Il était le favori du scrutin. Le candidat de l'alliance laïque, Béji Caïd Essebsi, a revendiqué dimanche 21 décembre la victoire au second tour de l'élection présidentielle en Tunisie. Le président sortant, Moncef Marzouki, refuse de reconnaître sa défaite.
« Les indicateurs que nous avons (...) indiquent une victoire de Béji Caïd Essebsi », a déclaré, quelques minutes après la fermeture des bureaux de vote, Mohsen Marzouk, directeur de campagne de ce vétéran de la vie politique tunisienne, sans toutefois avancer d'estimations.
Face à près de 2 000 personnes rassemblées devant son QG de campagne, le candidat laïque, 88 ans, a remercié ses électeurs et salué son rival, bien que l'inimitié entre les deux hommes soit de notoriété publique. « Je dédie ma victoire aux martyrs de la Tunisie. Je remercie Marzouki. Nous devrions désormais travailler ensemble sans exclure quiconque », a déclaré dimanche l'ancien membre du Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD) de Ben Ali.
CONTESTATION DE MONCEF MARZOUKI
Moncef Marzouki a, quant à lui, refusé de reconnaître la victoire de son adversaire tant que les résultats n'auront pas été dévoilés. « La Tunisie l'a emporté aujourd'hui, la démocratie a gagné, nous devons rester unis. Malgré les annonces de victoire de nos adversaires, tous les indicateurs sont positifs pour nous », a déclaré le président sortant à une foule des partisans réunis devant le siège de campagne, à Tunis. Son directeur de campagne, Adnen Mansar, avait, peu avant, fait savoir qu'il s'agissait d'une élection serrée et que « rien n'[était] encore confirmé ».
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/tunisie/article/2014/12/22/les-deux-camps-revendiquent-la-victoire-en-tunisie_4544506_1466522.html#lw465PHKzdXYqpdK.99
« Les indicateurs que nous avons (...) indiquent une victoire de Béji Caïd Essebsi », a déclaré, quelques minutes après la fermeture des bureaux de vote, Mohsen Marzouk, directeur de campagne de ce vétéran de la vie politique tunisienne, sans toutefois avancer d'estimations.
Face à près de 2 000 personnes rassemblées devant son QG de campagne, le candidat laïque, 88 ans, a remercié ses électeurs et salué son rival, bien que l'inimitié entre les deux hommes soit de notoriété publique. « Je dédie ma victoire aux martyrs de la Tunisie. Je remercie Marzouki. Nous devrions désormais travailler ensemble sans exclure quiconque », a déclaré dimanche l'ancien membre du Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD) de Ben Ali.
CONTESTATION DE MONCEF MARZOUKI
Moncef Marzouki a, quant à lui, refusé de reconnaître la victoire de son adversaire tant que les résultats n'auront pas été dévoilés. « La Tunisie l'a emporté aujourd'hui, la démocratie a gagné, nous devons rester unis. Malgré les annonces de victoire de nos adversaires, tous les indicateurs sont positifs pour nous », a déclaré le président sortant à une foule des partisans réunis devant le siège de campagne, à Tunis. Son directeur de campagne, Adnen Mansar, avait, peu avant, fait savoir qu'il s'agissait d'une élection serrée et que « rien n'[était] encore confirmé ».
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Au premier tour, le 23 novembre, Essebsi avait obtenu 39,4 % des suffrages, contre 33,4 % pour Marzouki, élu il y a trois ans par l'assemblée constituante. La participation avait frôlé les 65 %.
Près de 5,3 millions d'électeurs étaient appelés aux urnes pour ce second tour, qui clôt la transition près de quatre ans après le renversement de Zine El-Abidine Ben Ali. Le cycle électoral de cette fin d'année doit achever la transition en Tunisie, qui, malgré plusieurs attaques attribuées à la mouvance djihadiste et des crises politiques à répétition, a évité de basculer dans le chaos ou la répression, à l'inverse de la plupart des autres pays du « printemps arabe ».
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Près de 5,3 millions d'électeurs étaient appelés aux urnes pour ce second tour, qui clôt la transition près de quatre ans après le renversement de Zine El-Abidine Ben Ali. Le cycle électoral de cette fin d'année doit achever la transition en Tunisie, qui, malgré plusieurs attaques attribuées à la mouvance djihadiste et des crises politiques à répétition, a évité de basculer dans le chaos ou la répression, à l'inverse de la plupart des autres pays du « printemps arabe ».
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