Le château de cartes est-il en train de s’écrouler ? La dernière révélation du journal Le Quotidien constitue un accroc majeur pour le prospère homme d’affaires pris une nouvelle fois en flagrants délits de d’importation de l’huile de palme après les informations publiées dans La Gazette 59 qui montrait les contradictions du patron de la Suneor dans la commercialisation des huiles de palme raffinée. Selon cette publication, le propriétaire du groupe Advens commercialise désormais ce produit qui a été interdit par les autorités sénégalaises de façon maladroite et injuste. Le 7 mars dernier, la Suneor a acheminé un bateau de 5000 tonnes pour inonder le marché national de cette huile vouée aux gémonies et taxée de nocif par les responsables de la société de commercialisation des oléagineux avec le concours complice de l’Etat. Quel paradoxe ? Car, la commercialisation de l’huile de palme a été un long feuilleton politico-judiciaire entre le Sénégal et la Côte d’Ivoire avec en toile de fond l’arbitrage de l’Union économique et monétaire ouest africaine.
Dans le duel fratricide qui l’oppose à ses concurrents ivoiriens, le patron d’Advens avait sorti de son chapeau d’homme d’affaires suffisamment « protégé » au Sénégal la problématique sanitaire des huiles de palme raffinées en parlant « d’une menace sur la vie de 25 millions de personnes ». Il avait convaincu, le président Abdoulaye Wade de restaurer une protection… sanitaire (après la subvention illégale de 6 milliards FCFA et une taxe conjoncturelle d’importation (TCI) de 25 %) avec la signature en novembre 2010 d’un décret imposant des normes très strictes pour l’importation d’huile de palme raffinée. Le décret présidentiel 2009-872 invoque des motifs de santé publique en imposant un seuil maxima de 30 % d’acides gras saturés (AGS) dans les huiles. Une mesure destinée clairement à disqualifier l’huile de palme qui contient 50 % de cette substance et importée au Sénégal par le West Africa Commodities. Mieux le ministère de la Santé, après une lettre circulaire adressée aux importateurs et fabricants d’huile datée du 23 Octobre 2009, accentue les craintes et les psychoses en sortant une note « technique sur l’huile de palme d’origine malaisienne provenant de la Côte d’Ivoire ». Bien sûr, après une saisine des responsables de Suneor. A l’époque Thérèse Coumba Diop étayait son argumentaire en disant que ces AGS contribuent à augmenter le mauvais cholestérol (LDL) et les triglycérides tout en diminuant le bon cholestérol (HDL), pouvant aboutir à plus ou moins long terme, à l’apparition de l’obésité et de maladies cardiovasculaires (HTA et infarctus).
Les autorités sanitaires invoquent la modicité des prix de ces huiles pour expliquer la consommation massive des populations malgré « le danger qu’elles représentent d’où la nécessité d’en réglementer l’importation en fixant les normes dans l’attente d’une argumentation plus approfondie après une recherche bibliographique. » Mais, l’ancienne ministre de la Santé a volontairement oublié que son département n’est pas habilité à sortir cet arrêté portant l’interdiction de l’huile. Ultime accroc ! Car, c’est l’Association sénégalaise (Asn) qui doit donner un avis scientifique mais « elle a refusé de le faire parce qu’il y avait aucune motivation scientifique qui pouvait justifier cette mesure ». Finalement, c’est l’Etat qui sort maladroitement la note après un vaste lobbying sous de simples prétentions et fallacieuses allégations en attendant le camouflet de l’UEMOA. Le 11 septembre 2007, à travers une décision intitulée « Règlement du litige relatif à l’origine des huiles de palme en provenance de Côte d’Ivoire », les autorités de l’organisation sous-régionale demandent à l’Etat du Sénégal d’admettre « les certificats d’origine émis par les autorités ivoiriennes habilitées, pour l’huile de palme raffinée produite par les sociétés COSMIVOIE et UNILEVER et à lui accorder le bénéfice lié à l’origine communautaire. »
Une bataille pour la conquête de l’opinion nationale publique est lancée avec la complicité d’un vaste de réseau de lobbying niché au sommet de l’Etat pour sauver la Suneor. Ces tentions ont ravivé les vieux démons de la concurrence entre Dakar et Abidjan. Dans un contexte de libre-échange supposé et d’intégration économique souhaitée, l’espace communautaire semble assez restreint pour ces deux groupes (Advens et Sifca) qui se livrent un combat fratricide pour assurer le rôle de monopole dans toute la sous-région. Et à quel prix ? Abbas Jaber attaque sur plusieurs fronts et bénéficie de façon « arbitraire » du protectionnisme de l’Etat sénégalais pour essayer de contenir l’expansion de son concurrent qui fournit également de l’huile à Wafcom. Une façon de vaincre la concurrence… à la source pour préserver la Suneor, « à n’importe quel prix et au détriment des nationaux qui ont investi leur argent », sur le marché national. Et le groupe ivoirien gagne surtout des parts de marché au Sénégal. Pour étouffer son concurrent, les pressions se multiplient sur Sifca. Une façon « très intelligente et réfléchie » pour atteindre également Wafcom et les autres négociants sénégalais qui « osent commercialiser » l’huile de palme dans un pays où Abbas Jaber a « tissé un vaste réseau de lobbying politique et financier ». C’est le branle-bas au sommet de la République qui multiplie les subterfuges pour contenir uniquement la percée des autres sociétés de commercialisation. Entre temps, le géant ivoirien s’est réajusté pour asseoir définitivement sa position de leader dans l’espace ouest africain.
Car Sifca s’est alliée avec les deux grands asiatiques que sont Olam et Wilmar. Wilmar, premier producteur mondial d’huile de palme, maîtrise un savoir-faire précieux dans la conduite des plantations et la transformation des oléagineux. De son côté, Olam possède de redoutables capacités de négoce, de distribution et de gestion des risques de crédit en Asie, en Europe et en Afrique, dont elle connaît bien les marchés. A travers cette alliance, le regroupement ivoiro-singapourien voulait atteindre une production de 600 000 tonnes d’huile par an en 2012 contre 320 000 tonnes depuis une dizaine d’années pour résorber le déficit annuel de 500 000 tonnes d’huile oléagineuse qui passerait, en 2020, à 1,5 million de tonnes en Afrique de l’Ouest. Le triumvirat ivoirien fait peur à Abbas Jaber Les négociants sénégalais sont « traqués » et la Suneor soupçonne l’origine frauduleuse des huiles acheminées sur le sol sénégalais. Elle suspecte, en effet, son concurrent, SIFCA, d’acheminer frauduleusement et à bas prix de l’huile d’Asie pour la réexporter une fois labellisée UEMOA en fournissant Wafcom qui inonde le marché sénégalais. Mieux, l’affaire atterrit sur les prétoires de la Haute cour de justice de l’UEMOA après une plainte au niveau La Haute cour de justice de Ouagadougou pour « Position dominante » de la part de la Suneor menacée dans son existence.
Pourtant Abbas Jaber tente de multiplier les synergies entre ses activités : coton et arachide, fibres et huile pour faire prospérer ses entreprises en Afrique de l’Ouest. Il faut donc rappeler que l’homme d’affaires a toujours commercialisé cette huile dans les pays comme le Burkina Faso et le Togo tout en continuant de démontrer et de dénoncer la nocivité de l’huile de palme pour le consommateur sénégalais. A travers Nioto et Socoma et Suneor, propriétés d’Advens, le groupe Advens a toujours inondé les marchés nationaux de l’huile de palme, souvent importée de la Malaisie, dans plusieurs pays de l’UEMOA. Les arguments alarmistes sur la santé des populations sont tout simplement contradictoires et inacceptables dont l’ultime acte constitue une volonté manifeste et arbitraire de détruire les autres entreprises notamment nationales comme le Wafcom fermé injustement par le ministère du Commerce qui a occulté que le patron d’Advens « deale » dans des contradictions extraordinaires qui fragilisent même sa position de producteurs agro-alimentaires.
Aveux contraints de la Suneor
La Suneor, prise en flagrants délits de…contradictions, passe aux aveux : Le directeur général de la société, Thiendiaté Bouyo Ndao, a confirmé, jeudi à Dakar, que sa société a décidé d’importer de l’huile de palme de la Côte d’Ivoire pour augmenter sa gamme de produits. « Vous êtes témoins de ce que nous sommes l’objet de blocages sur le prix de l’huile. Au moment où nous sommes bloqués sur les prix, il y a des flambées au niveau international Pour augmenter la gamme de nos produits, nous avons décidé d’importer de l’huile de palme de la Côte d’Ivoire qui bénéficie de politiques en matière de frais d’importation favorables. On ne paie pas de droits de douane. Ce qui permet de donner un plus large panel de choix à nos clients », a-t-il expliqué lors d’une conférence de presse. Car, Suneor exporte l’essentiel de son huile d’arachide vers la Chine (80 %) et importe de l’huile de soja (700. 000 tonnes par an) de l’Argentine, du Brésil qu’elle raffine au Sénégal pour alimenter le marché intérieur. C’est justement sur cet équilibre que repose le modèle économique de l’homme d’affaires franco-sénégalais. Selon le DG, l’importation de l’huile de palme est « un choix assumé » par société.
Il a volontairement occulté que les autorités sénégalaises avaient interdit l’importation de l’huile de palme qui venait essentiellement de la Côte d’Ivoire après un déploiement extraordinaire de tous les moyens de l’Etat pour contenir la concurrence des sociétés ivoiriennes. Aujourd’hui, et ça été toujours le cas « la Suneor commercialise au Sénégal, deux types d’huile. L’huile d’arachide que nous produisons avec les graines que nous achetons localement et l’huile de soja que nous vendons sur la marque Niinal. Nous jouons la transparence. Ce sont des choix personnels. Aujourd’hui, notre souci, c’est moins l’huile de palme que le Segal. C’est une huile toxique. A l’intérieur, il y a de l’aflatoxine qui est cancérigène. Il y a aussi à l’intérieur un excès de fer, de plomb et des résidus de pesticides. Cette huile est vendue dans tous les marchés. Ça peut être un danger public pour tous les Sénégalais », tente de convaincre le patron de la Suneor même si elle a mis en place un projet Aracop qui est destiné à acheter cette huile, à la raffiner et à la mettre dans les dispositions « de la consommer sans danger ». L’Institut de technologie alimentaire (Ita) a pourtant mis récemment un système de filtrage de l’aflatoxine. En clair, la Suneor ouvre un autre front après avoir ravalé ses crachats sur l’ huile de palme.
Bocar SAKHO la gazette
Dans le duel fratricide qui l’oppose à ses concurrents ivoiriens, le patron d’Advens avait sorti de son chapeau d’homme d’affaires suffisamment « protégé » au Sénégal la problématique sanitaire des huiles de palme raffinées en parlant « d’une menace sur la vie de 25 millions de personnes ». Il avait convaincu, le président Abdoulaye Wade de restaurer une protection… sanitaire (après la subvention illégale de 6 milliards FCFA et une taxe conjoncturelle d’importation (TCI) de 25 %) avec la signature en novembre 2010 d’un décret imposant des normes très strictes pour l’importation d’huile de palme raffinée. Le décret présidentiel 2009-872 invoque des motifs de santé publique en imposant un seuil maxima de 30 % d’acides gras saturés (AGS) dans les huiles. Une mesure destinée clairement à disqualifier l’huile de palme qui contient 50 % de cette substance et importée au Sénégal par le West Africa Commodities. Mieux le ministère de la Santé, après une lettre circulaire adressée aux importateurs et fabricants d’huile datée du 23 Octobre 2009, accentue les craintes et les psychoses en sortant une note « technique sur l’huile de palme d’origine malaisienne provenant de la Côte d’Ivoire ». Bien sûr, après une saisine des responsables de Suneor. A l’époque Thérèse Coumba Diop étayait son argumentaire en disant que ces AGS contribuent à augmenter le mauvais cholestérol (LDL) et les triglycérides tout en diminuant le bon cholestérol (HDL), pouvant aboutir à plus ou moins long terme, à l’apparition de l’obésité et de maladies cardiovasculaires (HTA et infarctus).
Les autorités sanitaires invoquent la modicité des prix de ces huiles pour expliquer la consommation massive des populations malgré « le danger qu’elles représentent d’où la nécessité d’en réglementer l’importation en fixant les normes dans l’attente d’une argumentation plus approfondie après une recherche bibliographique. » Mais, l’ancienne ministre de la Santé a volontairement oublié que son département n’est pas habilité à sortir cet arrêté portant l’interdiction de l’huile. Ultime accroc ! Car, c’est l’Association sénégalaise (Asn) qui doit donner un avis scientifique mais « elle a refusé de le faire parce qu’il y avait aucune motivation scientifique qui pouvait justifier cette mesure ». Finalement, c’est l’Etat qui sort maladroitement la note après un vaste lobbying sous de simples prétentions et fallacieuses allégations en attendant le camouflet de l’UEMOA. Le 11 septembre 2007, à travers une décision intitulée « Règlement du litige relatif à l’origine des huiles de palme en provenance de Côte d’Ivoire », les autorités de l’organisation sous-régionale demandent à l’Etat du Sénégal d’admettre « les certificats d’origine émis par les autorités ivoiriennes habilitées, pour l’huile de palme raffinée produite par les sociétés COSMIVOIE et UNILEVER et à lui accorder le bénéfice lié à l’origine communautaire. »
Une bataille pour la conquête de l’opinion nationale publique est lancée avec la complicité d’un vaste de réseau de lobbying niché au sommet de l’Etat pour sauver la Suneor. Ces tentions ont ravivé les vieux démons de la concurrence entre Dakar et Abidjan. Dans un contexte de libre-échange supposé et d’intégration économique souhaitée, l’espace communautaire semble assez restreint pour ces deux groupes (Advens et Sifca) qui se livrent un combat fratricide pour assurer le rôle de monopole dans toute la sous-région. Et à quel prix ? Abbas Jaber attaque sur plusieurs fronts et bénéficie de façon « arbitraire » du protectionnisme de l’Etat sénégalais pour essayer de contenir l’expansion de son concurrent qui fournit également de l’huile à Wafcom. Une façon de vaincre la concurrence… à la source pour préserver la Suneor, « à n’importe quel prix et au détriment des nationaux qui ont investi leur argent », sur le marché national. Et le groupe ivoirien gagne surtout des parts de marché au Sénégal. Pour étouffer son concurrent, les pressions se multiplient sur Sifca. Une façon « très intelligente et réfléchie » pour atteindre également Wafcom et les autres négociants sénégalais qui « osent commercialiser » l’huile de palme dans un pays où Abbas Jaber a « tissé un vaste réseau de lobbying politique et financier ». C’est le branle-bas au sommet de la République qui multiplie les subterfuges pour contenir uniquement la percée des autres sociétés de commercialisation. Entre temps, le géant ivoirien s’est réajusté pour asseoir définitivement sa position de leader dans l’espace ouest africain.
Car Sifca s’est alliée avec les deux grands asiatiques que sont Olam et Wilmar. Wilmar, premier producteur mondial d’huile de palme, maîtrise un savoir-faire précieux dans la conduite des plantations et la transformation des oléagineux. De son côté, Olam possède de redoutables capacités de négoce, de distribution et de gestion des risques de crédit en Asie, en Europe et en Afrique, dont elle connaît bien les marchés. A travers cette alliance, le regroupement ivoiro-singapourien voulait atteindre une production de 600 000 tonnes d’huile par an en 2012 contre 320 000 tonnes depuis une dizaine d’années pour résorber le déficit annuel de 500 000 tonnes d’huile oléagineuse qui passerait, en 2020, à 1,5 million de tonnes en Afrique de l’Ouest. Le triumvirat ivoirien fait peur à Abbas Jaber Les négociants sénégalais sont « traqués » et la Suneor soupçonne l’origine frauduleuse des huiles acheminées sur le sol sénégalais. Elle suspecte, en effet, son concurrent, SIFCA, d’acheminer frauduleusement et à bas prix de l’huile d’Asie pour la réexporter une fois labellisée UEMOA en fournissant Wafcom qui inonde le marché sénégalais. Mieux, l’affaire atterrit sur les prétoires de la Haute cour de justice de l’UEMOA après une plainte au niveau La Haute cour de justice de Ouagadougou pour « Position dominante » de la part de la Suneor menacée dans son existence.
Pourtant Abbas Jaber tente de multiplier les synergies entre ses activités : coton et arachide, fibres et huile pour faire prospérer ses entreprises en Afrique de l’Ouest. Il faut donc rappeler que l’homme d’affaires a toujours commercialisé cette huile dans les pays comme le Burkina Faso et le Togo tout en continuant de démontrer et de dénoncer la nocivité de l’huile de palme pour le consommateur sénégalais. A travers Nioto et Socoma et Suneor, propriétés d’Advens, le groupe Advens a toujours inondé les marchés nationaux de l’huile de palme, souvent importée de la Malaisie, dans plusieurs pays de l’UEMOA. Les arguments alarmistes sur la santé des populations sont tout simplement contradictoires et inacceptables dont l’ultime acte constitue une volonté manifeste et arbitraire de détruire les autres entreprises notamment nationales comme le Wafcom fermé injustement par le ministère du Commerce qui a occulté que le patron d’Advens « deale » dans des contradictions extraordinaires qui fragilisent même sa position de producteurs agro-alimentaires.
Aveux contraints de la Suneor
La Suneor, prise en flagrants délits de…contradictions, passe aux aveux : Le directeur général de la société, Thiendiaté Bouyo Ndao, a confirmé, jeudi à Dakar, que sa société a décidé d’importer de l’huile de palme de la Côte d’Ivoire pour augmenter sa gamme de produits. « Vous êtes témoins de ce que nous sommes l’objet de blocages sur le prix de l’huile. Au moment où nous sommes bloqués sur les prix, il y a des flambées au niveau international Pour augmenter la gamme de nos produits, nous avons décidé d’importer de l’huile de palme de la Côte d’Ivoire qui bénéficie de politiques en matière de frais d’importation favorables. On ne paie pas de droits de douane. Ce qui permet de donner un plus large panel de choix à nos clients », a-t-il expliqué lors d’une conférence de presse. Car, Suneor exporte l’essentiel de son huile d’arachide vers la Chine (80 %) et importe de l’huile de soja (700. 000 tonnes par an) de l’Argentine, du Brésil qu’elle raffine au Sénégal pour alimenter le marché intérieur. C’est justement sur cet équilibre que repose le modèle économique de l’homme d’affaires franco-sénégalais. Selon le DG, l’importation de l’huile de palme est « un choix assumé » par société.
Il a volontairement occulté que les autorités sénégalaises avaient interdit l’importation de l’huile de palme qui venait essentiellement de la Côte d’Ivoire après un déploiement extraordinaire de tous les moyens de l’Etat pour contenir la concurrence des sociétés ivoiriennes. Aujourd’hui, et ça été toujours le cas « la Suneor commercialise au Sénégal, deux types d’huile. L’huile d’arachide que nous produisons avec les graines que nous achetons localement et l’huile de soja que nous vendons sur la marque Niinal. Nous jouons la transparence. Ce sont des choix personnels. Aujourd’hui, notre souci, c’est moins l’huile de palme que le Segal. C’est une huile toxique. A l’intérieur, il y a de l’aflatoxine qui est cancérigène. Il y a aussi à l’intérieur un excès de fer, de plomb et des résidus de pesticides. Cette huile est vendue dans tous les marchés. Ça peut être un danger public pour tous les Sénégalais », tente de convaincre le patron de la Suneor même si elle a mis en place un projet Aracop qui est destiné à acheter cette huile, à la raffiner et à la mettre dans les dispositions « de la consommer sans danger ». L’Institut de technologie alimentaire (Ita) a pourtant mis récemment un système de filtrage de l’aflatoxine. En clair, la Suneor ouvre un autre front après avoir ravalé ses crachats sur l’ huile de palme.
Bocar SAKHO la gazette