
"Les gendarmes avaient des instructions fermes. Comme quoi, ils devaient m’isoler pour éviter tout contact avec l’extérieur sauf ma femme qui était autorisée à m’apporter mon repas", ressasse-t-il avant que son conseil, Me Abdourahmane Sow dit Lénine, ne confirme ses propos en indiquant que son client a dormi à même le sol dans une cellule infectée de moustiques. Par la suite, le lundi, il a été déféré au parquet spécial de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI). Tahibou Ndiaye ajoute avec étonnement : "Vers 20 heures, l’on m’a noté un retour de parquet alors que je n’ai jamais négocié d’autant que nous avions passé des nuits blanches à préparer notre mémoire en défense", révèle-t-il dans EnQuête. "On n’a jamais été demandeur d’un retour de parquet », confirme son avocat. Malgré cela, Tahibou Ndiaye a été conduit à la gendarmerie.
Là, l’affaire a pris une autre tournure car, il a été contraint d’accepter finalement une médiation pénale. "Je vais vous dire pourquoi j’avais un couteau à la gorge. Car, lorsque j’ai été ramené à la gendarmerie, deux personnalités ont décrit un sombre tableau de chez moi", narre-t-il. Ses visiteurs lui ont dit qu’une de ses filles a failli se suicider et l’autre était paralysée, donc il ne devait pas sacrifier la cohésion de sa famille pour des biens matériels. Pis, ses visiteurs, dont il n’a pas voulu dévoiler l’identité, lui auraient aussi suggéré de négocier parce qu’il a la garantie du Palais. "C’était des menaces, donc j’ai signé avec en tête la situation qui prévalait chez moi car je ne voulais pas que les gens disent que j’ai sacrifié ma famille pour des biens terrestres", s’est-il indigné. Tahibou Ndiaye est également revenu sur son dernier face-à-face avec le Procureur spécial. "Alioune Ndao m’a fait savoir qu’il voulait ma collaboration car la direction des Impôts ne pouvait pas muter mes terrains", a-t-il révélé, précisant qu’il ne va plus négocier pour quoi que ce soit. "Je m’attends à être arrêté à tout moment. Je me suis préparé, ma famille et mes enfants sont aguerris... Tous les compteurs sont plats. Je ne négocierai plus car je n'ai rien volé de ma vie", a-t-il confié.
Là, l’affaire a pris une autre tournure car, il a été contraint d’accepter finalement une médiation pénale. "Je vais vous dire pourquoi j’avais un couteau à la gorge. Car, lorsque j’ai été ramené à la gendarmerie, deux personnalités ont décrit un sombre tableau de chez moi", narre-t-il. Ses visiteurs lui ont dit qu’une de ses filles a failli se suicider et l’autre était paralysée, donc il ne devait pas sacrifier la cohésion de sa famille pour des biens matériels. Pis, ses visiteurs, dont il n’a pas voulu dévoiler l’identité, lui auraient aussi suggéré de négocier parce qu’il a la garantie du Palais. "C’était des menaces, donc j’ai signé avec en tête la situation qui prévalait chez moi car je ne voulais pas que les gens disent que j’ai sacrifié ma famille pour des biens terrestres", s’est-il indigné. Tahibou Ndiaye est également revenu sur son dernier face-à-face avec le Procureur spécial. "Alioune Ndao m’a fait savoir qu’il voulait ma collaboration car la direction des Impôts ne pouvait pas muter mes terrains", a-t-il révélé, précisant qu’il ne va plus négocier pour quoi que ce soit. "Je m’attends à être arrêté à tout moment. Je me suis préparé, ma famille et mes enfants sont aguerris... Tous les compteurs sont plats. Je ne négocierai plus car je n'ai rien volé de ma vie", a-t-il confié.