n’est pas comme Idrissa Seck et ne sera pas de «la société du 10 décembre» de Napoléon Bonaparte. L’homme qui disait être le quatrième président du Sénégal, lequel homme après une cuisante défaite dès le premier tour en février 2012, et qui par la suite s’est retiré en villégiature en France, atterrit à Yoff avec des insultes comme programme de société.


Les chantiers de Thiès, une fausse piste pour masquer la haute trahison au sommet de l’Etat.
L’ancien Premier ministre Idrissa Seck, président du parti Rewmi, qui a perdu tout espoir de devenir un jour président de la république du Sénégal, s’en prend de manière assez virulente et violente à Macky Sall actuel président du Sénégal. Tel un avocat général, Idrissa Seck prend les sénégalais pour des jurés et fait un réquisitoire mémorable pour demander la peine capitale contre le président élu par 65% des sénégalais.

Au même moment, son complice (l’ancien président Wade) dans cette société du 10 décembre, vomi par la majorité des sénégalais, demande à sa bande d’organiser un meeting à l’Aéroport Yoff pour l’accueillir le 23 avril prochain. Quel manque de respect au peuple souverain du Sénégal. Ces deux associés dans le pillage organisé des maigres ressources du Sénégal, ont chacun en ce qui le concerne de par leur fonction respective au sommet de l’Etat, trahi le peuple sénégalais et violé les droits de l’homme durant leur exercice du pouvoir.

En effet, à travers cette affaire des «Chantiers de Thiès», qui n’était qu’une fausse piste afin de partager un butin colossale tiré d’une affaire rocambolesque et mille fois plus grave, ces deux hommes et leurs complices méritent de passer devant le TCI à la Haye. Combien de malades du Sida ont perdu la vie depuis 2002 et combien de morts du sida auront –ils encore sur la conscience? Le fameux «Protocole de Rebeuss» ne concernait nullement les chantiers de Thiès, mais une histoire de centaines de milliards pour avoir monnayer une découverte d’un chercheur sénégalais, un remède contre la maladie du Sida.

Souvenez-vous de ce mois de février 2004 entre le 23 et 27 où, l’Union Européenne à travers une forte délégation conduite par le commissaire européen, le français Phillip BUSQUIN a lancé à Dakar : « le plus grand programme de santé au monde » dixit Monsieur Busquin. Ce programme pesait trois cent quatre vingt trois (383) milliards de francs CFA, six cent (600) millions d’euros. Et la France emboîta le pas à l’UE, avec une très forte délégation pour lancer le programme : « Alliance France Sénégal Contre le Sida ».

Le 27 février 2004, au soir, Jack DIOP un Juriste Conseil, lançait un communiqué de Presse pour annoncer la relation entre cette déferlante européenne et un remède contre le sida découvert par un sénégalais. Il annonçait par la même occasion la sortie prochaine d’un livre : «La face cachée de la grande découverte sénégalaise». Durant le mois de mars 2004, le livre a été publié à Dakar et ce livre, a eu pour conséquence de démanteler le plus grand complot que notre pays ait connu.

C'est-à-dire, la relation entre ce que Idrissa appelait «les fonds politiques» dont il détenait et ce remède contre le sida découvert par un sénégalais, qui menace la grande industrie du monde (l’Industrie Pharmaceutique) qui pèse quatre cents milliards (400) d’euros par an. Monsieur Idrissa SECK, voulant profiter personnellement de ce remède avait fabriqué son propre inventeur. Et il a ainsi contrôlé ce dossier en haut lieu. Avec ce faux inventeur et les résultats obtenus en phase préclinique au CHU de Fann, il a utilisé ce dossier en destination de plusieurs cibles, notamment pour collecter des fonds.

« La santé publique appartient à l’Etat, le sida est un problème de santé publique et des droits fondamentaux de l’homme. Un chef du gouvernement (Idrissa Seck) a été saisi d’un remède contre le sida avec tous ses enjeux économiques, humains et sociaux. Il a étouffé et détourné l’affaire à son profit personnel, au profit de ses complices mais aussi au profit de l’étranger» soulignait le juriste Jack Diop.

En septembre 2005 juste après son arrestation, Idrissa SECK fit des aveux de taille : « les chèques que j’ai ont un propriétaire connu qui sera connu de tous le moment venu ». Et la presse relayait à la une le 6 septembre 2005 en titrant : « IdrissaSECK avoue les véritables raisons de sa brouille avec WADE». En 2006 il révéla qu’une partie de ce butin était logée dans des comptes en France et au Sénégal (CBAO, SGBS) et que le garde du corps de Karim WADE avait retiré cinq milliards en une semaine.

Au mois de novembre 2006, lors d’une audition devant les juges de la H.C.J, Idrissa SECK déclarait que ces milliards provenaient d’une collecte internationale pour alimenter les fonds politiques dont il avait la garde. On me dira qu’il y a eu non lieu et que Idrissa Seck est sorti libre. En effet, mais ce que beaucoup de sénégalais ignorent, est que cette affaire de Chantiers de Thiès a été montée de toutes pièces pour détourner l’attention des populations sur le partage d’un butin de bandits de grand chemins. Ce qui est sûr, c’est que l’origine de ce butin n’est certainement pas les chantiers de Thiès.

Non seulement il y a eu non lieu, mais selon un document brandit à l’époque par le Président Wade en personne, Idrissa SECK s’était engagé à rembourser quarante (40) milliards de FCFA. Pour que Idrissa SECK s’engage à rembourser, un montant équivalent aux chantiers de Thiès, cela prouve que l’argent n’a pas pour origine lesdits travaux. Comment des voleurs de cette trempe osent-ils porter des accusions contre Macky Sall, président de la République. Idrissa Seck n’est plus en fonction depuis 2004, et pourtant il a battu campagne pour les présidentielles de 2007 et 2012. Peut-on savoir d’où proviennent ses ressources financières?

Pour Macky Sall, tout le monde connaît ses financiers (Harouna Dia, Abdoulaye Sally Sall) par exemple, durant sa traversée du désert, c'est-à-dire du 1er décembre 2008 date de la création de l’Apr jusqu’au 25 pars 2012. Moi-même, j’ai été témoin à Pointe-Noire lors d’un meeting Apr, de la mobilisation en l’espace d’une heure d’un montant de soixante dix millions (70) par la diaspora, pour la caution du candidat Macky Sall à la Présidentielle de 2012. Encore une fois de plus, sachez que Macky Sall n’est pas Idrissa Seck, encore moins Abdoulaye Wade, et il ne sera jamais, je dis bien jamais, de la « société du 10 décembre.

Alioune Ndao Fall
Secrétaire national chargé de la diaspora Apr.