Les frères Kouachi tués après deux jours de cavale

Les frères Kouachi, soupçonnés d'avoir mené l'attaque terroriste contre Charlie Hebdo mercredi 7 janvier, ont été tués dans un assaut donné par le GIGN, vendredi aux alentours de 17 heures, contre l'imprimerie de Seine-et-Marne où ils s'étaient retranchés avec un otage, a annoncé au Monde la direction générale de la gendarmerie nationale. Le sort de l'otage retenu est inconnu.
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Dans le même temps, un autre homme, possiblement un de leurs proches, a également été abattu au terme d'une prise d'otages dans un supermarché casher de la porte de Vincennes, à Paris. L'assaut a été donné peu après celui mené contre les frères Kouachi.
Selon la police, il pourrait s'agir d'Amedy Coulibaly, 33 ans. Cet homme est le principal suspect dans l'assassinat d'une policière, jeudi à Montrouge, au sud de Paris. Un appel à témoins avait été lancé pour cet homme et pour sa compagne, Hayat Boumeddiene. Cet appel avait été lancé dans le cadre de la procédure de Montrouge et diffusé au moment où la prise d'otages débutait à la porte de Vincennes. Les autorités insistaient sur le fait que cette concomitance était fortuite.
Selon des rapports de la sous-direction antiterroriste déjà évoqués par Le Monde, Chérif Kouachi, l'un des auteurs présumés de la tuerie de Charlie Hebdo, et Amedy Coulibaly, étaient deux disciples de Djamel Beghal, déjà condamné pour terrorisme et prosélyte reconnu de la mouvance radicale takfir, considérée comme une secte au sein de la communauté salafiste. Djamel Beghal, incarcéré à Rennes, a assuré par la voix de son avocat, Bérenger Tourné, n'avoir « rien à voir » avec les attentats des derniers jours.