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Les députés interpellent Aïda Mbodj sur la dépravation des mœurs

Rédigé par leral.net le Lundi 14 Novembre 2011 à 23:42 | | 0 commentaire(s)|

Le député libéral Oumar Ndoye a invité lundi la ministre d’Etat Aïda Mbodj "à faire rapidement quelque chose pour mettre fin à la diffusion d’images pornographiques par le biais de certains bouquets de la place".


Les députés interpellent Aïda Mbodj sur la dépravation des mœurs
‘’Il faut protéger nos familles contre ces images qui pervertissent aujourd’hui les enfants’’, a dit Dr Ndoye lors de la séance de vote du budget 2012 du ministère de la Famille des Organisations féminines.

Des députés ont interpellé Mme Mbodj sur la dépravation des mœurs, au sein des familles sénégalaises, pointant du doigt la télévision, Internet, les cybers-espaces qui, selon eux, ‘’ne participent à l’enracinement de nos enfants dans les bonnes traditions et habitude’’.

Pour le député Babacar Khouma, Internet est ‘’un outil dangereux’’ si on le laisse entre les mains d’un enfant ‘’qui ne le maîtrise pas ou n’en connaît pas bien l’utilité’’. ‘’Il faut, dit-il, contrôler aussi les cybers-espaces qui ne sont que des espaces de drague et de perversion.’’

Des élus ont aussi critiqué les jeunes filles, à cause de "leur habillement indécent". ‘’Certaines jeunes filles s’habillent aujourd’hui de manière indécente chez elles comme à l’école ou dans d’autres lieux publics. C’est vraiment inadmissible’’, s’est emporté le député Ababacar Ba.

‘’Aujourd’hui beaucoup de jeunes filles passent du temps à faire du chantage à certaines personnalités en les accusant de viol ou de harcèlement. Et pourtant avant, nous ne connaissions pas cette habitude chez nos filles. Je me demande pourquoi cela maintenant’’, s’est interrogé Moussa Diao n°2.

Pour Aïda Mbodj, ‘’c’est aux députés de voter des lois réprimant ce genre de pratiques qui commencent à s’installer dans notre société’’.

Au sujet d’Internet, la ministre d’Etat estime que la question relève de ‘’l’autorité de ces parents qui s’abonnent pour leurs enfants, à contrôler davantage l’utilisation saine de cet outil’’.

Concernant le viol, la ministre de la Famille invite à ‘’repenser’’ ce problème. ‘’Il faut se demander pourquoi les jeunes filles violées attendent des jours après pour le dénoncer. Pourquoi ne le font-elles pas au moment de leur viol’’, a-t-elle poursuivi.

APS