Le cortège s'est ébranlé à la mi-journée du centre de la capitale, en scandant "Pas de coupes dans l'éducation", encadré par la police montée et de nombreux policiers à pied, bien décidés à ne pas se laisser déborder comme lors des émeutes de cet été dans plusieurs grandes villes.
"Le gouvernement pense qu'il est normal de mettre sur les épaules de mes trois enfants une dette de 150.000 livres pour les six prochaines années. Je suis ici pour lui dire qu'il peut aller se faire voir", expliquait Paul Wynter, 49 ans, un père de famille, dans le cortège.
Selon l'un des leaders du rassemblement, Michael Chessum du "Mouvement contre la hausse des frais et les coupes" budgétaires, le défilé a réuni "plus de 10.000 personnes".
La police n'en a, elle, compté que 2.000, soit bien moins que les 4.000 policiers déployés pour l'occasion, bien que les organisateurs aient appelé à une "manifestation non violente".
Francesoir.fr
Les forces de l'ordre avaient même été autorisées à utiliser des balles en caoutchouc en cas de débordements.
Utilisant les grands moyens, la police, qui a procédé à une vingtaine d'arrestations, a aussi distribué aux étudiants un petit manuel de douze pages pour les aider "à manifester dans le calme", et les a avertis au passage qu'une inscription au casier judiciaire "pourrait sérieusement nuire à leur future carrière ou à leur parcours universitaire".
Malgré des moments de tension, des jets de projectile en direction des forces de l'ordre et de brusques échappées de petits groupes masqués, la manifestation a réussi à atteindre son point de dispersion sans incident sérieux.
En dépit des chiffres avancés par les organisateurs, le défilé n'a pas fait le plein qu'il avait fait en novembre et décembre derniers lorsqu'il avait rassemblé jusqu'à 50.000 personnes, au moment du vote de la loi sur l'augmentation des droits universitaires.
Les étudiants protestent contre la hausse à partir de 2012 des frais d'inscription, actuellement de 3.300 livres (près de 4.000 euros).
Ces frais vont au moins doubler dans les deux tiers des universités anglaises, atteignant 9.000 livres (10.500 euros) dans un tiers d'entre elles.
"C'est vraiment pénalisant pour notre génération et celles à venir. Je ne vois pas d'explication rationnelle à cela. Nous ne savons pas si ma petite soeur pourra faire des études, même si mes parents économisent", explique Sally Bonsall, 18 ans, étudiante à la prestigieuse London School of Economics.
Mettant à profit la manifestation, des militants anti-capitalistes ont planté une vingtaine de tentes sur la célèbre place de Trafalgar Square, en marge du défilé.
Mais ils se sont faits rapidement déloger par la police, soucieuse de ne pas laisser s'établir un nouveau campement comme celui qui occupe depuis mi-octobre le parvis de la cathédrale Saint-Paul, au coeur de la City. Pendant que la police extirpait les campeurs de leur tente, des touristes brandissaient leur caméra pour ne pas perdre une miette de ce spectacle inédit.
Le défilé étudiant est d'ailleurs passé à proximité du campement de la City, où la sécurité avait encore été renforcée par des forces anti-émeutes, tandis que des hommes d'affaires prenaient des photos depuis le balcon de leur bureau
"Le gouvernement pense qu'il est normal de mettre sur les épaules de mes trois enfants une dette de 150.000 livres pour les six prochaines années. Je suis ici pour lui dire qu'il peut aller se faire voir", expliquait Paul Wynter, 49 ans, un père de famille, dans le cortège.
Selon l'un des leaders du rassemblement, Michael Chessum du "Mouvement contre la hausse des frais et les coupes" budgétaires, le défilé a réuni "plus de 10.000 personnes".
La police n'en a, elle, compté que 2.000, soit bien moins que les 4.000 policiers déployés pour l'occasion, bien que les organisateurs aient appelé à une "manifestation non violente".
Francesoir.fr
Les forces de l'ordre avaient même été autorisées à utiliser des balles en caoutchouc en cas de débordements.
Utilisant les grands moyens, la police, qui a procédé à une vingtaine d'arrestations, a aussi distribué aux étudiants un petit manuel de douze pages pour les aider "à manifester dans le calme", et les a avertis au passage qu'une inscription au casier judiciaire "pourrait sérieusement nuire à leur future carrière ou à leur parcours universitaire".
Malgré des moments de tension, des jets de projectile en direction des forces de l'ordre et de brusques échappées de petits groupes masqués, la manifestation a réussi à atteindre son point de dispersion sans incident sérieux.
En dépit des chiffres avancés par les organisateurs, le défilé n'a pas fait le plein qu'il avait fait en novembre et décembre derniers lorsqu'il avait rassemblé jusqu'à 50.000 personnes, au moment du vote de la loi sur l'augmentation des droits universitaires.
Les étudiants protestent contre la hausse à partir de 2012 des frais d'inscription, actuellement de 3.300 livres (près de 4.000 euros).
Ces frais vont au moins doubler dans les deux tiers des universités anglaises, atteignant 9.000 livres (10.500 euros) dans un tiers d'entre elles.
"C'est vraiment pénalisant pour notre génération et celles à venir. Je ne vois pas d'explication rationnelle à cela. Nous ne savons pas si ma petite soeur pourra faire des études, même si mes parents économisent", explique Sally Bonsall, 18 ans, étudiante à la prestigieuse London School of Economics.
Mettant à profit la manifestation, des militants anti-capitalistes ont planté une vingtaine de tentes sur la célèbre place de Trafalgar Square, en marge du défilé.
Mais ils se sont faits rapidement déloger par la police, soucieuse de ne pas laisser s'établir un nouveau campement comme celui qui occupe depuis mi-octobre le parvis de la cathédrale Saint-Paul, au coeur de la City. Pendant que la police extirpait les campeurs de leur tente, des touristes brandissaient leur caméra pour ne pas perdre une miette de ce spectacle inédit.
Le défilé étudiant est d'ailleurs passé à proximité du campement de la City, où la sécurité avait encore été renforcée par des forces anti-émeutes, tandis que des hommes d'affaires prenaient des photos depuis le balcon de leur bureau