Gora Khouma et ses camarades comptent, d’ailleurs, descendre dans la rue le 10 février prochain pour l’exprimer. Ils organisent à cette date, une grève nationale pour dénoncer la mauvaise gouvernance routière et donner un signal fort aux autorités étatiques que le transport routier contribue autant, sinon plus, au Trésor public que les autres secteurs d’activité économique.
« Nous ne refusons pas d’être contrôlés par les services de sécurité de l’Etat car il y a toutes sortes de trafic qui peuvent menacer la quiétude de notre pays ; mais il y a contrôle et contrôle. Si quelqu’un est contrôlé et qu’on s’aperçoit qu’il est en règle, il faut le laisser partir au lieu de lui demander encore de vider sa poche. Cet argent, le Trésor public ne le voit pas », s’indigne le secrétaire général du syndicat des transporteurs du Sénégal, Gora Khouma.
A sa suite, Mactar Sall, juriste et expert du transport routier, révèle que le système de contrôle exercé sur les chauffeurs fait perdre beaucoup d’argent au Trésor public. En effet, selon lui, l’agent contrôleur délivre en général un seul papier au chauffeur qui a commis « l’infraction » alors que la loi exige trois exemplaires, l’un pour le chauffeur fautif, un deuxième pour l’agent contrôleur et un troisième déposé au Trésor public. « Un reçu de paiement que le trésor public ne verra jamais », regrette-t-il puisque faisant perdre à l’Etat beaucoup d’argent.
Mieux, il estime que la mauvaise gouvernance des routes fait courir à l’Etat un problème d’insécurité, et la dégradation des routes en raison des surcharges que les transporteurs font. Puisque, explique-t-il, « le chauffeur va se dire que je suis en règle, je paie, je surcharge, je vide ma pose, autant faire une surcharge ».
Le forum civil compte réunir les différents acteurs du transport pour assurer la gouvernance routière.
Ferloo.com
« Nous ne refusons pas d’être contrôlés par les services de sécurité de l’Etat car il y a toutes sortes de trafic qui peuvent menacer la quiétude de notre pays ; mais il y a contrôle et contrôle. Si quelqu’un est contrôlé et qu’on s’aperçoit qu’il est en règle, il faut le laisser partir au lieu de lui demander encore de vider sa poche. Cet argent, le Trésor public ne le voit pas », s’indigne le secrétaire général du syndicat des transporteurs du Sénégal, Gora Khouma.
A sa suite, Mactar Sall, juriste et expert du transport routier, révèle que le système de contrôle exercé sur les chauffeurs fait perdre beaucoup d’argent au Trésor public. En effet, selon lui, l’agent contrôleur délivre en général un seul papier au chauffeur qui a commis « l’infraction » alors que la loi exige trois exemplaires, l’un pour le chauffeur fautif, un deuxième pour l’agent contrôleur et un troisième déposé au Trésor public. « Un reçu de paiement que le trésor public ne verra jamais », regrette-t-il puisque faisant perdre à l’Etat beaucoup d’argent.
Mieux, il estime que la mauvaise gouvernance des routes fait courir à l’Etat un problème d’insécurité, et la dégradation des routes en raison des surcharges que les transporteurs font. Puisque, explique-t-il, « le chauffeur va se dire que je suis en règle, je paie, je surcharge, je vide ma pose, autant faire une surcharge ».
Le forum civil compte réunir les différents acteurs du transport pour assurer la gouvernance routière.
Ferloo.com