Fatu Camara alias Fatu Show anime la tranche horaire, 20-21 heures équivalent à 15 heures à New York, qui a permis à beaucoup d’auditeurs de débattre sur ce qui se passe en Gambie. Le démarrage de l’émission coïncidant avec l’emprisonnement ce jeudi de trois anciens collaborateurs du président gambien, la facilité avec laquelle les gens sont pris et détenus a été dénoncée. La manière de procéder de la police politique de Jammeh, la célèbre NIA, qui débarque tard chez les gens sans motif, a été dénoncée.
Comme la peur-panique dans laquelle le président a installé les populations depuis son arrivée au pouvoir en 1994. Au-delà du constat et des regrets, pour la plupart des intervenants à cette émission, l’urgence est de trouver des solutions pour arrêter les dérives de Yaya Jammeh. En plus d’encourager l’initiative d’un Gambien de la diaspora consistant à mener des actions au pays, l’idée de trouver une figure emblématique pour mener la contestation est aussi considérée. Et à ce niveau, un problème de consensus existe, selon la présentatrice. Présentatrice de ce show sur la télévision gambienne, GRTS, et ancienne collaboratrice du président gambien, Fatu est partie pour connaître un énorme succès... pour son The Fatu Show, tous les jeudis.
Tant les griefs sur l’homme fort de Banjul sont nombreux et la très forte communauté gambienne à l’étranger s’inquiète pour leurs parents restés au pays, s’ils n’ont pas eux-mêmes été obligés de fuir pour échapper aux méthodes de Jammeh. Lequel reste toutefois d’un poids fort sur le subconscient de beaucoup de Gambiens comme en atteste le refus de bien des auditeurs de révéler leur identité, ou de l’un d’eux jugeant utile de préciser que son nom ne soit pas confondu avec celui d’un autre homonyme.
Source:seneweb