Cette faction née en 2007, de la scission du front sud, a installé ses bases dans une forêt dense et humide en Casamance, à une dizaine de kilomètres de la frontière bissau-guinéenne. Le silence s’impose pendant la journée, dérangé parfois par les chants des oiseaux, et la nuit tombée par des cigales.
A propos d’une éventuelle négociation, le front sud-est pose comme préalable, la levée du mandat d’arrêt et des poursuites contre Mamadou Nkrumah Sané, exilé en France depuis 1988.
Pour Pape Sayo , porte-parole du mouvement, « si Macky Sall veut vraiment discuter avec la rébellion de la Casamance, je pense que c’est une bonne chose. Mais d’abord, tu ne peux pas négocier avec quelqu’un, étant donné que tu as pris son père en otage. Le gouvernement du Sénégal a lancé un mandat d’arrêt international contre Nkrumah Sané, qui est notre secrétaire général ».
Comme Salif Sadio et Cesar Atout, le front sud-est souhaite aussi que les négociations soient conduites par la communauté Saint’Egidio. « Nous sommes d’accord, l’idée est bonne. Nous pensons qu’ils sont crédibles » dit Pape Sayo.
Le porte-parole dénonce par ailleurs, que le gouvernement sénégalais est en train de renforcer ses positions en hommes et en matériel en Casamance, au moment où son président parle de paix.
Source : Rfi.fr
A propos d’une éventuelle négociation, le front sud-est pose comme préalable, la levée du mandat d’arrêt et des poursuites contre Mamadou Nkrumah Sané, exilé en France depuis 1988.
Pour Pape Sayo , porte-parole du mouvement, « si Macky Sall veut vraiment discuter avec la rébellion de la Casamance, je pense que c’est une bonne chose. Mais d’abord, tu ne peux pas négocier avec quelqu’un, étant donné que tu as pris son père en otage. Le gouvernement du Sénégal a lancé un mandat d’arrêt international contre Nkrumah Sané, qui est notre secrétaire général ».
Comme Salif Sadio et Cesar Atout, le front sud-est souhaite aussi que les négociations soient conduites par la communauté Saint’Egidio. « Nous sommes d’accord, l’idée est bonne. Nous pensons qu’ils sont crédibles » dit Pape Sayo.
Le porte-parole dénonce par ailleurs, que le gouvernement sénégalais est en train de renforcer ses positions en hommes et en matériel en Casamance, au moment où son président parle de paix.
Source : Rfi.fr