Le Comité de veille de l’Archidiocèse de Dakar (Cvad) est très préoccupé par la situation que traverse le pays. Dans un communiqué rendu public, il a sonné alerte : « Le Sénégal, à la suite de nombreuses manifestations de mécontentement des populations, des travailleurs et des jeunes en particulier, traverse une situation de crise grave, profonde et de plus en plus inquiétante. Un malaise national qui n’épargne aucune couche de la population s’installe et pousse même à la révolte. Les événements des 23 et 27 juin derniers en sont une triste et douloureuse illustration ».
C’est la raison pour laquelle ledit Comité a invité les pouvoirs publics à « se mettre à l’écoute de la population de ce pays, dans toutes ses composantes, sa diversité sociale et religieuse », et à prêter « une attention spéciale à ses besoins vitaux, en vue de prévenir tout sentiment de frustration et d’injustice, source récurrente, voire permanente, de conflits et de troubles sociaux ».
Dans la même veine, ladite structure a manifesté sa compassion et sa solidarité à toutes les personnes victimes de « ces journées chaudes et de ces actes de violence et de vandalisme ».
En outre, le Cvad a dénoncé la recrudescence de la violence dans les rapports entre communautés religieuses, notamment par « des attaques et des destructions de lieux de culte ciblés, ainsi que de biens propres à certaines de ces communautés ». Mais aussi « l’intolérance récurrente et grandissante vis-à-vis de communautés religieuses, anciennes et nouvelles ». À ce propos, il a regretté avec amertume qu’une telle situation puisse se produire dans un pays comme le Sénégal, « terre de l’hospitalité et du dialogue, notamment dans le domaine du dialogue interreligieux pour lequel le Sénégal est reconnu sur les plans africain et international comme un pays d’exception ».
C’est pourquoi le Cvad a lancé un appel au peuple sénégalais pour attirer son attention « sur le principe intangible de la laïcité et ses conséquences pratiques, principe et conséquences auxquels ce même peuple est particulièrement sensible et attentif ». Mais également sur « le dialogue citoyen, politique, social et religieux, surtout en cette période préélectorale, où tout est possible, le meilleur comme le pire, afin que prennent le pas sur les égoïsmes et les mensonges, la fraternité vraie et la vérité, la paix sociale et l’unité nationale, en vue d’élections libres et transparentes ».
Jacques Ngor SARR — Le Populaire
C’est la raison pour laquelle ledit Comité a invité les pouvoirs publics à « se mettre à l’écoute de la population de ce pays, dans toutes ses composantes, sa diversité sociale et religieuse », et à prêter « une attention spéciale à ses besoins vitaux, en vue de prévenir tout sentiment de frustration et d’injustice, source récurrente, voire permanente, de conflits et de troubles sociaux ».
Dans la même veine, ladite structure a manifesté sa compassion et sa solidarité à toutes les personnes victimes de « ces journées chaudes et de ces actes de violence et de vandalisme ».
En outre, le Cvad a dénoncé la recrudescence de la violence dans les rapports entre communautés religieuses, notamment par « des attaques et des destructions de lieux de culte ciblés, ainsi que de biens propres à certaines de ces communautés ». Mais aussi « l’intolérance récurrente et grandissante vis-à-vis de communautés religieuses, anciennes et nouvelles ». À ce propos, il a regretté avec amertume qu’une telle situation puisse se produire dans un pays comme le Sénégal, « terre de l’hospitalité et du dialogue, notamment dans le domaine du dialogue interreligieux pour lequel le Sénégal est reconnu sur les plans africain et international comme un pays d’exception ».
C’est pourquoi le Cvad a lancé un appel au peuple sénégalais pour attirer son attention « sur le principe intangible de la laïcité et ses conséquences pratiques, principe et conséquences auxquels ce même peuple est particulièrement sensible et attentif ». Mais également sur « le dialogue citoyen, politique, social et religieux, surtout en cette période préélectorale, où tout est possible, le meilleur comme le pire, afin que prennent le pas sur les égoïsmes et les mensonges, la fraternité vraie et la vérité, la paix sociale et l’unité nationale, en vue d’élections libres et transparentes ».
Jacques Ngor SARR — Le Populaire